Le temps passait et je ne savais plus où donner des lèvres. J'embrassais, je soignais, j'embrassais, je soignais. La colline naguère si déserte était devenue une sorte de vaste amas humain bruyant, mouvant, où se mêlaient le remugle et le jasmin. Les prières et les jurons.
Impossible de sortir de chez moi sans être tiré, poussé, tripoté. La colline naguère si gracieuse était devenue un gigantesque dépotoir.
J'étais épuisé, et ne comprenais rien. Je me souvins alors de cette belle science qu'est la guématria
, אדם = « Homme » a une valeur numérique de 45 : מה qui se traduit en hébreu par « Quoi ? »
Ainsi mon vrai nom était "quoi" ? que je transformais vite en "pourquoi"?
La solution fut trouvée : au matin j'avais mystérieusement disparu. Personne ne m'avait vu sortir de la masure. Et d'ailleurs il était impossible de bouger un cil sans que l’événement soit commenté, de proche en proche, jusqu'à la plage et au-delà jusqu'au premier village à une demi-journée de marche.
Ainsi mon vrai nom était "quoi" ? que je transformais vite en "pourquoi"?
La solution fut trouvée : au matin j'avais mystérieusement disparu. Personne ne m'avait vu sortir de la masure. Et d'ailleurs il était impossible de bouger un cil sans que l’événement soit commenté, de proche en proche, jusqu'à la plage et au-delà jusqu'au premier village à une demi-journée de marche.
Ma paillasse était vide. J'abandonnais sans regret cette foule douloureuse avec d'autant plus d'aisance qu'un petit morveux allait me remplacer.
FIN
ainsi s'achève cette curieuse histoire avec le nombre 24 ce qui n'est pas innocent.
Dépression ?
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