Il n'y a pas de courage à se retrouver suspendu dans l'air. La volonté rude est indispensable avant, quand il faut sortir de l'avion, quand on quitte la vie et ses habitudes joyeuses (et un peu vulgaires). Dans l'air, soudain, tout s'achève ; j'imagine qu'on peut ressentir la même paix avant de mourir. On ne peut rien faire que se laisser aller. Et c'est doux avant le choc brutal du sol.
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