Est-ce qu'en terme de hasard on peut dire peut-être ?
(Balthazar Forcalquier)
Dessiner des meubles modernes est une rude affaire, il ne suffit pas de barbouiller une feuille ou de déposer un tas de cailloux au milieu d'une pièce.
James bouleversa la planète en proposant son "lit pour célibataire". Il fit fortune mais resta solitaire.
Voilà tout.
Hier on a raconté ici l'histoire de Joseph contraint d' habiter dans les grandes villes d'Europe.
Les gens intelligents ont plus peur que les autres, disait l'autre jour un spécialiste, c'est un coup à avoir peur de l'intelligence.
(Balthazar Forcalquier)
C'est dommage.
Et quand on en croise une ... elle est pleine ! |
"Herman Melville vous salue bien" drogue, dynamite et anisette
Légende : un livre signé du Thouarsais Francis Carpentier.
Au fil des pages les hommes fument des Gauloises ou des Gitanes, les femmes des Pall Mall ou des Lucky Strike. On boit hardiment de l'anisette dans les bars mal famés. Le héros roule en DS Pallas. On se croirait dans un film en noir et blanc, avec Lino Ventura qui arpenterait les rues interlopes à la recherche d'un bon filon. Publié aux Editions du Petit Pavé, les récits imaginés en 160 pages par le Thouarsais Francis Carpentier (18 €) racontent les aventures d'un enquêteur américain nommé Herman Melville, un homonyme de l'auteur de Moby-Dick qui fut par ailleurs douanier (authentique). Francis Carpentier lui aussi, avant d'écrire, fut directeur des douanes. Il sait donc de quoi il parle quand il accompagne son héros sur les traces des trafiquants de drogue au temps de la "French Connection".
L'inspecteur Melleville (le héros du roman) est envoyé dans la cité phocéenne pour démanteler les réseaux qui empoisonnent son pays ( les USA), alors que l'administration française de l'époque assiste, impassible, à ce funeste commerce, quand les politiques n'y alimentent pas leur caisse noire. Le douanier approche les bandes sous couvert d'un innocent trafic de cigarettes et anéantit leurs magouilles en dehors de toute autorisation officielle dûment tamponnée. Dans les laboratoires clandestins, les coups de poing, les rafales de 12,7 (mitrailleuse lourde de l'époque), les explosions se succèdent. Herman s'en sort toujours avec quelques contusions avant d'aller prendre une douche et savourer une bouillabaisse sur la Canebière. Un polar sans esbroufe, mais qui fait parler la poudre.