jeudi 31 octobre 2024

D'un pied à l'autre


Le "pied de biche" la plus vieille association de Thouars (184 ans) destinée uniquement à déguster entre potes du vin blanc et du rosé a fermé ses portes il y a peu. Ce fut un déchirement. Yvan G. a trouvé son jumeau. Cela fait plaisir ! Le pied de biche a trouvé une terre d'accueil. 

Les chanceux habitent en Thouarsais et là où prospèrent les pieds de biche

Le roi n'est pas notre cousin.

mercredi 30 octobre 2024

Mystère

 

Moi je me dis que l'art rupestre est sublime, les formes parfaites, souvent tracées d'un geste précis d'un seul mouvement de la main. On ne dessine pas des chevaux, des mammouths, des antilopes comme ça au doigt levé. Il faut savoir dessiner et cela impose des heures et des heures de gribouillis. Or on ne trouve pas de brouillons. Cela reste pour moi un mystère.

mardi 29 octobre 2024

Qui a vu le vent ?

 


Quand un nuage fait le clown il faut vite en profiter car le vent n'est jamais bien loin. On ne peut pas en vouloir au vent, il a besoin des nuages pour montrer qu'il existe, des nuages, des branches d'arbres et des cheveux des filles. Le vent est une présence constante qu'on n'a jamais vue ! Un copain omniprésent et très discret.


lundi 28 octobre 2024

Traces de Lawrence

 


En 1917 Lawrence d'Arabie fait sauter les trains turcs dans le désert. Il use d'une charge de 900g de dynamite surnommée "Tulip". Les rails ne sautent pas mais se déforment, les locomotives déraillent sans verser. 
Le temps a passé, des trains témoignent peut-être encore de ces aventures. Bien avant, dans sa jeunesse, durant l'été 1908 Lawrence parcourt une partie de la France a vélo pour nourrir sa passion du Moyen-Age. Il passe à Parthenay, Bressuire et Thouars. On le sait par des lettres envoyées régulièrement à sa maman. On ne sait pas si il a aimé Thouars, ce n'était pas le genre à boire du Duhomard qui d'ailleurs est né plus tard en 1922.  Et puis de toute façon un gars doué pour faire  dérailler les trains n'est pas bien vu à Thouars.



dimanche 27 octobre 2024

Vive la modernité

 


C'était un gros labeur que de tailler les brosses à l'époque. Il fallait avoir recours à une main d'œuvre lointaine chère et capricieuse. Heureusement la tondeuse électrique a été inventée et tout fut plus simple et bien moins chère. Bon ... on trouvera toujours des puristes qui préfèrent la récolte à la main quitte à payer une fortune, ils prétendent que le goût est plus fin. Bof ! Et vous qu'en pensez-vous ?

samedi 26 octobre 2024

vendredi 25 octobre 2024

jeudi 24 octobre 2024

J'ai de la chance j'habite en Thouarsais

 


Sur la façade de l'abbaye de Saint-Jouin-de-Marnes on peut voir une statue rarement représentée : une femme qui allaite des serpents. Il se dit que c'est une représentation de la luxure ... et comme par hasard c'est la féminité qui est en cause. On peut y voir une autre représentation, je vous la livre. Dans la gnose le serpent est un animal bienfaisant, c'est lui qui révèle à l'homme que ce monde est la création d'un dieu imparfait. La gnose a été activement combattue par l'église. Bon ... on dit ça, on dit rien, c'est pour causer.

Les chanceux habitent en Thouarsais.

Le roi n'est pas notre cousin.

mercredi 23 octobre 2024

Saveurs rares

 


Un nuage a un goût très fin qui rappelle un voyage lointain et aussi, bizarrement, une saveur d'enfance comme celle de son doudou. N'hésitez pas à tenter l'expérience, mais évitez les nuages d'orages qui donnent mal au ventre et les nuages du type  Tchernobyl qui sont toxiques. 

mardi 22 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (12 et fin)

 

Caroline et Moïse vécurent des belles années (selon eux) imaginant de crimes d'autant plus parfaits que tous deux n'avaient aucun lien personnel avec les cibles. Ils tentaient, souvent avec succès, de laisser un petit indice susceptible d'accuser un proche. Et si les enquêteurs passaient à côté, eh bien tant pis, le dossier finissait dans la poussière des archives.

Caroline et Moïse agissaient pour se désennuyer. Mais les habitudes sont mortelles et l'adrénaline finit par avoir toujours le même goût. Et le ronron s'installa. L'amour s'effilocha. Leur imagination s'émoussa. Et le terrible ennui s'insinua dans les habitudes. Rien de plus pernicieux que la routine. Alors Caroline mit du poison dans le verre de Moïse qui avala son cocktail bleu en toute innocence. Caroline trinqua avec un sourire perfide. Elle ne savait pas que Moïse avait, le matin même, versé un funeste produit dans le café de Caroline. Ils s'empoisonnèrent mutuellement et moururent à dix minutes intervalle. On retrouva chez eux des textes, elle le dénonçait et lui la dénonçait. Ils se ressemblaient tellement !

Le crime parfait n'existe pas 

Ils sont partis dans ce lieu paisible, sans homme ni femme, sans ces pendules qui vous fixent minute après minute, et empilent votre ennui comme on construit de funestes remparts.


FIN POUR DE VRAI


lundi 21 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (11)

 


Moïse était l'un de ces chasseurs riches qui, entre deux safaris, fréquentent les forêts au sud d'Orléans on l'on traque sans peine (et du haut de miradors parfois) des sangliers, des biches et des cerfs dix cors. On vient et l'on repart en hélicoptère après un délicieux repas à base de truffes. «  C'était très simple, j'ai fait croire à un ami chasseur que mon fusil était en réparation. Il m'a prêté l'un des siens. Nous sommes allés chasser en compagnie de fils à papa, comme d'habitude. Je portais de magnifiques gants de pécari. Sous un hallier, un peu à l'écart, j'ai abattu un jeune homme de dix huit ans portant des guêtres de velours. La balle lui traversé le crâne. Il n'a pas souffert. J'ai appelé mon ami au loin, celui qui m'avait prêté le fusil. Il est venu me rejoindre. J'ai joué la panique, l'erreur, le drame. Et comme il s'approchait de moi pour me consoler, j'ai mis le canon sous son menton et j'ai tiré une nouvelle fois. Sa tête a explosé. J'ai mis le fusil entre ses mains, j'ai récupéré celui qu'il portait pour le jeter dans un étang tout proche. Conclusion : il avait tué le jeune homme et s'était suicidé. L'affaire fut vite bouclée, on imagina une histoire de jalousie. »

Caroline était ravie.

(A suivre)



dimanche 20 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (10)

 


Suite possible Caroline se désennuie et trouve l'âme sœur.

 

Revenons à ce moment où Caroline pose sa main sur la vitre du parloir. Elle venue voir Robert avant son exécution ( rappel : « Derrière la vitre du parloir elle posa sa main, Robert put y lire ce message.

« Pauvre nouille c'est moi la criminelle, et merci pour les lingots »

Robert baissa la tête, anéanti, de toute façon elle allait bientôt ne plus lui servir, sa tête.)

Il n'y avait pas de caméra et personne ne sut jamais que Caroline s'était désennuyée. Elle croisa à bord d'un paquebot de luxe en partance pour les îles un gars plutôt beau gosse avec une balafre ce qui lui donnait un air mystérieux et charmant. Ce fut le coup de foudre. Et comme le hasard ne fait rien sans coïncidence, une nuit de tendresse elle lui confia son secret. Alors il sourit et avec un regard plein d'amour l'embrassa voluptueusement. Puis il murmura : moi aussi je suis un tueur de circonstance, comme ça, pour passer le temps. Il s'appelait Moïse. D'une belle voix grave et avec un sourire charmeur il lui murmura son secret à l'oreille.

Moïse était riche de naissance et il s'ennuyait, alors il entreprit de tuer pour se délasser. « Comme toi mon amour pour pimenté mon quotidien. Au début, j'ai tué deux personnes un jour en Sologne ».

(A suivre)

samedi 19 octobre 2024

La phrase romanesque

Je mange volontiers mes mots, surtout ceux qui évoquent la pâtisserie. 

(Balthazar Forcalquier)



vendredi 18 octobre 2024

jeudi 17 octobre 2024

J'ai de la chance j'habite à Thouars

 

(Photo Sébastien Bertin)
 Comme on sait un petit gars irlandais, barbu et coquin, ( on l'appelle leprechaun ) habillé en vert conserve un magot dans un chaudron caché au pied d'un arc en ciel.

Ici tout est pittoresque. Même un arc en ciel devient un spectacle divertissant. Et bien sûr au fond de la rue on trouve un trésor : le centre de Thouars.

Les chanceux habitent en  Thouarsais  !

Le roi n'est pas notre cousin.

mercredi 16 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (9)

 


Caroline avait vendu à un négociant en or la moitié des lingots de la vieille. Elle repartit avec une valise pleine de gros billet. Elle s'offrit un abonnement à vie pour des croisières lointaines en première classe. Chaque soir elle buvait un cocktail de couleur bleue en compagnie d'un capitaine toujours charmant

Caroline se réveilla, elle avait rêvé merveilleusement de son avenir, mais la réalité était moins douce. Une clef manœuvra la serrure de sa cellule. On venait la chercher pour lui passer un nœud coulant autour du cou. Caroline avait commis une erreur aux effets considérables. L'ennui serait bientôt chassé à vie.


En appuyant sa main sur la vitre du parloir, elle n'avait pas imaginé une seconde qu'une caméra filmait les entretiens des visites en prison. Pas de micro (les conversations restaient privées) mais les gardiens surveillaient que rien ne passe du côté des geôles. Ils avaient lu le message. Une perquisition à son domicile permit de retrouver une partie des lingots. Robert fut libéré avec des excuses et une petite indemnité. Un journaliste vint le voir pour écrire son histoire. Le livre eut beaucoup de succès et fit la fortune de ce bon Robert. Chaque soir, à bord d'un bateau de luxe, il buvait un cocktail de couleur bleue en belle compagnie.


Ce dernier épisode a été écrit pour que la morale soit sauve. Mais on peut très bien ne pas en tenir compte, le lecteur est libre de ses choix.

FIN ( lundi une suite possible)


mardi 15 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (8)

 




Au fil de protestations effrayées et vaines, Robert tenta de se défendre stupidement :

  • « Mais je suis innocent. Pour le prouver allez voir dans la cave de la mamie, il y a une caisse de vin pleine de lingots … Si c'était moi le tueur je les aurais pris . »

Justement l'or n'y était plus !

Tout cela mena Robert au tribunal «  ne niez pas grondait l'avocat général, on a trouvé une enveloppe à votre nom perdue dans le jardin de la victime lors de votre fuite, et son sang sur votre cravate, dans votre poubelle . Et comme par hasard rien dans la cave !» Le tribunal conduisit Robert vers l'échafaud.

Avant qu'il soit pendu, Caroline obtint l'autorisation de lui rendre visite. Un crime parfait mérite toujours d'être connu. Derrière la vitre du parloir elle posa sa main, Robert put y lire ce message.

« Pauvre nouille c'est moi la criminelle, et merci pour les lingots »

Robert baissa la tête, anéanti, de toute façon elle allait bientôt ne plus lui servir, sa tête.

(A suivre)

lundi 14 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (7)

 

Le lendemain, un mercredi, le petit-fils de la vieille passa comme chaque semaine ( le même jour, à la même heure) faire une bise à la rombière. Il investissait dans l'avenir, se disant qu'un bécot hebdomadaire, lui ouvrirait peut-être un jour la voie de la fortune en héritage … allez savoir, des fois que la marâtre le couche dans son testament.

Il découvrit le crime, la gorge tailladée, le sang plein les draps. Il appela les pompiers et la police. L'enquête fut rondement menée. On trouva devant la porte de la victime l'enveloppe avec l'adresse du présumé meurtrier. On débarqua chez Robert, on fouilla son domicile de la cave au grenier. Un inspecteur au nez fin se pencha sur la poubelle de la maison où il trouva, sous des pots de yaourt vides et des emballages de jambon, une cravate pleine de sang. Le laboratoire releva sur la cravate l'ADN de Robert et celui du sang de la victime.

( A suivre)

dimanche 13 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (6)

 


Caroline ne s'ennuyait plus du tout. Elle peaufina son projet et passa à l'acte.

Une nuit sans lune, c'était un mardi à deux heures du matin, équipée d'une pince monseigneur elle força sans bruit la porte de la vieille dame revêche qui ronflait si fort qu'on l'entendait derrière les volets. Caroline accomplit alors ce qui occupait son imagination depuis des mois. Elle égorgea la vieille qui mourut alors qu'elle se rêvait jeune dans un hôtel de luxe buvant un cocktail de couleur bleue. Avec ses gants de caoutchouc Caroline sortit la cravate de sa boite et l'aspergea avec le sang de la malheureuse victime. Puis elle glissa la cravate dans un sac en plastique. Elle passa par la cave et récupéra les lingots d'or exactement où Robert avait dit les avoir trouvés. En repoussant la porte derrière elle, elle laissa tomber dans le jardin l'enveloppe froissée qui portait le nom de Robert.

(A suivre)



samedi 12 octobre 2024

La phrase romanesque

 


Il ne faut pas croire un mot de ce que je dis ... même quand je dis cela !

(Balthazar Forcalquier)


vendredi 11 octobre 2024

jeudi 10 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (5)

 


Robert rapporta le lendemain la boite dans laquelle avait été pliée la cravate offerte.

_ « Je l'ai portée longtemps comme tu m'as dit, elle est un peu froissée, je ne l'ai pas repassée. Je voudrais une anguille piégée dans une nasse si tu peux broder cela.»

_ « C'est parfait » répondit Caroline avec un petit sourire en coin. « Elle ajouta, au fait tu vas toujours rendre visite à la grand-mère au bout de la rue ? »

_ « Oui toutes les semaines, elle n'est pas commode mais je crois qu'elle m'aime bien. »

_ « On raconte qu'elle est riche. »

_ « Chut, ne le répète pas mais c'est vrai. Un jour qu'elle m'a demandé de remonter une bouteille de sa cave où il y a un foutoir sans nom, j'ai renversé une caisse de Nicolas Reau … dedans il y avait six lingots d'or. J'ai tout remis en place. Chut ne le dis à personne. »

En souriant Caroline répondit

_ « Je serai muette comme une tombe. »

( A suivre lundi )



J'ai de la chance j'habite en Thouarsais

 

A Saint-Jean-de-Thouars, le Thouet est tendre et coquin, il caresse les berges gentiment avec volupté. Un grand monsieur vient de temps en temps avec un tout petit chien jeter sur la berge des morceaux de pain et du maïs. Il dépose ses cadeaux et repart sans un mot. Les canards sont  épatés. Tout est simple et sans manière. C'est très gentil, et très doux.

Les chanceux habitent en  Thouarsais  !

Le roi n'est pas notre cousin.

mercredi 9 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (4)

 




Il retira le papier cadeau, la cravate était belle dans sa boîte, l'étoffe était en fausse soie blanche. Impeccable ! Il était heureux.

Caroline présenta son projet

« Quand tu seras chez toi, tu ouvriras la boite et tu porteras ta cravate, longtemps dans ta maison, même au lit. Ensuite, quand elle sera bien faite à ton cou, tu la remettras dans sa boite et tu me la rapporteras, je te broderai dessus le motif que tu auras choisi : un poisson, un papillon, un oiseau … ce que tu veux, réfléchis. »

Robert était aux anges.

Pendant plusieurs semaines Caroline se leva très tôt pour aller fouiller dans l'obscurité la poubelle de Robert avant le passage de la benne. Un jour enfin elle trouva sous ses gants de caoutchouc ce qu'elle convoitait : une enveloppe avec dessus, naturellement, l'adresse de Robert.

( A suivre )



mardi 8 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (3)

 


Au bout de quelques jours une idée noire s'installa et prospéra dans son esprit. Très vite elle retrouva son dynamisme.

Voilà cette singulière histoire :

Caroline avait un voisin gentil, solitaire comme elle, mais totalement dénué de charme. A part raconter sa dernière partie de pêche, ou le changement d'une roue sur son auto, Robert n'avait jamais rien à dire.

La cible ce serait lui : Robert.

Elle l'invita à un apéro. Robert accepta avec joie, c'était son anniversaire. Caroline lui avait préparé un gentil cadeau : une cravate. Bon … ce présent était original parce que Robert, cantonnier, avait rarement l'occasion de porter une cravate.

( A suivre)


lundi 7 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (2)



Ses collègues des autres services se demandaient comment cela devait être chez elle. « Parfait », «  super impeccable » , « même la poussière doit être rangée » ajoutait en riant le secrétaire général. Ces qualités effrayaient les garçons qui redoutaient de courtiser une fille aussi parfaite : «  je suis sûr que chez elle il y a plusieurs paires de pantoufles selon l'usage dans chacune des pièces … Si cela se trouve elle a même une paire de pantoufles exclusivement vouée au lit ! »

Caroline était donc seule, très seule.

Si elle était parvenue à chasser l'ennui jusqu’alors dans les moindres recoins de sa vie, un beau jour, tout étant fait, vérifié et revérifié elle plongea dans la perplexité suivie d'une cruelle mélancolie : « que puis-je faire maintenant ? »


dimanche 6 octobre 2024

Quand Caroline se désennuie (1)

 Feuilleton policier  en neuf épisodes.


 1

Caroline était archiviste municipale. L'archive demande du calme, de la lenteur, le port de pantoufles l'hiver quand la neige caresse la vitre du bureau. Caroline était jolie, impétueuse, vive, elle redoutait l'ennui plus que tout. Pendant des années elle avait tué le temps en classant, rangeant, agençant, organisant, par ordre alphabétique, par sujets, par thèmes, par numéros, par dates, les dossiers, les fiches, les cartes, les notes. Tout était parfait au bout de quelques années. Ses supérieurs étaient admiratifs. Exemple :

« Caroline, au siècle dernier un terrassement a été entrepris dans la rue principale pour faire passer le gaz, avez-vous un document là-dessus ? »

- « Bien sûr monsieur je regarde. »

Et huit minutes plus tard un vieux dossier aux couleurs ternes arrivait sur le bureau du maire qui lui adressait un compliment sincère.

( A suivre )

samedi 5 octobre 2024

La phrase romanesque

 Lun des métiers les plus dangereux : homme sandwich chez les anthropophages.

( Balthazar Forcalquier)



vendredi 4 octobre 2024

L'aphorisme de la semaine

 On a aucune chance de faire une chose impossible, c'est dommage.

( Balthazar Forcalquier)

jeudi 3 octobre 2024

Lu dans la presse locale

 


Septembre 2850, les vendanges sont difficiles, la chaleur a été considérable cet été et les raisins géants (introduits il y a 400 ans) ont séché sur pied. Heureusement une nouvelle technique a été employée en Thouarsais : du jus opportunément stocké l'an dernier est injecté dans les baies. Le raisin retrouve sa belle allure de jadis. La cuvée sera bonne à n'en pas douter. Igor Reau descendant d'un très ancien vigneron du secteur l'affirme : "il sera du niveau de 2847". Une bonne nouvelle qui réjouit les amateurs.
Les chanceux habitent en Thouarsais.
Le roi n'est pas notre cousin.

mercredi 2 octobre 2024

Histoire de dire

 



Christophe Colomb n'a jamais pensé qu'il avait abordé un nouveau continent. Il a toujours été certain d'avoir trouvé des rivages chinois. Il pensait que la terre avait une forme de poire et qu'à son sommet était le paradis. Ce n'est pas faux d'une certaine manière car la poire en haut est souvent d'un goût divin.

mardi 1 octobre 2024

"Mon amour . Je t'écris ces quelques mots pour te dire ..."


A ceux qui sont tristes parce qu'ils ne reçoivent que très rarement du courrier, à part quelques cartes postales toujours rédigées de la même manière : " souvenirs de Pornic. Bises", à ceux là je propose une boite aux lettres. Dedans tout ce qu'il faut pour écrire une belle et longue lettre d'amour.