Il fallut attendre le VIIIe siécle pour que la ponctuation donne un peu d'air au texte. Le parchemin, qui imposait le gain de place à tout prix, est peu à peu remplacé par le papier qui favorise l'espace, et offre même le luxe du blanc après les vers (alors qu'aujourd'hui, après un verre, on reprend facilement un blanc).
Le blanc sur la page c'est un signe de richesse! Plus le vide est ample plus l'auteur est généreux.
Au XVIe siècle la mutation s'effectue avec des douceurs intimes, ainsi Montaigne mettait-il des majuscules après les virgules pour relancer ses phrases, pour ouvrir sa pensée. (Un écolier imitant Montaigne, serait aujourd'hui en faute).
Un jour Blaise Cendrars conseille à Apollinaire de supprimer la ponctuation dans son poéme Zone.
"A la fin tu es las de ce monde ancien
"Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
"Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Pif ! Paf ! Apollinaire devient le poète moderne (merci Blaise !)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez retourner picoler
Un jour Blaise Cendrars conseille à Apollinaire de supprimer la ponctuation dans son poéme Zone.
"A la fin tu es las de ce monde ancien
"Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
"Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Pif ! Paf ! Apollinaire devient le poète moderne (merci Blaise !)
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez retourner picoler
Blaise et Guillaume |
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