Une incongruité s'est glissée dans cette photo prise hier au salon des vins, saurez vous la trouver ?
dimanche 31 mars 2019
samedi 30 mars 2019
Pousser dans les orties
Il ne faut pas me pousser beaucoup pour que je tombe, et si je tombe il ne faut pas les pousser beaucoup pour qu'ils me relèvent. On est peu de chose...
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 29 mars 2019
l'aphorisme de la semaine
La mort personne ne l'aime ... cela ne doit pas être facile à vivre.
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 28 mars 2019
mercredi 27 mars 2019
Adam et son nombril
Dans l'église voisine d'Airvault (15 km) on voit Adam et Eve chassés du paradis. Ils sont encore dans leur tenue originelle (ils n'ont pas reçu de quoi cacher leur nudité), ils sont poussés par un personnage qui n'est pas l'archange Michel puisqu'il n'a pas d'ailes ... On peut penser donc que c'est Dieu.
Pourtant le Deutéronome et l'Exode interdisent toute représentation de Dieu : « Tu ne te feras pas d’idole ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici–bas ou dans les eaux sous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car c’est moi le Seigneur ton Dieu, un Dieu jaloux… »
La représentation de Dieu est donc déjà assez rare, mais en entier et habillé c'est exceptionnel.
Et plus stupéfiant encore : Adam a un nombril !
Ne manquez pas la visite de cet extraordinaire monument ! On y croise Dieu plusieurs fois :
Ici il endort Adam pour lui prendre une côte et fabriquer Eve
Là il les présente l'un à l'autre
mardi 26 mars 2019
lundi 25 mars 2019
Pour la RATP
L'an dernier j'ai participé en vain au concours de la RATP. Le président du jury était le chanteur Raphaël, il n'a pas aimé ce que j'avais fait me rendant ainsi la monnaie de sa pièce ( je n'aime pas ce qu'il fait non plus).
Cette année c'est Isabelle Carré, l'actrice, je l'adoooooore. Alors j'ai envoyé mon poème, le voici :
Dans le jardin le soleil nu danse et me fait du gringue.
Allez ! Hop ! je consens à ses avances, mais c'est vêtu que j'avance.
Ma pudeur est plus vaste que celle des étoiles audacieuses.
Avec cette musique :
Cette année c'est Isabelle Carré, l'actrice, je l'adoooooore. Alors j'ai envoyé mon poème, le voici :
Dans le jardin le soleil nu danse et me fait du gringue.
Allez ! Hop ! je consens à ses avances, mais c'est vêtu que j'avance.
Ma pudeur est plus vaste que celle des étoiles audacieuses.
Avec cette musique :
dimanche 24 mars 2019
Effets spéciaux
Lu dans la " NR" rubrique de Thouars.
Et puis en plus, sans avoir tiré sur un joint, on a l'impression de voler !
Et puis comme dissuasion il y a ça aussi :
Et puis en plus, sans avoir tiré sur un joint, on a l'impression de voler !
Et puis comme dissuasion il y a ça aussi :
samedi 23 mars 2019
La phrase romanesque
Comme il n'avait pas de nombril, on en fit vite le fils de Dieu.
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 22 mars 2019
jeudi 21 mars 2019
mercredi 20 mars 2019
Le hasard est une réalité ( 4 et fin)
Avec la théorie des cordes s'ouvre l'existence d'autres univers : le multivers. "Je" est nombreux !
mardi 19 mars 2019
Le hasard est une réalité (3)
"Dieu ne joue pas aux dés " Justement il semble bien que oui, c'est même probable, mais ce n'est pas certain.
dimanche 17 mars 2019
Le hasard est la réalité (1)
Une semaine particulière débute ici. Il y a longtemps que je cherche ce documentaire, j'ai enfin mis la main dessus par hasard. Le hasard est mon meilleur ami. Voici une semaine scientifique pour explorer la physique quantique en quatre épisodes, cela vaut le coup de prendre le temps... Encore que le temps qu'est-ce que c'est ? En tout cas plus ça va, plus c'est le désordre !
samedi 16 mars 2019
vendredi 15 mars 2019
L'aphorisme de la semaine
J'ai inventé la machine à ne rien faire, le seul mode d'emploi est en langue des signes pour manchots.
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
mercredi 13 mars 2019
Woody contre le père de Trump
En 1950 Woody Guthrie écrivit une chanson contre Fred C Trump le père de Donald ( actuel président des USA). Fred avait fait fortune dans la construction. Woody loua l'une des innombrables maisons de cet entrepreneur à Beach Haven pour loger son épouse Marjorie et ses trois enfants Joady, Nora et Arlo *. Très vite Woody s'aperçut que les charges ajoutées aux loyers pesaient beaucoup plus que prévu et annoncé. De plus il découvrit que Trump avait donné des consignes pour ne pas louer aux noirs.
Woody écrivit alors cette chanson :
"Je suppose que le vieux Trump sait combien au juste de haine raciale il a déchaîné
"dans le bain de sang des cœurs humains quand il a tracé cette barrière de couleur
"Ici dans son complexe pour mille huit cents familles."
Je ne connais pas d'enregistrement avec Woody mais voici une interprétation sympa
https://www.youtube.com/watch?v=KDI080bMl_Q&list=PLahhdRCCBoB-VGthjxDfpSGmWO4ATkwRw&index=14
* Arlo lui-même musicien est l'auteur du fameux "Alice's Restaurant"
https://www.youtube.com/watch?v=m57gzA2JCcM
mardi 12 mars 2019
Le sens de la nuance
lundi 11 mars 2019
Dans le monde d'Alex
Alexis Petrovski-Darmon expose au centre d'art contemporain Bouvet-Ladubay à Saint-Hilaire Saint-Florent (Saumur) jusqu'au 28 mai, du mardi au dimanche de 10 à 12 h et de 14 à 17 h.
Les toiles d'Alexandre sont des halliers profonds où percent des fleurs rose.
Il me semble que d'ordinaire les peintres évitent le rose, à part Gauguin bien sûr qui en fait des fêtes barbares et audacieuses d'une étourdissante tendresse.
Sans cesse Alexandre peint ces panneaux mystérieux. C'est plus fort que lui. Il confie « j'aimerais bien m'en défaire », mais non ! il obéit et se soumet à cette quête impérieuse dont il nous offre les plus intimes replis.
Je ne sais pas comment se produit cette alchimie mais cette aventure trouve des échos chez celui qui regarde. Les fuchsias, les capucines, les nacarats festonnent les verts de futaies sur un rythme de mélodies antédiluviennes. On a envie de franchir ces frontières séculaires et entrer dans les tableaux.
L'homme moderne y retrouve d'antiques et très pures émotions. Une paix simple, une sorte de béatitude animale qui sait encore savourer un effluve de pivoine, une suavité d'acacia, le friselis d'une brise, la paix absolue des racines et des feuilles.
Les artistes qui savent encore transmettre de tels secrets sont rares.
Un mouvement et un repos, comme un exercice spirituel.
Quand il pose sa palette, Alexandre saisit la pointe à graver. Un art hélas en désuétude par les temps vains qui courent. Sur le cuivre l’artiste a ouvert naguère des brèches pour raconter d'autres histoires, des « rabelaiseries » ou des scènes ésotériques peuplées de squelettes et d'obèses ; on pense à Brueghel, lignée subtile et rustique qui sent le vin, la sueur et l'amour. Depuis, Alexandre a orienté son burin vers d'autres horizons sur un autre support, l'aluminium : il traque des formes lointaines, des sortes de galaxies perdues dans des nuages de gaz. On voit que c'est la même main à l’œuvre, la même quête émouvante et charnelle.
Dans le monde d'Alexandre
Les toiles d'Alexandre sont des halliers profonds où percent des fleurs rose.
Il me semble que d'ordinaire les peintres évitent le rose, à part Gauguin bien sûr qui en fait des fêtes barbares et audacieuses d'une étourdissante tendresse.
Vert et rose, ce que cela raconte
Les œuvres d'Alexandre sont des cascades végétales. On n'a jamais vu cela ! Des balades dans la canopée, des explorations dans les mers peuplées d'algues qui oscillent mollement loin des courants juste en-dessous de la « horse-line » où les matelots jadis jetaient les chevaux par-dessus bord pour alléger leur misérable coque. Les chevaux pénétraient alors dans les fastueuses pâtures des hauts fonds et devenaient immortels loin des hommes grossiers.
Alexandre explore sans cesse le vert cette couleur si nuancée qu’elle remonte à loin : l'Ordovicien supérieur, il y a 500 millions d'années. Bien avant l'homme et la feuille de vigne, juste après la chlorophylle. Céladon, glauque, smaragdin, jusqu'au Véronèse, et puis tant d'autres déclinaisons ... le vert arpente non sans malice, toutes les émotions. Néanmoins c'est une couleur dangereuse et mangeuse d'hommes, des crocs et des griffes peuvent s'y embusquer. Il faut traiter cette nuance avec amour et science pour se permettre de puiser en elle des souvenirs si lointains, des réminiscences de jungle et de savane, de couches sauvages et de fragrances légères. Sans cesse Alexandre peint ces panneaux mystérieux. C'est plus fort que lui. Il confie « j'aimerais bien m'en défaire », mais non ! il obéit et se soumet à cette quête impérieuse dont il nous offre les plus intimes replis.
Je ne sais pas comment se produit cette alchimie mais cette aventure trouve des échos chez celui qui regarde. Les fuchsias, les capucines, les nacarats festonnent les verts de futaies sur un rythme de mélodies antédiluviennes. On a envie de franchir ces frontières séculaires et entrer dans les tableaux.
L'homme moderne y retrouve d'antiques et très pures émotions. Une paix simple, une sorte de béatitude animale qui sait encore savourer un effluve de pivoine, une suavité d'acacia, le friselis d'une brise, la paix absolue des racines et des feuilles.
Les artistes qui savent encore transmettre de tels secrets sont rares.
Un mouvement et un repos, comme un exercice spirituel.
Quand il pose sa palette, Alexandre saisit la pointe à graver. Un art hélas en désuétude par les temps vains qui courent. Sur le cuivre l’artiste a ouvert naguère des brèches pour raconter d'autres histoires, des « rabelaiseries » ou des scènes ésotériques peuplées de squelettes et d'obèses ; on pense à Brueghel, lignée subtile et rustique qui sent le vin, la sueur et l'amour. Depuis, Alexandre a orienté son burin vers d'autres horizons sur un autre support, l'aluminium : il traque des formes lointaines, des sortes de galaxies perdues dans des nuages de gaz. On voit que c'est la même main à l’œuvre, la même quête émouvante et charnelle.
dimanche 10 mars 2019
Dans le monde de Bonnie
Bonnie Colin donne à voir le monde.
Vibrations des lignes et des objets
Elle dit qu'elle n'a pas fait les beaux-arts et que cette expérience lui manque. Elle dit que cela la fragilise. Moi je me dis qu'elle a bien fait, les autres chemins suivis n'ont pas enfermé l'artiste comme un oiseau en cage, elle a échappé aux manies et aux trilles répétées. Elle conserve de ses expériences le savoir-faire humble des artisans attentifs. Dans ce creuset elle restitue des tableaux paisibles faits de vibrations et de vents. Sans doute un animal doit voir le monde comme elle le représente, sans personne, sans rien d'autres que des frondaisons, des tonnelles, des treilles, des fougères, des roseaux d'oiseaux, des gîtes ombreux, sans homme. Ces peintures font un bien fou, loin du tumulte et de la bêtise.
A celui dont la mélancolie tord le cœur je dis : baisse ton bouclier et entre là ! Arpente les sentes et regarde.
Le problème – peut-être - avec une toile de Bonnie c'est que chez vous, il faudra repeindre la pièce qui l'accueillera. Car ce tableau a besoin de bonne compagnie, d'une belle nuance claire. Mais cela vaut le coup. Vous pourrez dire : « Le tableau de Bonnie n'aimait pas le violet de la chambre, j'ai repeint les murs en ambre (ou absinthe), c'est le tableau qui a voulu cela. » Heureux celui à qui c'est arrivé !
Mais Bonnie c'est aussi autre-chose. Elle compose des bandes colorées repliées soigneusement dans un carnet. Des petits bonshommes chahutent, des paysages défilent, des pluies mouillent les prés ; des histoires défilent, des histoires que vous même saurez lire, inventer, renouveler au gré de vos intimes émotions. Ce ne sont pas des esquisses, ce sont des sortes de poèmes sans mots. On peut les glisser dans la poche. J'imagine une femme qui s'assied sur la falaise et déplie le calepin pour la centième fois, et puise là dans le vent de noroît les rudesses des marins hauturiers qui font un signe de croix en abordant le cap Horn ; ou bien elle soupire à l'évocation d'un amour si pur qu'il fut toujours platonique ; ou bien encore elle sourit à des souvenirs de fillettes. Chaque œuvre résonne selon l'instant et improvise. C'est inouï.
Mais Bonnie c'est encore autre chose comme ce panneau de douze dessins érotiques au fusain. Voilà qui est périlleux car la chair ne suffit pas à exprimer les extases. Il s'agit de traduire le grand mystère, de « faire le deux UN » comme le dit l'évangile apocryphe de Thomas (dans son logion 22)
« Lorsque vous ferez le deux Un et que vous ferez l’intérieur comme l’extérieur,
l’extérieur comme l’intérieur,
le haut comme le bas,
lorsque vous ferez du masculin et du féminin un Unique,
afin que le masculin ne soit pas un mâle
et que le féminin ne soit pas une femelle,
lorsque vous aurez des yeux dans vos yeux,
une main dans votre main
et un pied dans votre pied,
une icône dans votre icône, alors vous entrerez dans le Royaume ! »
Voilà la non-dualité ! Voilà pourquoi ce panneau est précieux.
Mais Bonnie c'est encore autre chose c'est une faiseuse de lutins, ou de fétiches, ou de pantins, ou de … On ne sait pas trop qui sont ces mystérieux personnages qui ricanent, grincent, embrassent, sourient ; figurines goguenardes ou tendres. Vêtus de toile rêche cousue de gros fils ils veillent sur nous. Là encore la magie agit, ces doux monstres de céramique entendront vos confidences et vos prières barbares, partageront vos rituels secrets.
samedi 9 mars 2019
La phrase romanesque
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 8 mars 2019
jeudi 7 mars 2019
mercredi 6 mars 2019
lundi 4 mars 2019
Belle idée
L'autre jour un coiffeur de Thouars avait laissé cet objet devant sa devanture. Bravo ! Belle idée ! avant d'aller de mettre le siège à la poubelle autant qu'il serve à quelqu'un. Je me suis dit aussi que j'avais plusieurs bonnes habitudes en double qui pouvaient être utiles à d'autres, alors si cela vous convient servez-vous c'est gratuit.
- Je passe l'aspirateur souvent.
- Je suis rigolo.
- Je dors bien.
- Je conduis mal.
- J'aime les bambous.
- J'aime partir en bordée.
- Je suis fidèle en amitié.
dimanche 3 mars 2019
samedi 2 mars 2019
La phrase romanesque
Quand la guerre a été déclarée les chevaux furent indifférents, et quand l'armistice a été signée ils s'en foutaient encore ; ils avaient pourtant payé cher.
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 1 mars 2019
L'aphorisme de la semaine
Mon corps, je peux compter sur lui, et lui sur moi ; entre lui et moi c'est à la vie, à la mort.
(Balthazar Forcalquier)
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