L'aphorisme de la semaine

 Si t'as un cubi ... t'as des amis 

(Balthazar Forcalquier)

Naviguer dans le ciel

 

Tout en haut de la canopée le navire avait été abandonné après une gigantesque tempête. Les oiseaux nichaient sur la barre désormais horizontale et les singes avaient colonisé la cabine du capitaine. En observant le vaisseau je saluais les absurdes caprices de la nature. Ma pirogue s'éloigna dans la mangrove, on m'attendait dans un village lointain pour une initiation rare.

Insolite

 Après la canne violon croisée ici la semaine dernière voici la canne étui à pipe. C'est quand même plus commode qu'une poche percée. 

Tout s'explique

 

Il était très fou avec le roi, et très cavalier avec la reine.

Il manœuvrait bien parce qu'il connaissait ses tours.

Il avait envie de gagner aux échecs ! Quel paradoxe. 

 

Droit devant

 Allez encore un petit dernier pour la route et on finit le pot de peinture.

J'ai de la chance j'habite Thouars !

 

Ici Thouars, les gourmands parlent aux gourmands .

Tu aimes les tripes ? Chez Mureau elles sont divines, fines, joyeuses. Et aussi, au passage, prends du saucisson au camembert fait ici même il est délicieux et gaillard. 

Les chanceux habitent Thouars !

Le roi n'est pas notre cousin !

La phrase romanesque

 "J'ai trié des veaux doux et vifs ... si, si ça se fait ! Posé une clôture et ramassé quelques pavés".

Apache.

L'aphorisme de la semaine

 Il y a deux endroits où l'on est bien : chez soi et chez les autres.

(Gérard)

La canne violon

 

Une fois ouverte on peut jouer " Le diable boiteux" de Jean Françaix.

Le grand saut

 

J'ai plongé dans le ciel. Dans la douceur des nuages voluptueux je me suis gavé. Ivresse des altitudes. J'ai croisé des voyageurs au long cours aux ailes de géant. Je les ai salués. Et le soleil coquin m' a fait un bisou. Le retour dans ma cuisine la vie était soudain devenu morne. Alors je me suis servi un autre verre.

Voilà tout.

C'est pour rire

 

Pasteur trinque

 " Le vin c'est le lait des vieillards". Comme le temps passe. "Trois verres de lait" bonjour les dégâts !

Martine n'était pas une poule facile

- As-tu vu Martine sur cette feuille d'alu ?

- Oui ... elle a refusé de se laisser aller jusqu'au bout.

- Elle a toujours refusé de dire oui oui. Cui Cui

- Elle disait non.

- Elle était forte. Et souvent seule quand il y avait une manif dans la basse-cour.

- J'espère que son goût amer va les dégoûter. 

- Ho oui ! Cui Cui

Voilà tout. 

La phrase romanesque

 Curieux mot que PLUS  qui veut dire une chose et son contraire  : j'en veux PLUS et je n'en ai PLUS guère ... Plus ou moins ?

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 C'est au bord de la faille qu'on puise sa stabilité.

(Balthazar Forcalquier)

Le portillon de "Tchin tchin"

 

(Merci A)

En haut à gauche c'est la bouteille qu'il partagea avec elle quand ils se sont rencontrés. Elle était une fille jolie et rieuse. L'autre bouteille en face ce fut la première qu'un vigneron leur offrit. Et ensuite la première bouteille qu'ils burent (elle et lui) quand ils mangèrent dans ce restaurant magnifique en bord de mer. La bouteille qui suit fut ouverte quand elle annonça " je suis enceinte", puis une bouteille chaque mois, sept mois durant, et enfin la bouteille pour fêter la naissance. Et la même chose pour le petit frère et la petite soeur. Et puis aussi les bouteilles lorsqu'il lui offrit son baptême de l'air et quand elle lui paya un saut à l'élastique. La vie allait ainsi joliment dans le chant des bouchons et des verres qui se saluent. La dernière bouteille en bas à droite c'est celle qu'il but la veille de sa belle mort, un "Enfant Terrible" 2016 de Nicolas Reau. Elle avait pris soin de conserver tous ces flacons, et elle imagina ce doux portillon qui menait à la cave ; on y allait volontiers quand naissait un nouveau petit enfant ou qu'une joyeuse aventure inattendue arrivait.

Elle aussi mourut, on l'enterra avec un "Enfant Terrible"  2003.

Depuis, personne ne descend à la cave et pousse le portillon sans penser à ces deux là.

Voilà tout

Histoire d'un meuble utile

(Merci L.S.)

Il débarqua, et alla à l'auberge des pêcheurs, monta dans sa chambre, ouvrît sa malle qui, en un geste, se transforma en commode. Il sortit sa plume et commença à écrire. " Ma très chère amie, je viens d'arriver au Canada. Je pense à vous beaucoup. La traversée a été mouvementée, quand vous viendrez me rejoindre préférez le printemps à l'automne. Vous serez plus apaisée et je vous retrouverai deux saisons plus tôt, quel bonheur. Je me repose une semaine et je prends la route pour Winnipeg : un mois de trajet. Nous serons heureux là-bas ma mie. Avant votre venue j'aurai le temps d'aménager un belle maison en bois, et j'aurai des amis indiens. J'écris sur la malle-commode que vous m'offrîtes à mon départ. Elle est merveilleuse cette malle née de votre merveilleuse imagination. On pourrait l'appeler la "commode commode". Vous pourriez faire fortune si elle était fabriquée en grand nombre. Mais qu'importe la richesse puisque l'an prochain nous serons réunis, nos coeurs plus riches que César ou pharaon. Je vous serre très fort sur mon coeur." 

Voilà tout.
 

Réponse utile 3

 

A celui ou celle qui te dit :

- t'en as pas marre d'être con ?

Répondre :

- je  le suis pour que tu me comprennes mieux.

Réponse utile - 2

 

Question à celui ou celle qui sont contre les syndicats :

- Vous êtes contre les syndicats ? OK ! donc vous refusez dès cet instant les congés payés, la sécurité sociale, et vous êtes pour le travail des enfants dans les mines dès 8 ans. Dites le plus fort, je ne vous entends pas !

Réponse utile 1

 

Question à poser à un raciste (si vous en connaissez).

1)- Ta maison est en feu. Les sapeurs-pompiers arrivent. Ils sont tous noirs ... Tu les laisses entrer chez toi ? 

 Ceci pour dire que les races n'existent pas.  

La phrase romanesque

 Tu connais l'histoire de l'oiseau qui avait le vertige ?

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

Vous serez là  à mes obsèques ? Moi je serai à l'heure ... enfin presque.

(Balthazar Forcalquier)

Une sorte de fée

Dessin : Louie Travis

Rieuse et charmante en tout, elle était toujours jolie même lorsqu'elle passait devant une glace déformante.

Voilà tout.

Une porte magique

Si vous franchissez la porte magique attendez-vous à une sacrée surprise. Vous perdrez la mémoire et vous deviendrez gentil ... mais vous perdrez au Monopoly ... ou l'inverse je ne sais plus.
 

C'est pour rire

 

La maison découverte

 

Depuis longtemps le mystère était entier, on vient de trouver (par hasard) la maison secrète du Ré majeur. Cette note habite dans le fin fond du violon. On recherche maintenant où loge le Mi mineur, une chose est sûre : ce n'est pas dans l'accordéon diatonique ouvert à tous les vents.

Voilà tout

Nouveau style

 Ecrire est une sacrée affaire, je ne peux pas faire un  entier livre sur ce mode : "mokko, lkksvlkvkjvoiej 644654l lmkjnnlcq, lk,kmlafzadvz, ... ùpojj!  lklnlaknaijzkjazgazpogia^pboe^binôif " même si c'est très moderne ! L'art contemporain n'est pas à la portée des bouquins.

La phrase romanesque

 Un oiseau qui est dans la casserole dit : cuit cuit.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Un gars qui fatigue vite mais qui vient quand même donner un coup de main c'est beau comme un vieux pichet ébréché qu'on refuse de jeter.

(Balthazar Forcalquier).

Voilà pourquoi elle ne lisait pas Victor Hugo

Dessin : Louie Travis

Certes elle avait de beaux yeux, mais trois d'un coup cela faisait beaucoup quand-même surtout qu'elle voyait un relief surpuissant. Quand elle lisait, les mots prenaient forme, elle entrait alors dans les romans, elle vivait ce que vivait Emma Bovary, elle riait comme Pantagruel, longtemps aussi elle s'était "couché de bonne heure" pour rejoindre Marcel Proust ; et elle seule avait gouté la fameuse herbe qui vous fait léviter : l'ibadou dont parle Blaise Cendrars. Hélas, quand elle lisait des choses tristes elle pleurait beaucoup, trois fois plus, les pages mouillées de larmes étaient trempées. Alors il fallait jeter le livre.

Alors elle évitait "Les Misérables".

Voilà tout.

 

Cela reste à prouver

Pour le faire taire il suffit d'un bouchon. Je me demande si c'est pas du bidon ???