Une mini-pièce de théâtre en quatre répliques.
Toc, toc toc ( ce sont les trois coups)
- Au fait !
- Ta gueule Balthazar tu nous saoules !!!
- Pourquoi je vous agace ? Dis-le moi que je puisse au moins argumenter.
- Mais taaaaaaaaaaaa gueuuuuuuuuuuuuuuule !
Et le rideau tombe.
Au moins quand tu n'aimes que toi, tu n'es pas trahi.
(Balthazar Forcalquier)
- Mais si soit patient lui disait son pote le grand arbre, ce n'est qu'une question de siècles.
- Non il faut être lucide, avec tous ces désherbants, ces débroussailleuses, ces chevreuils ... si je passe dix hivers ce sera un miracle.
Alors ... Alors son pote le grand arbre lui a fait la courte échelle.
Voilà c'est tout.
La phrase romanesque pour éviter de trop lire.
Je suis comme le bon vin, il faut que je me repose.
( Balthazar Forcalquier)
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Le problème avec l'art contemporain c'est qu'on ne sait jamais si le tréteau ou l'échafaudage font partie de l'œuvre !
(Balthazar Forcalquier)
Echange
- Garde du corps contre corps de garde.
- Belle de jour contre belle de nuit.
- Une matraque contre baiser.
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| Construction avec un X Certes l'art c'est un truc difficile à définir, mais cela n'excuse pas tout, surtout lorsqu'il s'agit "d'art contemporain " ... comme si l'art n'était pas toujours contemporain depuis qu'il existe. Badu se croyait peintre. Mais il n'avait aucun succès. Il était nul. Même sa toile ". Construction avec un X" faisait bailler l'amateur peu éclairé. Un jour il organisa une exposition dans un ancien commerce de chaussures que la commune avait racheté et qu'elle ouvrait aux "ââârtissses" de la ville. Alors il se passa une chose extraordinaire : les gens entraient, s'arrêtaient devant une création et fondaient en larmes ! L'émotion était si vive qu'on ne pouvait retenir ses pleurs. Même le journaliste local chialait ! La télé régionale vint et pleurnicha, puis la télé nationale puis les chaînes du monde. Badu vendit tous ses tableaux qui avait pris une belle cote. Mais les acheteurs furent vite déçus. La croûte accrochée dans un salon à New-York, Paris, ou Saint-Pétersbourg n'avait plus aucun charme et ne décrochait pas une larme et suscitait seulement une grimace. Badu finit par avouer son secret. Il avait installé lors de l'exposition un petit système de détection. Quiconque passait devant l'un des tableaux déclenchait un mécanisme qui projetait dans l'air un peu de gaz lacrymogène. Comme quoi toutes les larmes ne sont pas les mêmes. Voilà c'est tout. |
Vite lue la phrase romanesque fait son chemin toute seule.
Quand je bois trop je rougis mais pas de honte !
(Balthazar Forcalquier)
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| Dessin de Tééééééééééééééééédi. |
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| Dessin :Tédi https://www.youtube.com/watch?v=sstgcbGsew0 |
Voilà tout.
La phrase romanesque est là pour vous épargner des volumes entiers d'ennui
Quand je m'ennuie avec quelqu'un, alors je me fâche gentiment avec lui.
(Balthazar Forcalquier)
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Après le vaccin contre le Covid qui ouvrit la porte aux ARN messagers, des milliers de vaccins ont été créés. Des vaccins conventionnels. Des vaccins bios. Des vaccins en biodynamie. Il y en avait pour tous les goûts. Tout commença par le vaccin de la main verte. Il ne servait à rien, mais c'était beau, votre main laissait une empreinte verte nuance RAL 6038. "Dans les teufs avec ça tu fais un malheur" disait la pub, surtout si tu avais pris l'option "fluo" ( un peu plus chère) .
Alors les pharmacies changèrent : des rayons entiers de vaccins escortaient les ménagères poussant les caddies : vaccin pour être moins con ( peu de vente au début), vaccin pour être drôle ( grosse vente), vaccin pour faire le tri dans sa vie ( vente féminine pour l'essentiel), vaccin pour boire sans passer positif ( grosse vente chez les gars), vaccin pour rire de tout ( les enfants l'avaient commandé à Noël), vaccin pour faire fortune ( mais les effets secondaires étaient considérables, il était vivement conseillé - avant de s'administrer les 72 doses - de s'injecter le vaccin "pour être moins con"), il y avait aussi de charmants vaccins, comme celui qui permettait d'aimer follement " toutes les cantates de Bach" et " Arthur Rimbaud et Blaise Cendrars et Gracq et Augiéras", et "ceux qui vont en bordée" ; chacun trouvait là chaussure à son pied ( même ceux qui n'aimaient pas marcher).
Cela dura quelques temps, jusqu'à ce qu'on découvre le vaccin des vaccins : "LE VACCIN CONTRE LA MORT". Il était cher certes ... mais quand même c'était tentant ... "On peut le prendre qu'est-ce qu'on risque ? " disait la pub. On pouvait demander en même temps une dose de "voyager dans le temps, puisque vous aurez tout le temps" ( gros supplément).
J'avoue, là, j'ai fait marche arrière. J'ai fui. Je suis mort dans l'élan en filant au café des arts où, comme l'on sait, j'étais attendu (en vain).
Voilà c'est tout !
