N'importe quoi

 "La vie est un théâtre", j'ai longtemps usé de cette phrase vide, elle continue de me faire rire tant elle est stupide ; je viens de rajouter un élément pour la rajeunir et je re ris. " La vie est un théâtre, heureusement il y a un souffleur".

 

Une belle idée

 

Quand on apprécie un spectacle il faut applaudir à tout rompre. Il est alors utile de s'équiper de ce système. L'artiste appréciera et vous enverra un bisou. Alors là, vous gagnerez l'un des plus beaux souvenirs de votre vie !

Pour rire

 

Le ciel d'ici

(Photo Annie D.)

Voilà l'image ordinaire du Thouarsais. Le ciel est toujours imaginatif, il est rare de le voir nu, sans nuage, un peu désœuvré. Ici le ciel est un artiste qui compose sans cesse et aurait pu fournir aux peintres mille sujets divins. Le ciel ne s'ennuie pas et vous caresse. A longueur d'année ce fidèle compagnon fabrique de la beauté comme d'autres montent des murs de pierre. Dès lors pourquoi aller ailleurs ?

La phrase romanesque

 En ce moment j'ai la flemme olympique !

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 L'art doit-il être beau ?

(Balthazar Forcalquier)

J'ai de la chance j'habite en Thouarsais

 

L'arboretum de Saint-Jean-de-Thouars est une terre de douceur. Le calme y règne avec une simplicité naturelle. Ici tout le monde peut venir. Quand les cerises sont mûres chacun peut en ramasser quelques poignées et veiller à partager avec les autres. Au fil des saison on peut cueillir des pommes, des poires, des nèfles. C'est gratuit, et chacun respecte ces arbres généreux. Un monde de liberté savoureuse. 

Les chanceux habitent en Thouarsais  !

Le roi n'est pas notre cousin. 

Faire le plus simple possible

 

(Andrexpes)

                                                                                                                                                                      

Des fois on a des idées qui exigent d'être déshabillées. Il faut retirer toutes les habitudes, tous les usages liés à l'époque pour retrouver la joie immémoriale, le plaisir instinctif. Par exemple rien de plus pur que le baiser doux. Pas besoin de réfléchir.

Parcelle de plénitude

    

( Hans Thoma)

                                                                                                                                                                     En haut le paysage a plongé vers un fleuve oscillant comme un serpent paresseux et amical. Comme est fraternel le serpent qui a voulu avertir l'humanité : ce monde est plongé dans le choix. Et choisir c'est exclure par nature. Bon je dis ça mais parfois la beauté du monde est une plénitude complète, une manière de bonheur simple et parfumé d'herbe. Il suffit de s'asseoir. Ce n'est même pas un effort.

                                                                                    

Ils ont changé de dieux

 

Les hommes ont enlevé les arbres et ont élevé des hélices pour leurs nouveaux dieux. C'est toujours dangereux les religions extrêmes, moi qui suis mouton je regrette les forêts de naguère et les divinités des futaies. Et puis ces ventilateurs ne rafraichissent même pas l'air. Je me demande bien quelle est leur fonction ? Mystère de la mystique. 

Voilà tout.

Tranche de vie amoureuse

 

(Hans Thoma, "un jour je l'ai croisée".)

 J'étais trimardeur, aventurier, j'allais ici et là, sans port d'attache, curieux de tout, à l'occasion joueur de cornemuse bourbonnaise dans les fêtes de village. Un jour sur un chemin, alors que j'allais louer mes bras dans une ferme, je l'ai croisée. Marguerite était fine, jolie comme ... comment dirais-je ? comme ... un petit sucre devant un verre de rhum ( je ne trouve pas plus précis). J'ai bien vu qu'elle avait aussi le béguin. Au bal du dimanche on a dansé tout le temps, tous les deux. On s'est marié. J'ai inventé un petit bout de métal plié que j'ai appelé le trombone pour réunir les liasses de feuilles de papier. Le trombone remplaçait avantageusement l'aiguille. Cela a bien marché. Je suis devenu riche et bourgeois. Marguerite était gênée par son nouveau statut elle faisait toujours le ménage sous l'œil ébahi de nos domestiques. Et ne laissait à personne le soin de faire ma tarte préférée aux framboises. Quelle femme merveilleuse. Je suis mort amoureux d'elle, tué par une balle perdue de la bande à Bonnot alors que je passais rue Ordener dans le XVIIIe arrondissement. Je ne sais pas si elle s'en est remise.

Voilà tout.

La phrase romanesque

 Des fois j'ai du mal à me suivre !

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 J'ai beaucoup de chance d'être mon ami.

(Balthazar Forcalquier)

J'ai de la chance j'habite à Thouars

 

(Photo NR)

Aux Ursulines, à Thouars, on peut franchir le Thouet à l'ancienne. Sans pont. Cela s'appelle le "bac à chaîne". Alors durant quelques instants on est un aventurier en pleine Amazonie, on esquive les fléchettes lancées par les sarbacanes sur la rive opposée, on tire sur la chaine, on bouscule les alligators, on  peut jeter une croquette par dessus bord pour voir les piranhas la dévorer à gros bouillons. Si par bonheur votre amie joue du tam-tam le voyage est complet et totalement dépaysant. Après on peut aller boire un rhum en ville en posant son chapeau colonial sur le porte-manteau à l'entrée et en pestant contre les moustiques. Avec de la chance un chaman aura été du voyage et vous aura guéri de vos verrues plantaires. Après vous regarderez le CD "Aguirre ou la colère de Dieu" emprunté à la médiathèque.

Les chanceux habitent à Thouars  !

Le roi n'est pas notre cousin. 

Instant médiéval

 

(Photo Sophie)

Je suis sentinelle à Thouars. Tout est calme, chaque jour. J'ai du temps pour m'exercer à tirer avec mon arbalète. En cette belle année 1312 le printemps est doux. Le chevalier qui passe de temps en temps me regarde avec mépris. Il déteste les arbalètes qu'il considère comme une arme infecte, elle tue sur une longue distance, on peut se cacher dans un hallier et frapper un chevalier au loin. Pour lui ce n'est pas noble. Je m'en moque bien, je lui "fais le niquet" un signe de tête qui dit "je m'en moque". Ce soir je retrouve jolie Margueritte la bergère de Sainte-Radegonde. La journée est belle. On est bien ici.

Voilà tout

A ne pas mettre un chien dehors !

Tu parles d'un été ! il pleut sans cesse. J'avais laissé ma moto dehors chez un ami, la voilà au bout de 15 jours ! Au moins pas besoin d'arroser les tomates.
 

Histoire de clefs

 

Pour ouvrir la porte il ne faut pas se tromper de clefs. La clef de 10 ne sera d'aucun secours, ni la clef des champs hélas, mais " le sourire est une clef qui ouvre bien des cœurs" disait Baden Powel. Je vote pour !

Un rêve

 

Babar avait un rêve : faire de la trottinette. Il pratiquait déjà le parachutisme. Mais il lui était impossible de tenir sur une trottinette qui pliait sous son poids. Un jour un milliardaire a lu un article sur ce sujet. Il a offert à Babar une trottinette en titane ( elle valait une fortune). Babar était ravi, mais au bout d'une demi-heure il était lassé. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je pense que Babar est trop gâté.

Voilà tout.

La phrase romanesque

Je remarque que mon corps est constitué d'éléments très solidaires et cela fait plaisir.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Ce que je fais de mieux c'est boire ... Non c'est dormir ... Non c'est rêver.

(Balthazar Forcalquier)

J'ai de la chance j'habite à Thouars

 

A Thouars en contrebas du château des grilles ont été posées et des affiches suspendues. Mais les affiches n'affichent rien, elles sont blanches. C'est pour dire que : "peut-être mais on ne sait pas quand un truc est potentiellement possible." Ou bien c'est pour laisser aux gens une manière d'annoncer le prochain apéro entre voisins, ou écrire un mot d'amour ... Tout est ouvert, c'est beau.

Les chanceux habitent à Thouars  !

Le roi n'est pas notre cousin. 

Pas mieux

(Photo Andrexpes ) 

 Le greffage de doigts c'est le système idéal pour se gratter la tête. Et en plus quand on a peur les index se dressent et font des doigts d'honneur, on a la trouille mais cela ne se voit pas, on contraire on montre qu'on est rebelle.

Voilà tout.

Toutou bicloune

 

Mon chien adore les vélos. Je pense qu'avant d'être chien il a été coureur cycliste. D'ailleurs je l'ai vu plusieurs fois voler du sucre sur la table, juste pour se doper j'en suis sûr. Un jour je lui ai rasé les jambes (comme on fait aux coureurs du peloton) il m'a fait la fête.

ça bouffe la tête

(photo Andrexpes)

Plus je mangeais cette pomme plus j'étais bête. C'est alors que j'ai compris : ce fruit était interdit. Le paradis m'était désormais inaccessible. Alors j'ai pris mon vélo, mais il était crevé. Je suis arrivé chez moi, mais j'avais perdu mes clefs. J'ai allumé la lumière, mais les plombs avaient sauté. J'ai trouvé un mot sur la table : mon épouse me disait que j'étais trop niais et qu'elle était partie avec mon voisin ... Enfin une bonne nouvelle ! J'étais libre.

Voilà tout.

 

Vivre libre

C'était par 35°57 NORD 15°16 OUEST ... environ. Nous avions bu. Mais nous étions conscients.  Nous décidâmes que le jeudi nous irions nus et le lundi nous avancerions à tâtons dans les brumes en écoutant Bach.  Le mardi restait libre. Et le mercredi aussi. Mais le vendredi nous allions embrasser vivement ceux que nous croiserions. Pour nous la semaine s'achevait là. Point barre !

Voilà tout.
 

La phrase romanesque

N'ayez pas peur du futur il n'existe pas encore.

(Balthazar Forcalquier) 

L'aphorisme de la semaine

L'aphorisme de la semaine

 Un couturier, pour séduire une femme ... il l'habille !

(Balthazar Forcalquier).

J'ai de la chance j'habite en Thouarsais

 A deux pas de Thouars : Sainte-Verge et son église. Elle arbore la devise de la république Française. Cela est beau comme une part de gâteau partagé, comme une bouteille ouverte pour tous.

Les chanceux habitent en Thouarsais  !

Le roi n'est pas notre cousin. 

mini cours de philo ( vous avez deux heures)

Dans la vie tout est une question de points de vue. Par exemple, vous trouvez que celui-là est vraiment con et puis un jour vous découvrez qu'il laisse la porte de son garage ouverte pour permettre à des oiseaux de nicher à l'abri. Du coup c'est vous le con. Ou bien vous n'aimez pas spécialement le tour de France et puis un jour vous lisez les fantastiques rubriques d'Antoine Blondin et cela devient génial. Un vin était raide, deux ans plus tard il est subliiiiime. Le grand plaisir c'est de savoir que rien n'est définitif !  

 

Le temps que le son fasse son chemin

 

Je croyais qu'après l'éclair chaque seconde écoulée correspondait à un km avant d'entendre le tonnerre. Pas du tout. Il faut diviser par 5. Par exemple : un éclair ... on compte ... 15 secondes et le tonnerre gronde. Donc l'orage est à 3km (15 divisés par 5).

Bon ... ça permet de passer le temps quand on attend la fin de l'ondée. Sinon ça va chez vous .

Conseil aux corbeaux

 Le corbeau ignore qu'on puisse avoir mal au crâne, son cerveau est trop petit ! Moi si j'avais des ailes ... je voyagerais loin des têtes.

Voilà tout