mardi 31 décembre 2024
Détente
lundi 30 décembre 2024
samedi 28 décembre 2024
vendredi 27 décembre 2024
jeudi 26 décembre 2024
J'ai de la chance j'habite à Thouars
Une guirlande lumineuse plane sur Thouars. Elle a été posée sur la grande grue qui œuvre à la future médiathèque. C'est sympa cette note de fête sur les outils. On ne voit cela qu'ici !
mercredi 25 décembre 2024
mardi 24 décembre 2024
Ho c'est beau !
lundi 23 décembre 2024
Noël
dimanche 22 décembre 2024
Pas grand chose
J'habitais au numéro 2014, là haut. Elle logeait au 2000. On se croisait dans l'ascenseur. Un jour je lui ai dit que je la trouvais charmante, elle m'a souri joliment et a fait signe de la tête pour dire non. Alors j'ai déménagé, j'habite désormais au 5, je ne prends plus l'ascenseur, je ne la vois plus jamais. Une histoire d'amour d'une tristesse tranquille.
Voilà tout.
samedi 21 décembre 2024
La phrase romanesque
"La liberté n'est que l'ignorance des causes qui nous déterminent." Je ne comprends pas grand chose à ce que dit Spinoza, mais je l'aime bien quand même.
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 20 décembre 2024
L'aphorisme de la semaine
L'avantage avec "rien du tout" c'est qu'on n'en manque jamais.
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 19 décembre 2024
J'ai de la chance j'habite Thouars
Ici Thouars où le velours est beau.
Dans la boutique du travailleur, juste en face de la place du Boël, en plus de la gentillesse et de la compétence des gens, tu trouveras des choses rares : des coltins, des velours côtelés, des gilets indémodables, des vestes qui passent les décennies sans prendre une ride. Loin des modes niaises et des jeans déchirés.
mercredi 18 décembre 2024
Dans le vent
Les escales étaient heureuses et parfumées d'alcool. Après des mois de navigation là-haut dans la hune, à tirer sur les filins, à hurler dans les bourrasques, et puis aussi après ces heures obscures dans les ponts inférieurs, dans cette forêt de hamacs peuplée de ronflement et trempée de sueurs, on vivait un peu, libre enfin. Heureusement le capitaine était un bon gars. Et comme j'avais, un jour, donné un coup de couteau à un subrécargue qui refusait de nous donner notre solde, on me laissait vivre dans une paix royale. On murmurait " attention il peut devenir fou".
Voilà tout
mardi 17 décembre 2024
Modernité quand tu nous vises
lundi 16 décembre 2024
Petit village
dimanche 15 décembre 2024
La contre attaque des arbres
Le village de G... est exclusivement habité par des bûcherons. Alors les arbres de la région ont imaginé de se révolter et de faire en sorte que les clients de ces abatteurs se perdent en chemin.
samedi 14 décembre 2024
vendredi 13 décembre 2024
L'aphorisme de la semaine
Curieux destin que celui d'un timbre qui va accompagner une lettre d'amour aussi bien qu'un courrier de rupture.
( Balthazar Forcalquier)
jeudi 12 décembre 2024
On a de la chance on habite à Thouars
Moi je le dis souvent : " si j'étais né quelque part j'aurais aimé que ce soit à Thouars".
Les chanceux habitent à Thouars
mercredi 11 décembre 2024
mardi 10 décembre 2024
Dépaysement
Sur le toit de sa cabane on voit le monde vaste et beau, c'est plus agréable que de compter le sable qui coule dans le sablier.
lundi 9 décembre 2024
dimanche 8 décembre 2024
Poèmes diffusés dans les tuyaux.
-Allo ? ou je suis dispo, je vous lis mon poème du jour : " Dans le jardin le soleil nu danse et me fait du gringue. Allez ! hop ! je consens à ses avances, mais c'est vêtu que j'avance. Ma pudeur est plus vaste que celle des étoiles audacieuses." A demain, même heure.
Fin de la conversation "tuyautique".
Voilà tout.
samedi 7 décembre 2024
La phrase romanesque
De Marianne institutrice :
A... élève de maternelle, qui voulait le vélo rouge (celui qui va vite) dans la cour de récréation :
vendredi 6 décembre 2024
L'aphorisme de la semaine
Il faut savoir lâcher prise tout en sachant tenir fermement la barre
(Jack LAB)
jeudi 5 décembre 2024
J'ai de la chance j'habite à Thouars
mercredi 4 décembre 2024
Plus d'autos
mardi 3 décembre 2024
On the road again
J'étais trimardeur, je jouais sur ma vieille guitare les chansons de Woody Guthrie, j'allais ici et là, joyeux toujours, plein ouest. Parfois un vieux camion me chargeait sur sa remorque. J'ai rencontré mille gens qui me racontaient leurs douceurs. Je mangeais souvent un morceau de pain dur et parfois des gens riches m'invitaient dans des restaurants de luxe. Je n'ai jamais manqué de rien. Les habitants enracinés aiment les voyageurs et savourent ainsi des bribes de liberté grande. En échange d'une couchette et d'une assiette j'apportais le vent d'ouest.
Voilà tout.
lundi 2 décembre 2024
Bon ... histoire de dire
- Hey, youpiiiii, elle m'a dit "oui", c'est la plus belle des filles kangourous sur 100.000 km 2. Je suis le plus heureux. C'est dans la poche.
dimanche 1 décembre 2024
Langue française
- Tu veux un biscuit ? Hein ? tu as dit Non ?
- Non .
- Alors c'est oui ?
Allez expliquer à un étranger que NON veut parfois dire OUI
samedi 30 novembre 2024
La phrase romanesque
Si j'arrive à prouver que le peintre de Lascaux est mon ancêtre, ma fortune est faite.
(balthazar Forcalquier)
vendredi 29 novembre 2024
jeudi 28 novembre 2024
J'ai de la chance j'habite à Thouars
Le cinéaste Pascal Thomas dit pourquoi les chanceux habitent en Thouarsais.
mercredi 27 novembre 2024
Dans la mangrove
mardi 26 novembre 2024
Pas malins
lundi 25 novembre 2024
Une première
Dans le ciel la baleine est passée, elle migrait au sud du département. C'est la première fois qu'on pouvait voir cela. Le réchauffement climatique n'a pas que des défauts il permet de voir des spectacles rares
dimanche 24 novembre 2024
Chasseurs chassés
samedi 23 novembre 2024
La phrase romanesque
L'alcool révèle-t-il des mensonges ou des vérités ? Cela dépend de la dose sans doute.
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 22 novembre 2024
jeudi 21 novembre 2024
J'ai de la chance j'habite en Thouarsais
Les chanceux habitent en Thouarsais.
mercredi 20 novembre 2024
Blague
mardi 19 novembre 2024
Miam on aime
La cuisine joyeuse, avec un petit de verre de vin pour l'accompagner.
Comme dit le proverbe : "quand casserole sourit, le riz rit".
lundi 18 novembre 2024
Enquête rondement menée
"Il écrivait un truc incompréhensible ... hum ... hum ... je cite : Il semble que ce soit le sort inévitable de l'homme de ne pouvoir être libre nulle part ... hum ... hum ... et pas d'arme... hum ... hum ... elle doit être tombée dans la baignoire ... hum ... hum ... La mise en perspective laisse penser à un suicide ... hum ... hum ... c'est typique des types qui écrivent des trucs chiants ... hum ... hum ... affaire classée".
dimanche 17 novembre 2024
C'est nous
samedi 16 novembre 2024
vendredi 15 novembre 2024
jeudi 14 novembre 2024
J'ai de la chance j'habite en Thouarsais
Les chanceux habitent en Thouarsais.
mercredi 13 novembre 2024
En haut (8)
A la cave il y a trois caisse de dynamite, elles sont là depuis la guerre ( s'il avait fallu abattre le phare en cas de débarquement ennemi). Je les trouve facilement derrière le vin le plus vieux. L' explosif est emballé dans du papier gras, il est intact. Il me reste huit jours pour préparer les trous dans le minuscule quai. La veille de la date fatidique je mets les charges dans le béton. Le lendemain lorsque apparaît la vedette sensée je me conduire à terre, j'appuie sur le détonateurs. Ho c'est magnifique ! Dans une gerbe de feu le quai disparaît totalement. La vedette oscille au milieu des pierres qui tombent du ciel et fait demi-tour. J'ai débranché la radio depuis la veille. Impossible à un petit navire, même un canot d'aborder ici la roche est devenue une sorte de falaise dominée par le phare. Les vagues furieuses enlacent ce caillou. Souvent ma solitude est brisée par un bateau qui vient et tente de me convaincre en hurlant dans les haut-parleurs. Je n'entends rien, la mer est ici superbement musicienne.
Me voilà seul, plus seul que jamais et heureux follement.
FIN
mardi 12 novembre 2024
En haut (7)
La radio qui jusqu'alors me berçait mollement de ses « besoins de rien ? » m'annonce une chose insupportable : « votre retraite sera effective dans une semaine, félicitations ». Ma retraite ??? mais je n'en veux pas ? Je suis là haut depuis des lustres, je ne demande rien à personne, je veux juste chérir ma solitude, je ne coûte rien à personne, je n'ai jamais touché un salaire, ou alors il s'accumule sur un compte dont j'ai oublié les codes depuis toujours. Je m'empare du micro et je hurle qu'il n'en est pas question. A l'autre bout dans un grésillement le correspondant rit de bon cœur puis il me confirme l'information, il me dit que je suis le dernier à vivre sur ces cimes maritimes et qu'on attendait en haut lieu cette date pour me faire vider les lieux, et installer une machine automatique qui fera très bien ce que j'accomplis depuis toujours. « Votre métier n'existe plus, vous êtes le dernier. Une vedette viendra vous chercher dans huit jours. »
Il me reste huit jours. Je suis sonné et soudain je me souviens qu'à la cave il y a ce qu'il me faut.
(A suivre)lundi 11 novembre 2024
En haut (6)
J'aime par dessus tout la lumière du phare qui peint la nuit d'un trait fugace de teinte blanche. Sitôt apparue, sitôt disparue. Parfois un bateau lointain me salue de sa trompe sinistre pour me remercier de lui signaler les récifs. J'envoie alors un clignotement à ces gens audacieux qui vivent loin de leurs familles dans les odeurs de viscères, pêcheurs audacieux et tristes. Leur vie est une succession de sacrifices alors que la mienne n'est qu'un bouquet de joies simples et multiples. Je les plains ces braves gens. J'imagine qu'ils ont pour moi les mêmes compassions, mais ils ont bien tort. Ils sont ignorants comme ceux qui souvent compatissent, ils partagent leur détresse, alors qu'elle m'est inconnue.
( A suivre)
dimanche 10 novembre 2024
En haut (5)
Anachorète voilà ce que je suis. Ou mieux encore stylite comme ces ermites qui vivaient tout en haut d'une colonne, ils restaient là des décennies entières à méditer, sans jamais descendre. Un jour moi aussi j'irai là haut près de la lampe du phare pour ne plus bouger. La nuit j'observe les étoiles et la voie lactée qui semble une poignée gigantesque de poussière mutine. J'aime beaucoup Orion qu'on appelle « aventurier de la conscience ». Trois étoiles alignées qui sont celles de Blaise Cendrars. Le poète né suisse s'est engagé dans la légion durant la grande guerre, parce que « l'action c'est la poésie » disait-il. Durant les nuits glacées dans les tranchées il admirait Orion. Le 28 septembre 1915, à la ferme de Navarin son bras droit est arraché au niveau du coude. Ensuite il sentira souvent la douleur dans sa main droite perforée et pourtant absente. Comme si l'aiguille d'Orion pénétrait dans sa paume.
(A suivre)
samedi 9 novembre 2024
La phrase romanesque
Le gars ou la fille qui a inventé la chaussure mérite un prix Nobel, en revanche celui qui a inventé la cravate ne mérite rien !
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 8 novembre 2024
L'aphorisme de la semaine
Celui qui a inventé la marche arrière sur les autos a doublé ses concurrents, eh oui !
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 7 novembre 2024
J'ai de la chance j'habite à Thouars
A Thouars personne ne sort une pièce pour laisser son auto : tous les parkings sont gratuits ! Ah quelle belle ville. Bon ... en plein centre il faut user d'un disque bleu, mais rien d'autre. Parkings gratuits. Partout ! On est quand même mieux qu'à Paris !
Les chanceux habitent à Thouars.
mercredi 6 novembre 2024
En haut (4)
Sans cesse tout change devant moi. Dans mon phare le monde est en perpétuel mouvement. Le smaragdin de la mer passe au royal sinople, puis soudain une vague jade couvre tout ; le ciel trempé dans la guède s'épanche peu à peu vers des nuances céruléennes avant de plonger tout nu dans l'azur. Les parfums suivent amoureusement ces nuances, les effluves puissants exhalent des fragrances de poissons rares qui vivent dans les grandes profondeurs obscures où ils vivent seuls durant des siècles car il est rare de croiser un semblable pour se reproduire. Seuls comme moi ils vont dans les abîmes en cultivant une sagesse rare. Là où ils sont, personne ne les traquent, personne ne sait d'ailleurs qu'ils existent.
Les poissons lointains sont seuls. C'est là mon idéal, mais dans le phare la terre parfois m'appelle. La radio grésille et demande « besoin de rien ? ». J'aurais besoin qu'elle se taise je réponds immuablement « Rien A Signaler ». Je me dis qu'un jour peut-être le monde, là-bas sur la terre, va s'effondrer. Un virus mortel supprimera l'humanité et moi je n'en saurai rien. Certes je ne le souhaite pas, mais en réalité cela m'est indifférent. Je ne sais pas ce qu'est l'humanité. Je mange des poudres stockées là depuis des lustres. Je bois l'eau de pluie. Ma solitude s'appelle aussi liberté grande.
( A suivre lundi)
mardi 5 novembre 2024
En haut (3)
Une journée type. Je me réveille à 6 h, immuablement. Je descends à la cave vérifier que la mer n'a pas tenté de me voler quelques bouteilles. Parfois quand le vent du nord-ouest devient furieux il pousse des vagues gigantesques qui cognent aux vitres et tentent d'entrer par effraction dans le vestibule. Il faut alors écoper comme le ferait un naufrager. Heureusement je dispose depuis peu d'une bonne pompe. Il faut ensuite tout sécher patiemment. Je monte à la cuisine préparer mon petit déjeuner chocolaté dans le silence absolu. La radio maritime ne sera allumée qu'à 7 h 08. Elle est toujours silencieuse et ne trouble guère ma solitude grande. La journée ensuite s'écoule mollement, je vérifie quotidiennement les mécanismes, je remplis les formulaires dans mon bureau d'un constant RAS (Rien A Signaler). Je graisse des rouages, je lance la machine de secours quelques secondes. Puis je vais tout en haut essuyer les épaisses plaques de verre qui jettent la lumière au loin comme ferait une semeuse. La journée s'écoule sans heurt et à la tombée de la nuit un capteur dis au phare « il est temps de te réveiller ». Il s'allume alors automatiquement. C'est mon moment préféré. Quelle beauté, quelle complicité.
( A suivre)