Je serais volontiers juif s'il n'était pas question pour moi d'un dieu créateur, je veux dire créateur du ciel et de la terre.
Si j'étais juif je fêterais Pourim, ( la fête des hasards et des masques), car je sais que rien ne va sans le hasard et la dissimulation.
Pourim : dans les maisons d'étude le professeur laisse sa place au plus médiocre. Car, de lui aussi, on peut apprendre. Quel belle pratique.
Pourim : on doit boire jusqu'à tomber par terre d'ivresse. On doit perdre le sens commun et devenir, je crois, un homme sans passé ni avenir. Un homme libre en somme.
Sénèque dit : « on ne découvrirait rien si on se contentait de découvertes déjà faites. D'ailleurs à suivre un autre on ne trouve rien. Je dirais même plus on ne cherche rien. » Belle occasion que d'explorer l'inconnu que de perdre le sens commun.
Nous parlerons joyeusement de la mort un autre jour.
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