mercredi 2 septembre 2015

Moi pareil


Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon



                                                                        "Tallulah"


Alors que le bruit de nos talons sur le macadam trempé résonne dans la nuit de Décembre
Alors il faut rattraper le temps perdu
Le temps passé loin l'un de l'autre
Je suis un peu fébrile et toi t'as cet air un peu songeur
Tu fais ce bruit avec tes lèvres que je connais par coeur
Les mots se font rares mais peu importe
Les silences comptent aussi et on a toute la nuit
Alors que l'odeur d'amande sucrée de nos haleines alcoolisées nous revient par la buée qu'on expire
Alors les langues se délient
Alors on ose enfin parler, se dire les choses
Tu es partie, je suis resté, on a changé
On s'est construit chacun de notre côté
Et j'ose pas trop le dire mais souvent tu me manques et je suis heureux à cet instant de pouvoir simplement te regarder
Dans ma poche un briquet, je fais des étincelles par série de trois
Réflexe bizarre je sais mais je voudrais que ce moment s'arrête pas

Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon
Dans les sales moments comme dans les bons
Et si le cil s'écroule, si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes
Tu me trouveras toujours dans ton sillage
Dans les lignes droites et les virages

Alors que nos visages engourdis par le froid brillent sous le crachat nocturne
Alors on discute à bâtons rompus comme à cette époque bénie ou tu partageais ma vie
J'aime toujours ce que tu es, en fait même plus qu'avant je crois maintenant que t's plus là
Et puis y'a quelque chose de plus lumineux, de plus coloré, de plus vivant
Je trouve ça séduisant
Dans ma poche un briquet, je fais des étincelles par série de trois
Réflexe bizarre je sais mais je voudrais que ce moment s'arrête pas

Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon
Dans les sales moments comme dans les bons
Et si le cil s'écroule, si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes
Tu me trouveras toujours dans ton sillage
Dans les lignes droites et les virages

Alors que le bruit de nos talons sur le macadam trempé résonne dans la nuit de Décembre
Alors il faut rattraper le temps perdu
Le temps passé loin l'un de l'autre
Tu me dis que bientôt peut-être on va se retrouver
Que bientôt peut-être tu vas revenir
Alors mon coeur s'emballe mais je le garde pour moi, je me contente de sourire et de jouer avec la pierre de mon briquet
Toujours ce briquer dans ma poche, je fais des étincelles par série de trois
Réflexe bizarre je sais mais je voudrais que ce moment s'arrête pas

Si le bateau coule, si le bateau sombre
Je te suivrais, je serais comme ton ombre
Tu me trouveras toujours dans ton sillon
Dans les sales moments comme dans les bons
Et si le cil s'écroule, si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes
Tu me trouveras toujours dans ton sillage
Dans les lignes droites et les virages

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