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Ressources humaines, j'écoute ! |
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(photo X. Grell) |
Je me souviens bien de ces retours nécessaires mais qui restaient heureux tout de même puisque nous avions partagé en parts égales des instants lumineux qui allaient éclairer les jours à venir à grandes tranches de plaisir ; en attendant la prochaine escapade qui nous conduirait encore sur les sentiers du hasard.
(Balthazar Forcalquier)
Les dictateurs vivent dans la peur de leurs opposants, alors à quoi bon ?
( Balthazar Forcalquier)
Place du Boel à Thouars le boulanger est toujours souriant. Un rayon de joie tranquille. Alors pourquoi ne pas prendre, en plus du pain au levain, ce gâteau baptisé opportunément "le Boel" qui attend sans esbroufe à côté des sablés et cookies, également faits maison ? Le "Boel" est un gâteau paisible qui ne va pas chercher ses saveurs dans des extravagances parisiennes, non il ressemble à ces desserts mignons et très fins que faisaient ma tante Yéyette. Le savourer c'est aussi faire un tendre voyage dans le temps. Moments rares.
Les chanceux habitent en Thouarsais !
Voilà tout.
Souvent la soirée s'allongeait gaiement, on buvait du vin rouge, on avait toujours mille choses à raconter et cela nous faisait rire (jusqu'à l'aube parfois), ou bien nous filions dans des bistros encore ouverts, des ailes nous portaient et nous volions sans orgueil aucun, nous n'avions aucune leçon à donner, et je crois bien que c'est cette pureté sincère qui plaisait chez nos hôtes ; nous avancions toujours bouclier bas.
(Balthazar Forcalquier)
Dans une yourte il est de bon ton de manger du yaourt.
(Balthazar Forcalquier)
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(Photo NR) |
Les chanceux habitent en Thouarsais !
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Un jour qu'il livrait des céramiques, il eut un malaise, il chuta, les pots se brisèrent. La facture était considérable mais il s'en moquait bien, il était plongé dans un délicieux coma (comme il arrive qu'on le soit en faisant la sieste). Quand il se réveilla, des années plus tard, son chef avait été pendu "comme patron capitaliste voué à la fureur du peuple vainqueur" ( pour reprendre les termes de l'époque), ces temps troublés achevés l'époque se fit plus vivable et les pendaisons plus rares ; la modernité entra furieusement dans les maisons. Quand il se réveilla la céramique était donc passée de mode, il reprit son métier de livreur mais cette fois-ci il transportait des bassines en plastique incassables. La modernité et la laideur des cuvettes fluos sont parfois salutaires.
Il ne faut pas dire "pallier à une faute" mais "pallier une faute", on ne doit pas mettre de "à" après pallier.
Bon ... on s'en fout un peu, non ?
Ce fut une période joyeuse et parfumée, mille idées frappaient à notre tête, on riait beaucoup, le temps passait en prenant son temps pour que nous puissions bien profiter de chaque instant qui s'allongeait avec candeur.
( Balthazar Forcalquier)
Qu'est-ce tu en penses Balthazar ? Je pense comme moi.
(Balthazar Forcalquier)
Les chanceux habitent en Thouarsais !
- Heu est-ce qui reste un peu de place pour un paquet de cigarettes ?
Mener une vie de patachon signifie mener une vie dissolue. Le patachon était le conducteur des pataches, ces énormes diligences qui embarquaient de nombreux passagers. Toujours par monts et par vaux le cocher menait une vie éloignée de son foyer et bien sûr les tentations étaient grandes, il faisait la fête à la moindre occasion.
Bon ... on s'en fout un peu non ?
Nous "allions en lapin" ( expression qui signifie s'asseoir à côté du cocher), droit devant, heureux et intouchables, des rencontres inconnues s'offraient, des verres se vidaient, la complicité était lumineuse, nous aurions pu très bien filer dans la foulée à Pernambouc ... ou dans les mers du sud.
Les chanceux habitent en Thouarsais !
Moi dans mon rêve. |
Ce rapace aimait beaucoup être pris pour un humain à casquette. Quand on lui demandait pourquoi il répondait avec un sourire (dans les yeux) : "parce que j'aime l'anisette le soir à la terrasse des cafés, je peux alors dire des bêtises sans embarras comme les hommes". L'humour des aigles est bien connu.
Ils filaient sur cette route parfaitement droite (en ruban de queue comme auraient dit jadis les cochers de patache), devant eux des éclairs fonçaient à l'horizontal avec une jubilation contagieuse ; sous ce dôme lumineux, à deux doigts du ciel, ils étaient joyeux comme toujours ; quel partage !
(Balthazar Forcalquier)
Le Thouarsais est une terre riche en talents. Les jeunes ne sont pas les derniers.
Bon sang ne saurait mentir.
Clément Bos a des racines partagées avec la famille Gigon (vigneronne à Oiron). Il fait désormais son propre vin. Dans sa magnifique cave de Tourtenay il élabore des assemblages fins et riches en émotions. Les vins de Clément racontent des choses, ils vous emmènent sur des chemins d'un charme fou. Le blanc sous l'étiquette "Tuffeau" est particulièrement élégant et joyeux. Contacts : 07.82.49.79.08 ou bosclement@gmail.com
Les chanceux habitent en Thouarsais !
Il avait entamé une collection de WC. Son épouse l'obligea à changer de passion. Alors il se mit à collectionner les bonnes habitudes. Il en avait même en double pour d'éventuels échanges. Sa femme est resté avec lui.
Voilà tout !
Alors qu'ils allaient "en lapin", ses sourires exhalaient la liberté joyeuse ; il indiqua un chemin de traverse qu'ils empruntèrent en riant quitte à perdre des scrupules qui, à cette heure tardive , furent comme un supplément de flânerie bucolique.
Quelqu'un de ponctuel ne sera jamais en avance sur son temps.
( Balthazar Forcalquier)
Les chanceux habitent en Thouarsais !
Couac ! couac ! couac ! Couac ! couac ! couac ! Couac ! couac ! couac ! Couac ! couac ! couac ! Couac ! couac !
Bon y a du boulot pour arriver à chanter juste !
Il est doué en art contemporain, mais on ne sait pas très bien si c'est de l'art sacré ou profane.
(Balthazar Forcalquier)
Contrairement à toi qui reconnait avec difficulté tes défauts, moi je reconnais avec aisance mes qualités.
(Balthazar Forcalquier)
Dans le centre de Thouars, un nid, un "Nid Gourmand", une boulangerie-pâtisserie. On savoure là bien des sucreries merveilleuses. Il y a ce gâteau local appelé "le Saint Médard" qui partage des saveurs d'amande et de fruits confits, on dirait une pâtisserie ancienne qui rappelle des émotions de jeunesse : sublime ! Ou bien les "douceurs thouarsaises" : dans un doux biscuit breton moelleux se cache une pâte de fruit au goût de melon. Avec un verre de Duhomard, en bonne compagnie, le plaisir est subtil.
Les chanceux habitent en Thouarsais !
Mon cerveau est peinard. Il n'en fait qu'à sa tête. Pépère dans sa boite il bouffe gras et sucré. Il dit : "gratte moi la tête". Et hop la main obéit.
Sans blague le cerveau est une grosse feignasse. Mais il n'a peur de rien. La preuve, ce que j'écris c'est sous contrôle.
Des fois il dit "buvons !" et je picole ... allez expliquer cela au contrôle d'alcoolémie !
Pas facile de dire NON à son cerveau. Il faut qu'il soit d'accord.
Je crois vous l'avoir déjà dit, avant d'être humain, j'étais chien. Je m'appelais "Hasard", naturellement je n'avais pour les chats qu'une passion : les chasser. Un jour dans le jardin je suis tombé sur lui. Il boitait, il était borgne, il avait une balafre sur la babine. Il crevait de faim. Je n'ai pas eu le coeur de lui courir après. C'était un vieux combattant. Il fut accueilli chez nous et baptisé "Faisbienleschoses". Ce qui permettait au boss de ricaner : " je vous présente le chien Hasard et le chat Faisbienleschoses". Chien et chat devinrent copains comme cochons. En avons-nous passé des heures délicieuses au coin du feu ... Et puis le chat c'est peu a peu évaporé, il est devenu transparent, il m' a souri et il est parti mourir dehors en chat libre. Depuis je regarde les chats d'un autre oeil.