(Photo Christian Morisseau)
J'étais gabier, je me souviens, c'est ici que nous amarrions la goélette après avoir trafiqué dans l'inconnu, après avoir traversé le poteau noir, après avoir salué les quarantièmes rugissants. Cette vaillante embarcation a terminé dans un dépôt d'épaves hélas, je me dis qu'elle a pu raconter ses aventures aux vieux bateaux de pêche rouillés qui gisaient là aussi. J'aurais bien aimé entendre cela dans la langue des navires. Voilà tout. |
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