C'est une coïncidence qui disait bizarrement :
"le hasard, ce n'est pas de ma faute " !!!
(Balthazar Forcalquier)
samedi 31 décembre 2016
vendredi 30 décembre 2016
L'aphorisme de la semaine
Un compte à rebours c'est comme avancer à reculons,
ou bien mettre le futur derrière soi.
(Balthazar Forcalquier)
ou bien mettre le futur derrière soi.
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 29 décembre 2016
mercredi 28 décembre 2016
Pourquoi pas un boulevard ?
A Saint-Jouin-de-Marnes près de Thouars : l'impasse du haha. Comme si le rire n'aboutissait à rien.
Moi je serais maire de Saint-Jouin-de-Marnes ( haha !) j'en ferai une avenue, mieux : un boulevard !
Quand les enfants disent pourquoi ?pourquoi ?pourquoi ?pourquoi ?pourquoi ?pourquoi ?pourquoi ?pourquoi ?
Pourquoi ne peut pas casser un plat d'un marteau?
Pourquoi oh pourquoi oh pourquoi ?!
Parce que un marteau est une tête dure.
Au revoir au revoir au revoir.
Pourquoi , oh pourquoi, oh pourquoi, oh, pourquoi?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
parce que parce parce que parce
Au revoir au revoir au revoir
Pourquoi ne peut pas un oiseau manger un éléphant?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
parce que l'éléphant a une jolie peau dure.
Goodby au revoir au revoir.
Pourquoi ne ' t une souris manger un tramway?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
Parce que l'estomac d'une souris ne pourrait jamais obtenir assez grand pour contenir un tramway.
au revoir au revoir au revoir.
Pourquoi une corne faire de la musique?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
Parce que la corne-blower il souffle.
au revoir au revoir au revoir
Pourquoi une vache boire de l'eau?
Dis-moi pourquoi n pourquoi?
Parce que la vache a soif, tout comme vous ou moi ou quelqu'un d'autre.
Goodye au revoir au revoir.
Pourquoi ne répondez-vous pas à mes questions?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
Parce que je ne connais pas les réponses.
Goodby au revoir au revoir.
que faire le propriétaire prendre de l'argent?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
Je ne sais pas moi-même.
au revoir au revoir au revoir.
Pourquoi il n'y a pas de sous pour la crème glacée
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
Vous mettez toutes les pièces de monnaie dans le téléphone.
au revoir au revoir au revoir.
Pourquoi ne 't un lapin chasser un aigle?
Dis-moi pourquoi, oh pourquoi?
Parce que le dernier lapin qui a sorti et chassé après un aigle ne venait pas
out si bon et voilà pourquoi lapins ne chassent pas après les aigles qui est tout ce que je
savoir sur les lapins et les aigles?
parce que parce parce que.
Pourquoi pas mon grand-père ma grand-mère?
Pourquoi , oh pourquoi, oh pourquoi?
même raison que votre père est pas votre maman.
au revoir au revoir au revoir.
Pourquoi ne pouvait pas le coup de vent arrière?
Pourquoi, oh pourquoi, oh pourquoi?
Parce que cela pourrait se retourner et blesser quelqu'un et si elle
blesser quelqu'un ce serait continuer à blesser leur
au revoir au revoir au revoir.
mardi 27 décembre 2016
A Thouars l'amour n'est pas cadenassé
A Paris le pont des arts croule sous les cadenas des amoureux qui se lient le temps de jeter la clef à l'eau.
Sur la passerelle voisine du moulin de Crevant à Thouars,
ce genre d'amoureux est beaucoup plus rares... On en compte deux ( et si ça se trouve ils sont de Bressuire !)
A Thouars on s'aime sans cadenas, en toute liberté.
lundi 26 décembre 2016
conte de Noël : le curé était un chic type
dessin : Louie Travis |
L'abbé Bi était un honnête homme. Il subissait certainement des tourments dans la solitude de ses nuits. Il plaisait aux femmes. Oh non il n'était pas beau. Mais ses oreilles de poisson captait les nuances les plus fines, les inflexions qui basculent... Oui il savait tous les secrets du village, les plus candides comme les plus inavouables. Cela le faisait pleurer le soir dans sa chambre vide. Il pleurait parce qu'il partageait les chagrins. Les chagrins partagés ne sont pas plus légers, mais ... bizarrement ... ils sont moins lourds.
Bref ! L'abbé Bi était un chic type. Et cela se sut.
Un soir de Noël, soudain, son église fut pleine. Il neigeait dehors. Son église débordait de fidèles et d'enfants. Il vit arriver avec angoisse le moment de la communion.
D'ordinaire avec 40 hosties dans le ciboire il avait du corps du Christ en rab. Comme c'était Noël il avait anticipé. Il avait préparé 52 hosties. Mais ils étaient 200 ce soir-là ! Il n'en aurait jamais pour tous. Le maire et sa femme, et le notaire et sa femme, et le boucher et sa femme et tous ces bourgeois et leur femme passeraient les premiers ... Et les pauvres n'auraient rien. Ils avaient l'habitude, certes ; mais c'était le soir de Noël.
Alors l'abbé Bi retarda le moment crucial. Il fit une longue et flamboyante homélie qui parlait du partage et de l'amour de Jésus. Le maire regardait l'heure : 1 h !
Et puis il chercha dans l'évangile des versets nouveaux. Il y en avait dont on ne parlait jamais :
"la Vérité rend libre " (St-Jean Ch 8, V 32) . Le notaire regarda sa montre : 2 h, jamais une messe n'avait duré si longtemps. Le maire et le notaire soupirèrent, leur femme s'assoupissaient. L'abbé Bi puisa dans l'impossible : Luc ch 19 V 27 : " quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je régne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi". C'en fut : trop le maire, le notaire, le boucher, le boulanger, le marchand de chapeaux, l'huissier, le libraire, et tous les autres, et leur femme ; tous quittèrent l'église. Il était 3 h du matin. Alors ceux qui étaient restés - parce que dans l'église il faisait chaud - purent communier. Et savez-vous ? 12 hosties restèrent .
Je ne moque pas de vous
L'ami Bert est mort, il avait trop bu
Catch a boat to England, baby
Prends un bateau pour l'Angleterre, bébé
Maybe to Spain
Peut-être en Espagne
Wherever I have gone
Partout où je suis allé
Wherever I've been and gone
Partout où je suis parti et revenu
Wherever I have gone, the blues run the game
Partout où je suis allé, le blues lance le jeu
Send out for whiskey, baby
Envoie le whisky, bébé
Send out for gin
Envoie le gin
Me and room service, baby
Moi et le service de chambre, bébé
Me and room service, honey
Moi et le service de chambre, chérie
Me and room service, well we're living like a sin
Moi et le service de chambre, nous vivons dans le péché
When I'm not drinking, baby
Quand je ne bois pas, bébé
You are on my mind
Tu es dans mon esprit
When I'm not sleeping
Quand je ne dors pas
When I'm not sleeping
Quand je ne dors pas
When I'm not sleeping, well you know, you`ll find me crying
Quand je ne dors pas, tu le sais bien, tu me trouveras en train de pleurer
instrumental
Catch a boat to England, baby
Prends un bateau pour l'Angleterre, bébé
Maybe to Spain
Peut-être en Espagne
Wherever I have gone
Partout où je suis allé
Wherever I've been and gone
Partout où je suis parti et revenu
Wherever I have gone, the blues run the game
Partout où je suis allé, le blues lance le jeu
Prends un bateau pour l'Angleterre, bébé
Maybe to Spain
Peut-être en Espagne
Wherever I have gone
Partout où je suis allé
Wherever I've been and gone
Partout où je suis parti et revenu
Wherever I have gone, the blues run the game
Partout où je suis allé, le blues lance le jeu
La version de Nick, Nick Drake
dimanche 25 décembre 2016
Le monde change, en voici une nouvelle preuve
Il s'agit là d'un phénomène assez rare observé il y a peu à Saint Généroux, à deux pas de Thouars. Un mur a soudain poussé et dans sa croissance folle a mangé une croix de pierre qui avait eu la mauvaise idée de croître là.
Une poubelle toute proche s'en est mieux sortie. Faut-il voir là une nouvelle preuve de la perte d'influence du spirituel dans notre société de consommation ? Nous ne trancherons pas. Laissons à chacun le soin de méditer en cette période pourtant encline à fêter la naissance d'un divin bébé. Alors que le père Noël est une invention récente et purement mercantile.
Je dis ça mais j'aime recevoir des cadeaux ...
samedi 24 décembre 2016
La phrase romanesque
Vous n'avez pas le temps de lire. La phrase romanesque est là pour vous aider. Elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout le long de la semaine !
Vends confessionnal d'occasion
peu servi.
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 23 décembre 2016
jeudi 22 décembre 2016
mercredi 21 décembre 2016
En ce temps fantasque
En ce temps là j'étais, comment dire, fantasque. Je ne portais pas de cravate alors, et les consuls ne m'invitaient pas à prendre le thé.
En ce temps là ma philosophie du "rienafouting"* était tout juste aboutie et j'exerçais ses quatre principes entre deux ivresses. La liberté a des saveurs corsées parfois.
J'avais des ami(e)s précieu(ses)x. On riait souvent de mon cancer choyé comme un enfant capricieux mais doué.
En ce temps là, donc j'avais opté pour la louche en guise de couvre-chef.
*- ne pas faire semblant (comme la framboise)
- les efforts accomplis doivent construire et non abîmer
(comme le tuteur du jeune arbre).
- faire plaisir devient une inclination naturelle sans contrainte
(comme le germe qui se dirige vers le soleil).
- le "lâcher prise" est l'objectif final cependant que l'idéal est la "non-dualité"
(comme le bébé qui tète
En ce temps là ma philosophie du "rienafouting"* était tout juste aboutie et j'exerçais ses quatre principes entre deux ivresses. La liberté a des saveurs corsées parfois.
J'avais des ami(e)s précieu(ses)x. On riait souvent de mon cancer choyé comme un enfant capricieux mais doué.
En ce temps là, donc j'avais opté pour la louche en guise de couvre-chef.
*- ne pas faire semblant (comme la framboise)
- les efforts accomplis doivent construire et non abîmer
(comme le tuteur du jeune arbre).
- faire plaisir devient une inclination naturelle sans contrainte
(comme le germe qui se dirige vers le soleil).
- le "lâcher prise" est l'objectif final cependant que l'idéal est la "non-dualité"
(comme le bébé qui tète
mardi 20 décembre 2016
Et personne ne dit rien !
L'autre jour je vais chez le médecin
On me fait asseoir sur cette petite chaise
Et le toubib lui va s'asseoir sur son très moelleux, très confortable, très douillet fauteuil !
On me fait asseoir sur cette petite chaise
Et le toubib lui va s'asseoir sur son très moelleux, très confortable, très douillet fauteuil !
moi je dis : y a quelque chose qui ne va pas.
Bon j'ai rien dit, il devait me faire une piqûre.
Mais quand même !
lundi 19 décembre 2016
Pour sortir des sentiers battus
Faire plaisir et acheter sans tarder :
Avec plein de dessins
Et plein de suspens !
Et des bouteilles rares !
Et quelques royales ivresses !
Et de l'impertinence !
Et de l'émotion !
Quelques larmes aussi !
Bref la vie ! La vraie !
En vente chez le libraire d'abord
et si vous n'en avez plus dans votre ville,
reste le collectif des indépendants
Et si vraiment vous voulez
reste Amazon
ou la FNAC
dimanche 18 décembre 2016
Sainte Marie-Marguerite des Anges
Sainte Marie-Marguerite des Anges dont la vie de moniale fut un calvaire volontaire. Elle n'était que douleurs acceptées avec reconnaissance. Au moment de mourir elle voulut que son corps ne soit pas enterré mais qu'il devienne de l'huile pour rejoindre les veilleuse et qu'elle puisse continuer à se consumer en prière auprès du tabernacle. Ce qui fut fait, on recueillit ainsi 12 fioles d'huile !!!
Ben ça, entre nous, ça m'en bouche un coin !
Vécut aussi Sainte Marguerite Marie Alacoque, oui Alacoque comme les oeufs...
samedi 17 décembre 2016
La phrase romanesque
Vous n'avez pas le temps de lire. La phrase romanesque est là pour vous aider. Elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout le long de la semaine !
Je veux bien donner mes organes après ma mort, mais pas mes oreilles ; elles ont entendu trop de bêtises et pas assez de mots d'amour.
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 16 décembre 2016
L'aphorisme de la semaine
Les dictateurs sont plus inquiets qu'heureux,
alors à quoi ça sert ?
(Balthazar Forcalquier)
alors à quoi ça sert ?
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 15 décembre 2016
mercredi 14 décembre 2016
La très étonnante histoire d'Igor Ribouchiev (3 suite et fin)
Igor d'après Louie Travis |
Devenu chiffonnier aguerri et reconnu par ses pairs, Igor Ribouchiev se recycla dans la collecte des chiffons. C'était un rude labeur. A l'époque l'industrie du papier avait grand besoin des tissus jetés. Le vieux mouchoir déchiré, le cotillon usagé, l'étoffe en lambeau partaient dans les usines des bords de l'eau.
Après triage, les chiffons filaient au lissage où l'on retirait les boutons, les agraphes, puis au "dérempoir" où le chiffon était haché menu avant de tremper longtemps dans l'eau. Sur ces beaux papiers les écrivains et les poètes écriraient. Et parfois entre deux sonnets, noyé dans la page apparaîtrait un minuscule morceau de jupon.
C'est donc ainsi qu'Igor Ribouchiev collecta des tonnes de chiffons et qu'il se mit à lire, pour voir d'abord à quoi pouvait bien servir ces masses de nippes qui usaient ses muscles. Avec ses quatre yeux il lisait deux fois plus vite. Il lut tout : les encyclopédies, les romans, les dictionnaires, les annuaires, les poésies bien sûr, les almanachs, les brochures à cinq sous, même quelques libelles anarchistes (sous le manteau), les anthologies, de minces analectes, d'épais miscellanées, des sottisiers, d'abondantes chrestomathies et bien sûr tous les textes sacrés.
( A suivre)
Il refermait son cent douze millième volume quand la vie changea. En effet René-Antoine Ferchault de Réaumur avait bien imaginé que l'on pusse faire du papier avec de la fibre de bois, il avait en effet examiné avec soin le labeur de guêpes qui construisaient leur nid ; mais c'est l'Allemand Friedrich Gottlob Keller qui mit au point le procédé industriel. Dès lors le chiffonnier fut condamné, la forêt vint dévorer son humble industrie. Plus personne n'avait besoin de chiffon !
Igor Ribouchiev avait tellement étudié qu'il quitta sans regret son vieux métier et passa avec brio tous les examens de l'université, rédigea soixante douze thèses, cumula les titres de docteurs, et se spécialisa enfin dans l'étude des idiomes. C'est en partie grâce à lui qu' "A" et moi-même avons tenté de bâtir une nouvelle langue ( voir le conte express de lundi dernier http://sapristi-balthazar.blogspot.fr/2016/12/pas-facile-dinventer-une-langue.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+SapristiBalthazar+(Sapristi+Balthazar)).
Igor est enterré au père Lachaise, non loin du mur des fédérés où l'on célèbre aujourd'hui encore la mémoire des camarades de la Commune fusillés lors des journées sanglantes
Plus personne ne vient fleurir sa tombe, sauf nous qui mettons quatre fleurs chaque 4 du mois d'avril.
FIN
mardi 13 décembre 2016
La très étonnante histoire d'Igor Ribouchiev (2)
Igor d'après Louie Travis |
A huit ans, et avec ses quatre yeux, Igor Ribouchiev devint chiffonnier. Ce n'est pas un luxe d'avoir deux paires d'yeux quand on fouille les ordures.
Équipé de son crochet, de sa hotte et de sa lanterne, il arpenta les rue de Paris la nuit. Le chiffonnier grattait les tas d'ordures au coin des bornes, car c'est là qu'on déposait les immondices et les nouveaux nés ainsi qu'on a déjà dit ici et hier.
Depuis toujours il en était ainsi, et seule la pâte à papier et l'invention d'une boîte appelé poubelle sonnèrent le glas de cette fantasque profession. Car c'était bien un métier que celui-ci. Un métier de flâneur et d'homme libre. Le chiffonnier habile gagnait plus qu'un ouvrier, et s'il était malin il pouvait même faire fortune. Pas de contremaître, pas de patrons, pas d'horaires ! La liberté GRANDE comme disait l'autre.
Le verre brisé était refondu, le métal aussi bien sûr, les peaux des chiens, chats et rats crevés étaient tannés, les os des carcasses étaient cuits et broyés pour servir de filtre ( c'est ainsi qu'on blanchissait le sucre), les cheveux étaient revendus aux perruquiers. La chiffe avait même sa bourse rue Mouffetard !
Igor fut un expert du verre brisé, ces quatre yeux faisaient merveille dans cet exercice délicat qu'est la collecte sous la lune.
Il récupéra une redingote et même un noeud papillon. Sans mentir vous l'auriez croisé dans la rue, n'eussent été ses quatre yeux, vous ne vous seriez pas retourné.
Dessin Louie Travis.
Il tenta bien de changer de travail car les longues déambulations dans les rues obscures usaient son grand corps. Comme on sait il est plus difficile de se pencher quand on est grand.
Il tenta de devenir fabriquant de joujoux à trois sous.
Dans les boîtes de sardines et les chutes de cercueil il taillait ces petites merveilles qui faisaient la joie des bambins pauvres .
Mais l'air des rues, le remugle des coupe-gorge, le calme de minuit, les collègues chiffonniers railleurs au grand cœur lui manquaient. Alors il reprit la chiffe et s'orienta vers le pur chiffon.
(A suivre)
lundi 12 décembre 2016
La très étonnante histoire d'Igor Ribouchiev (1)
Igor d'après Louie Travis |
Nous avons ici même évoqué le souvenir du Dr Ribouchiev ( voir hier le conte express "pas facile d'inventer une langue"http://sapristi-balthazar.blogspot.fr/2016/12/pas-facile-dinventer-une-langue.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+SapristiBalthazar+(Sapristi+Balthazar)). Voilà qui a réveillé bien des réminiscences dans ma mémoire ; et la trajectoire étonnante d'Igor Ribouchiev mérite d'être contée.
Igor était né - comme on disait à l'époque - au coin d'une borne.
Les bornes dans le Paris de cette époque étaient nombreuses, elles protégeaient les façades des chocs des charrois et énormes voitures qui arrivaient dans les rues à un train d'enfer sous les hurlements des cochers et les protestations des passants souvent heurtés : os brisés, pieds écrasés, au mieux une luxation.
On déposait là deux choses : les ordures et les nouveaux nés.
Igor était venu au monde avec quatre yeux. Autant dire que sa vie s'annonçait un peu compliquée en dépit de ces regards doux qui illuminèrent toute sa vie son gracieux visage.
Il fut recueilli par la famille Ribouchiev et fut employé comme domestique dès qu'il sut marcher.
Dessin Louie Travisl |
Que pouvait faire un enfant de huit ans dans Paris à cette époque ? Vivre dans le ventre d'une statue d'éléphant comme le raconte Victor Hugo dans "les Misérables" ?
Certes non, la vie d'Igor si elle fut romanesque ne fut pas un roman ( A Suivre)
dimanche 11 décembre 2016
Pas facile d'inventer une langue
"La langue des peuples premiers est complexe et riche parce qu'ils passent leur vie à parler toute la journée. Ils n'ont pas de chefs qui leur interdisent de parler pour être plus rentables à l'usine. Ils ne passent pas leur journée à faire des choses inutiles ou futiles mais à vivre, tout simplement. "
Voilà ce que disait "A", et elle avait raison. Nous décidâmes donc d'inventer une langue de pur plaisir, et pour cela nous fîmes appel à un grand linguiste, philologue réputé expert en étude synchronique : le Dr Ribouchiev.
Le Dr Ribouchiev , une encre de Travis Louie |
Nous avons travaillé plusieurs décennies à ce nouveau projet. Hélas il n'avançait pas vite parce que chaque nom, chaque verbe était sujet à mille controverses ( certes charmantes mais épuisantes) et d'infinies discussions ( certes savantes mais épuisantes). Autant dire que nous étions encore loin d'aborder la grammaire ( certes complexe et donc épuisante) !
Nous avons donc abandonné, d'ailleurs Emile Ribouchiev mourut d'épuisement dans la foulée.
Notre étude n'a produit que sept mots.
"Amiltre" : sieste.
"Vloum" : aimer.
"Niftruc" : sourire.
"Alala" : secret.
" Foultroum" : pente.
"Amilvarine" : coussin.
" Chnik" : oui.
Cela commençait bien pourtant, on n'a pas eu le temps de s'occuper du mot "dommage".
Voilà c'est tout !
samedi 10 décembre 2016
La phrase romanesque
Vous n'avez pas le temps de lire. La phrase romanesque est là pour vous aider. Elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout le long de la semaine !
Je suis un puzzle, mais je constate attristé qu'il manque des pièces !
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 9 décembre 2016
L'aphorisme de la semaine
Quels sont les frais de déplacement d'un spermatozoïde ?
( Balthazar Forcalquier)
jeudi 8 décembre 2016
mercredi 7 décembre 2016
Dans la ville de Poupoucouac , le maire était un chic type qui faisait honneur aux banquets et aux comices. Certes ses discours étaient un peu ampoulés ... Mais on lui pardonnait tant sa bonhomie était franche. On ne lui connaissait aucune aventure galante, aucun ennemi déclaré. Aussi tous furent bien affligés et bouleversés quand on retrouva son corps dans le bas du jardin public. Il avait reçu une décharge de chevrotine dans la poitrine et il avait été amputé de sa corne !
"Les criminels sont quand même de bien curieuses personnes !" dit la charcutière Odette Grasdouble, laquelle ressemblait curieusement à un hippopotame, une femelle bien sûr.
Voilà c'est tout !
"Les criminels sont quand même de bien curieuses personnes !" dit la charcutière Odette Grasdouble, laquelle ressemblait curieusement à un hippopotame, une femelle bien sûr.
Bien plus tard sur un site de vente japonais on retrouva sa corne, elle était reconnaissable elle avait un grain de beauté à sa base. Elle était mise à prix : 47102410365,12 vilcrabises( monnaie locale) ce qui était une fortune.
Voilà c'est tout !
dessin de Travis Louie
mardi 6 décembre 2016
Un triste histoire
Dessin de Travis Louie |
ის იყო ლამაზი, მაგრამ იგი დაიბადა გარეშე ცხვირი. შრომით იგი გახდა სომელიეთა. მან ვერ გაიხსენა არომატით gribouse წვენი, მაგრამ მან ვერ გეტყვით, ფერი ... მაგრამ არა მისი გემო ან იმიტომ, რომ მას არ ჰქონდა ცხვირი და, როდესაც ერთი არ სუნი n არ აქვს გემო. როგორც ჩვენ წარმოგვიდგენია მას არ მუშაობს, უნარები შეზღუდული იყო. ასე რომ, ის შეედინება ალკოჰოლიზმი. რომ არ აქვს მნიშვნელობა, რადგან, მისი პლანეტის, ლამაზი Schniasse, მართვის გარეშე ალკოჰოლის ზემოქმედების იყო შემამსუბუქებელი გარემოება
Pour la traduction ( Gerogien en français) il suffit de copier, coller et aller chercher un traducteur automatique : https://translate.google.fr/
lundi 5 décembre 2016
Deux mal élevés
Dans la gracieuse vallée de Bougnaf une ferme coquette est assoupie dans l'épaulement d'une molle colline. Mais il ne faut pas aller par là. Deux frères y habitent. Ils sont mal élevés et ne respectent rien.
Ils inventent même des insultes comme : " grosse vache" (pour les filles) ou pire encore " petite couille" ( pour les gars). On se demande où ils vont chercher tout cela : ils n'ont pas la télé ni la radio.
Evidemment ils sont célibataires. Quand on est siamois et mal embouchés il n'est pas aisé de trouver chaussure à ses pieds. Même des chaussures dépareillées.
Voilà c'est tout.
Ils inventent même des insultes comme : " grosse vache" (pour les filles) ou pire encore " petite couille" ( pour les gars). On se demande où ils vont chercher tout cela : ils n'ont pas la télé ni la radio.
Evidemment ils sont célibataires. Quand on est siamois et mal embouchés il n'est pas aisé de trouver chaussure à ses pieds. Même des chaussures dépareillées.
Voilà c'est tout.
Dessin de Travis Louie. |
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