Le héron, dans la rivière, avait des amis.
Ses amis étaient les poissons qui habitaient là.
Il y avait Robert, un goujon malicieux. Et Martine aux beaux yeux ronds. Et Lucien le gros dormeur.
Bref, le héron ne pouvait manger ses amis, alors il maigrissait.
Avez-vous déjà vu les pattes d'un héron maigre ?
Robert lui dit alors : "pour toi ami, je vais créer une association fasciste. Et tu vas voir. Mais tu dois savoir que c'est une ruse, rien d'autre".
Robert devint ainsi le chef d'une belle bande de fachos, bien gros, bien gras, arrogants et cons. Le héron mangea ainsi à sa faim jusqu'à la fin de sa vie. Plus il mangeait des fachos, plus il y en avait. Plus il grossissait, plus il rendait service à Robert.
Voilà c'est tout.
mardi 28 février 2017
lundi 27 février 2017
Pauvres riches (expérience vécue)
Pour louer un appartement à Paris il faut un très bon salaire.
MAIS CELA NE SUFFIT PAS.
Il faut une caution, un parent qui paiera si le loyer n'arrive pas à l'heure.
MAIS CELA NE SUFFIT PAS.
Il faut un second "cautionnaire " ( je mets le mot entre guillemets parce qu'il n'existe pas en français mais il existe en langue capitaliste ) qui paiera si le loyer n'est pas versé par le locataire et si le premier "cautionnaire " ne paie pas non plus ...
Et pourquoi pas un troisième, un quatrième, un cinquième.
Alors je me demande ce qu'il est arrivé aux riches : ils ont si peur désormais les propriétaires ?
Ils ont peur les pauvres! Ils ont peur des pauvres !
La Révolution leur donnera raison un jour ou l'autre,
alors commençons tout de suite !
MAIS CELA NE SUFFIT PAS.
Il faut une caution, un parent qui paiera si le loyer n'arrive pas à l'heure.
MAIS CELA NE SUFFIT PAS.
Il faut un second "cautionnaire " ( je mets le mot entre guillemets parce qu'il n'existe pas en français mais il existe en langue capitaliste ) qui paiera si le loyer n'est pas versé par le locataire et si le premier "cautionnaire " ne paie pas non plus ...
Et pourquoi pas un troisième, un quatrième, un cinquième.
Alors je me demande ce qu'il est arrivé aux riches : ils ont si peur désormais les propriétaires ?
Ils ont peur les pauvres! Ils ont peur des pauvres !
La Révolution leur donnera raison un jour ou l'autre,
alors commençons tout de suite !
dimanche 26 février 2017
Pas si vieux
Au bal de la cité libre du vieux Thouars on danse le quadrille et la mazurka ... On s'habille comme au XIXe siècle, mais l'esprit reste malicieux et frondeur. La cité libre n'a de vieux que le nom la preuve
Et si vous doutez encore, apprenez que la cité libre du vieux Thouars dispose aussi de sa propre page Face Book, parfaitement ! comme un groupe de rap !
Elle aura même prochainement son site internet !
Vieux peut-être mais pas ringard !
C'est Christian Morisseau qui s'y colle et il a bien raison.
samedi 25 février 2017
vendredi 24 février 2017
jeudi 23 février 2017
On voit des fleurs dans ce pays. Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues
"J'ai cherché celui que j'aime ! Moi ! je l'ai cherché. Je ne l'ai pas trouvé."
" Et pour moi son désir".
mercredi 22 février 2017
mardi 21 février 2017
La commune qui aime les panneaux
, la preuve :
lundi 20 février 2017
Y en a pour tout faire
Voici des bonbons au goût de pet ! Ils ont été inventés, fabriqués, mis en vente ... l'homme est un étrange animal !
dimanche 19 février 2017
samedi 18 février 2017
vendredi 17 février 2017
L'aphorisme de la semaine
Ho la la j'ai rêvé que j'avais fait une insomnie !
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 16 février 2017
mercredi 15 février 2017
En chemin
Je ne vais pas m'en faire et pousser le son sur "Shady Grove"... "Je voulais un couteau de Barlow"
Doc d'abord : à tout seigneur tout honneur
Et cette élégante version où l'on voit Tony Rice aimer le violon et où l'on voit que pour jouer de la mandoline il faut se ronger les ongles ...
où l'on voit que banjo ni mandoline ne sont nécessaires
et au dulcimer mais ça c'est pour une raison personnelle
(chorus)
(Refrain)
Shady Grove, my little love
Shady Grove, mon petit amour
Shady Grove I say
Shady Grove je dis
Shady Grove, my little love
Shady Grove, mon petit amour
I'm bound to go away
Je suis obligé de m'en aller
Cheeks as red a a blooming rose
Joues rouges comme une rose d'un épanouissement
And eyes are the prettiest brown
Et les yeux sont la plus jolie brune
She's the darling of my heart
Elle est l'enfant chéri de mon coeur
Sweetest girl in towm
Sweetest girl dans towm
(chorus)
(Refrain)
(break)
(Pause)
I wish I had a big fine horse
Je voudrais avoir un grand cheval fin
And corn to feed him on
Et le maïs pour se nourrir sur les
And Shady Grove to stay at home
Et Shady Grove rester à la maison
And feed him while I'm gone
Et lui donner à manger pendant que je suis allé
(chorus)
(Refrain)
(break)
(Pause)
Went to see my Shady Grove
Je suis allé voir mon Shady Grove
She was standing in the door
Elle était debout dans la porte
Her shoes and stockin's in her hand
Ses chaussures et Stockin dans sa main
And her little bare feet on the floor
Et ses petits pieds nus sur le plancher
(chorus)
(Refrain)
(break)
(Pause)
When I was a little boy
Quand j'étais un petit garçon
I wanted a Barlow knife
Je voulais un couteau de Barlow
And now I want little Shady Grove
Et maintenant, je veux peu Shady Grove
To say she'll be my wife
À-dire qu'elle sera ma femme
(chorus)
(Refrain)
(break)
(Pause)
A kiss form pretty little Shady Grove
Une forme baiser Grove jolie petite Shady
Is sweet as brandy wine
Est doux comme le vin cognac
And ther ain't no girl in this old world
Et ther n'est pas aucune fille dans ce vieux monde
Thats's prettier than mine
Cest plus joli que le mien
(chorus)
mardi 14 février 2017
la foire aux enseignes (3)
lundi 13 février 2017
dimanche 12 février 2017
samedi 11 février 2017
vendredi 10 février 2017
L'aphorisme de la semaine
Si je bois de l'alcool ... c'est pour m'en dégoûter
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 9 février 2017
mercredi 8 février 2017
Comment dire ... Heu ...
Dessin de Louie Travis. |
Hum ... je m'appelle ... Hum ... je m'appelle Norbert Brisure, Hum ... On me demande souvent mon avis. Hum ... Il est vrai que je suis doté d'une ... une ... une manière d'analyse qui ... Hum ... éclaire ... comment dire ... d'une lumière nouvelle les ... Heu ... les problèmes globaux pourrait on dire. Hum ... oui ... On peut dire cela comme ça ... Enfin ... je crois ... L'autre soir, au fumoir, heu ... Lucien, le maître de maison, me demande " Norbert ... Heu ... éclaire-nous ... Est-il vrai que ... Heu ... Comment dire ... Est-il vrai que la conception intrinsèquement philosophique de la caverne platonique s'oppose à la vision sémite de ... Heu ... Spinoza ?"
J'ai commencé à répondre : "... Heu ... c'est à dire que ... Heu ... Spinoza ... "
Et soudain je me suis retrouvé seul. Tout le monde était parti. N'est-ce pas ... Heu ... extravagant ? La réponse ne manquait pourtant pas ... Heu ... ne manquait pourtant pas de ... Heu ... pertinence.
Tant pis pour ... Heu ... eux.
mardi 7 février 2017
Deux fois noir
Dans les mines du nord, après les Polonais, les Espagnols, les Italiens... il n'y avait plus grand monde pour descendre en bas. Alors ils sont venus nous chercher au pays du soleil. Dans mon village de l'Atlas, moi le Berbère à la peau déjà noir, j'ai pris le bateau après avoir signé un papier. Enfin ... signé ... je ne savais pas écrire alors j'ai mis un doigt dans l'encre. Cela nous a bien fait rire avec mon pote Bahsis . C'était au milieu des années soixante. On a vomi dans le bateau.
On est arrivé dans une gare puis dans un train, et puis il s'est mis à pleuvoir. Arrivé tout là haut en France on a trouvé des baraques en bois, sans chauffage. Et puis je suis descendu dans la mine.
Nous autres mineurs venus du Maroc nous n'avions que le droit de "fermer notre gueule" comme disait le contre-maître (qui comme chacun sait n'est pas contre, mais pour les maîtres). J'étais si malheureux que, des fois, je ne voulais pas remonter... Pourquoi faire ? Pour voir le ciel gris ? Pour voir le regard dégoûté des filles blondes ? Pour frapper en vain à la porte du syndicat qui nous disait : "ben oui les gars, votre contrat est mal foutu, on ne peut rien pour vous, déjà qu'on a du mal à faire reconnaître la silicose pour les nôtres !" Pour "les nôtres" disait le gars du syndicat. Nous, nous étions sous les mineurs, plus bas encore.
Un soir sans rien dire à personne je suis parti, c'était un samedi soir. J'étais resté longtemps. J'avais honte de revenir à la maison. Au téléphone deux fois par an je leur disais "qu'ici c'était beau et qu'on était heureux comme tout." Alors je ne suis jamais rentré. Je suis vieux et je sers des Kebabs à Paris dans une boutique minuscule qui pue la vieille huile.
Je touche 200 € de retraite de mineur. Bahsis lui est mort mangé par une haveuse sa mère a touché : 2.000 F de l'époque. Elle a ouvert une petite épicerie au bled je crois.
lundi 6 février 2017
dimanche 5 février 2017
samedi 4 février 2017
vendredi 3 février 2017
L'aphorisme de la semaine
Les cosmonautes ne mettent pas de cravate pour aller visiter l'espace !
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 2 février 2017
mercredi 1 février 2017
Cap'tain William Rogers
Nous donnions la lumière au monde civilisé. Avec l'huile des cachalots nous donnions de la lumière aux nuits sans lune. La chasse à la baleine fut ma vie (et je ne m'appelais pas pour autant Ishmaël). Un jour j'ai posé mon sac sur le "John Day", capt'ain William Rogers.
Il était mormon et avait, je crois, trois femmes et seize enfants. Le navire mit le cap au nord est de l'Australie. Nous fîmes assez vite le plein d'huile. Le pont puait. Le sang versait par les sabords à flots. A ce train notre fortune était faite, encore une semaine. Une nuit, alors que le forgeron frappait sur l'enclume pour épointer les harpons Timor Jack fonça sur nous. Il éventra la goélette. J'ai survécu et j'ai habité longtemps un îlot plein d'hommes et de femmes tatoués. Timor Jack était l'un de ces cachalot qui attaquaient les navires. On n'a jamais su pourquoi. Peut-être le bruit du marteau sur l'enclume était pour lui un signal de guerre... Peut-être Timor Jack ( chaque mer avait son cachalot-héros) défendait-t-il les siens... Toujours est-il qu'un jour les cachalots n'ont plus jamais foncé sur nos coques. Et en y pensant soudain je me dis que ce fut à l'époque où le pétrole remplaça l'huile de cachalot dans les lampes. J'avais vu la fortune à la fin de la semaine et j'ai fini alcoolique dans une case de Gambie avec une femme Mandingue qui me battait comme plâtre.
William Rogers. Dessin Louie Travis |
Il était mormon et avait, je crois, trois femmes et seize enfants. Le navire mit le cap au nord est de l'Australie. Nous fîmes assez vite le plein d'huile. Le pont puait. Le sang versait par les sabords à flots. A ce train notre fortune était faite, encore une semaine. Une nuit, alors que le forgeron frappait sur l'enclume pour épointer les harpons Timor Jack fonça sur nous. Il éventra la goélette. J'ai survécu et j'ai habité longtemps un îlot plein d'hommes et de femmes tatoués. Timor Jack était l'un de ces cachalot qui attaquaient les navires. On n'a jamais su pourquoi. Peut-être le bruit du marteau sur l'enclume était pour lui un signal de guerre... Peut-être Timor Jack ( chaque mer avait son cachalot-héros) défendait-t-il les siens... Toujours est-il qu'un jour les cachalots n'ont plus jamais foncé sur nos coques. Et en y pensant soudain je me dis que ce fut à l'époque où le pétrole remplaça l'huile de cachalot dans les lampes. J'avais vu la fortune à la fin de la semaine et j'ai fini alcoolique dans une case de Gambie avec une femme Mandingue qui me battait comme plâtre.
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