Les chanceux habitent à Thouars !
Les chanceux habitent à Thouars !
A peine débarqués en Irlande il se met à pleuvoir. Tant pis nous sommes heureux. Nous sonnons à la première porte. En langue anglaise nous demandons au monsieur qui ouvre s'il pouvait remplir nos gourdes d'eau. De belles gourdes à l'ancienne, en cuir, achetées au "Vieux Campeurs" à Paris. L'homme est intrigué par elles. Il accepte. Nous attendons sur le seuil. De retour il nous demande si nous sommes allemands. Non, non, nous sommes français. Alors il ouvre grand sa porte et, avec un large sourire, nous invite à boire un thé. C'est charmant. Nous bavardons, nous disons que nous sommes des voyageurs sans but. Il aime bien. Pour le remercier nous allons chercher la bouteille d'anisette que nous avions achetée en France pour faire goûter à nos hôtes de passage. Il est ravi. Il trempe ses lèvres. A l'évidence il n'aime pas, mais il dit aimablement "lovely", et il pousse son verre plein sur la toile cirée.
Délicieux irlandais qui furent tous avenants et curieux. Comme ce joueur de Uilleann pipe, marin fraîchement revenu de pêche, que nous avons réveillé un matin et qui a bien voulu jouer pour nous après s'être longuement étiré.
![]() |
Simca 1000 |
Nous arrivions de l'Ecosse longtemps arpentée. Nous habitions avec mon pote « R » dans une Simca 1000. Des mois durant. Il pleuvait sans cesse. Nous buvions le thé dans la Simca, nous mangions les flocons d'avoine dans la Simca. Nous dormions dans la Simca en accrochant les sièges au plafond et en nous allongeant au fond, le sol formant deux espèces de sarcophages. Nous tentions de pêcher des crabes pour améliorer l'ordinaire. Un jour, pas loin de Galway, la nasse s'est coincée. Je suis descendu dans les rochers, j'ai tenté de dégager le filet. J'ai basculé dans l'eau. C'était l'hiver je portais une épaisse canadienne. Elle a mis des semaines à sécher au chauffage de la Simca. Nous fréquentions les pubs pour enregistrer, avec un magnétophone à bande, les musiciens avec l'idée de faire un disque, un jour. |
J'hésite à prendre le vaccin contre les vaccins ... Sinon il y a le vaccin contre les imbéciles ... mais ce n'est pas pour moi ... si au moins il y avait un vaccin qui permet de gagner au loto ... mais qu'est-ce qu'ils foutent les scientifiques ?
Moi je dis ça, je dis rien, bon je file prendre mon traitement.
Pas le temps de lire ? Pas de tracas ! La phrase romanesque est là !
Il m'a fallu longtemps pour savoir que tout était possible, lorsque je l'ai su enfin ... c'était trop tard, plus rien n'était possible.
( Balthazar Forcalquier)
Un écrivain peut-il user du mot "indescriptible" ?
( Balthazar Forcalquier)
Les chanceux habitent à Thouars !
Comment dissuader les humains qui auraient envie de creuser dans 100.000 ans sur le site d'enfouissement des déchets radioactifs de Bure ? Quel dessin imaginer ? Quel langage utiliser ?
Des scientifiques ont imaginé de créer une espèce de chat qui changerait de couleur sous l'effet des radiations ce qui pourrait alerter les habitants du futur. Le chat étant considéré depuis les Egyptiens comme une sorte d'animal divin.
Un petit film raconte sur YouTube comment cela pourrait se faire.
Cliquer sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=dTJEgVW8Ebk
ou sur France Inter qui relaie le film sur Dailymotion
J'ai demandé à l'intelligence artificielle mais elle n'a aucune imagination et propose des banalités dans le genre "trouver le bon langage".
Le « Canard Enchaîne » a consacré plusieurs articles au projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse). Des déchets radioactifs « à vie longue », de l'ordre de 10 à 100.000 ans. En comparaison les plus anciennes pyramides sont datées de 2.500 ans.
Je me souviens qu'avant Bure il avait été question de stocker ces déchets dans le granit du côté de Neuvy-Bouin ( dans la région de Parthenay). La population s'était soulevée comme en témoigne cette manifestation devant la sous-préfecture en novembre 1988 (voir photo). Le chargé de communication de l'ANDRA ( Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) évoquait une grave question à l'époque : comment dissuader les humains qui auraient envie de creuser là dans 100.000 ans ? Quel dessin imaginer ? Quel langage utiliser ? ( A suivre)
Le monde est tellement incompréhensible que c'est inutile de chercher à le comprendre, en définitive l'ignorance simplifie tout.
( Balthazar Forcalquier)
Les chanceux habitent à Thouars !
Jadis il n'était pas question d'utiliser la locution "par contre" jugée peu littéraire, on préférait "en revanche". Avec le temps de nombreux écrivains réputés l'ont néanmoins diffusée dans leurs œuvres.
Il reste que les usages de "par contre" et "en revanche" sont soumis à une règle. Dans "par contre" on induit une opposition nette : "il est indemne à la suite de l'accident, par contre sa femme boite".
"En revanche" suppose une sorte de meilleure situation : " il boite après l'accident, en revanche sa femme est indemne".
Bon ... on s'en fout un peu, non ?
C'était un matin froid. Il devait être 7 h. De la gelée blanche recouvrait les fougères sur la pente où nous avions pris position depuis deux ou trois heures. Nous étions le groupe « voltigeurs ». Un peu plus bas la route était gelée, sur la gauche à environ 30 m elle effectuait un virage, c'est là qu'avait été installée la mitrailleuse 12.7 du groupe « feu » pour prendre en enfilade la colonne que nous attendions. Pas un bruit. Longtemps. Au bout d'une heure enfin nous avons entendu la rumeur, les pas qui frappent le sol.
Ils sont arrivés en bavardant. Quand la moitié du groupe est passé devant nous j'ai dégoupillé ma grenade j'ai attendu trois secondes et je l'ai lancée. Elle a explosé au beau milieu de la colonne à 2 m au-dessus des têtes, le plâtre a fait un nuage, à côté les camarades ont tiré à blanc avec leur P.M., la mitrailleuse dans le même instant a craché aussi ses balles inoffensives. En moins de dix secondes nous nous étions repliés dans les hauteurs laissant les marcheurs abasourdis. Ce fut une embuscade menée dans les règles de l'art. ( A suivre).
Pas le temps de lire ? La phrase romanesque est là !
Le contorsionniste était très rigide avec ses enfants
(Balthazar Forcalquier)
Les chanceux habitent à Thouars !
J'ai donc pris à droite puisque je venais d'en face et, par voie de conséquence, j'ai fait demi-tour ... ou l'inverse ... j'sais plus. La logique ça fatigue.
Voilà tout
Dire à quelqu'un qu'il est con, c'est faire œuvre utile, par définition il ne peut pas le savoir lui-même.
(Balthazar Forcalquier)
Ne donnez pas votre langue au chat, mangez là ! Une langue farcie d'une grande délicatesse. Certes le goût n'est pas puissant et c'est tant mieux, la texture est d'une belle finesse. On a l'impression d'être le duc de Thouars quand on met cette langue dans sa bouche, pour peu que vous écoutiez en même temps sur votre chaine hifi un menuet joué au luth. Un mets rare que l'on trouve chez le charcutier thouarsais Guéret.
Les chanceux habitent à Thouars !