_ Que se passe-t-il Absalom ? Oh tu me tires d'un si beau rêve.
_ Un rêve ? Un rêve dis-tu ? Mais nous ne rêvons plus depuis... Depuis...
_ C'était un rêve j'en suis certain, je ne me rappelle pas, mais il sentait la framboise, ça c'est sûr.
_ Te rends-tu compte de ce que nous vivons Amogh ? Moi même j'ai dit des bribes de poèmes. D'où cela vient-il ? De notre mémoire ? Mais nous n'en avons plus.
_ Nous n'avions plus de rêve et je viens d'en faire un, je le sais, je le sens, il était beau et avait la saveur d'un baiser... Enfin je crois, si je crois me souvenir de la saveur d'un baiser. En tout cas cela y ressemblait.
_ Nous avons changé Amogh. Et rien ne nous est arrivé d'extraordinaire sauf la découverte de ces deux vieilles bouteilles. Venues du monde ancien auraient-elles reliées dans nos têtes les fils brisés depuis mille lunaisons ?
Mille lunaisons, car si nous avions perdu la mémoire, le temps n'avait que peu de prise sur nous.
Amogh me regardait d'un regard de chasseur, il cherchait à comprendre.
_ Ouais, c'est bien possible ce que tu dis, mais les bouteilles sont bues. Nous ne saurons jamais si cet alcool est une souveraine potion.
_ Cherchons, il y en a peut-être d'autres !
Alors, dans la pénombre et sous le déluge qui avait repris, nous avons creusé à mains nues la paroi de terre à l'endroit où l'ancien placard était apparu la nuit dernière après l'effondrement.
En vain.
_ Non, il ne faut pas chercher où l'on a déjà trouvé. Creuse là et moi là-bas.
Deux heures plus tard nous étions couverts de boue et tristes.
_ Ou alors sous nos pieds !
Et nous découvrîmes à quelques coudées une sorte de plancher composé de rondins d'acacia. Nous soulevâmes ce couvercle. Et apparût une sentine vaseuse assez exiguë mais pleine de bouteilles !
Amogh me regardait d'un regard de chasseur, il cherchait à comprendre.
_ Ouais, c'est bien possible ce que tu dis, mais les bouteilles sont bues. Nous ne saurons jamais si cet alcool est une souveraine potion.
_ Cherchons, il y en a peut-être d'autres !
Alors, dans la pénombre et sous le déluge qui avait repris, nous avons creusé à mains nues la paroi de terre à l'endroit où l'ancien placard était apparu la nuit dernière après l'effondrement.
En vain.
_ Non, il ne faut pas chercher où l'on a déjà trouvé. Creuse là et moi là-bas.
Deux heures plus tard nous étions couverts de boue et tristes.
_ Ou alors sous nos pieds !
Et nous découvrîmes à quelques coudées une sorte de plancher composé de rondins d'acacia. Nous soulevâmes ce couvercle. Et apparût une sentine vaseuse assez exiguë mais pleine de bouteilles !
(A Suivre Lundi)
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