dimanche 4 décembre 2016

Ahhhhh ouiiii Baaaach avec Ferlet


Qui pourrait sincèrement lui en vouloir ?

On l'aimait bien. Il était drôle, joyeux compagnon, toujours disposé à la fête, bon banjoïste, excellent danseur, il connaissait mille et une histoires drôles. Comme celle du nain si petit, si petit, si petit ... que ses pieds sentaient la Brillantine.

Mais plus le temps passait, moins on comprenait l'humour et les frasques de Robert Opoil. Sa compagne la jolie Sophie confia à ses amis : " je crois qu'il a une araignée au plafond".

Elle avait raison.

Et un jour l'araignée sortit pour habiter l'étage au-dessus bien mieux ensoleillé.

Voilà c'est tout.

Dessin de Travis Louie.

samedi 3 décembre 2016

vendredi 2 décembre 2016





_ Tais-toi c'est moi qui parle !
_ Ah sacrebleu je demande pourquoi tu parlerais et pourquoi je devrais me taire.
_ Pauvre imbécile !
_ Ah me faire insulter par un couillon c'est un délice !


Et cela n'en finissait pas, Raymond et Maurice ne se supportaient pas mais ils devaient vivre liés. Siamois par destinée, soudés par obligation. Ils se contemnaient avec vigueur. Comment dès lors se perdre dans de salutaires évagations?
Mais la vie réserve bien des surprises ainsi qu'on va le voir.
Un jour qu'il(s) marchai(en)t sur le quai il(s) assist(èr)ent à un crime. Un marin fut égorgé sous leur(s) oeil (yeux). Raymond raconta tout à la police, et Maurice resta de marbre.
Lors du procès, de nouveau, Raymond fut très loquace, reconnut le criminel, donna tous les macabres détails. Maurice ne pipa mot. Le marin fut guillotiné.
Mais le marin était membre d'une secte très secrète et très puissante. Le grand maître de cet ordre noir hurla "vengeance". Quelques jours plus tard Raymond fut égorgé à son tour. La violence du coup fut tel que sa tête bascula et ne fut retenue à la base du cou que par un lambeau de chair. Puis la peau se déchira et la tête tomba.
Depuis Maurice vit fort bien, certes il a perdu l'impression de relief, mais sa vie en deux dimensions lui convient très bien.





Sur le tard ...Il épousa Jacqueline,







et ce couple pourtant âgé mais très aimant eut l'immense bonheur de voir arriver un enfant dans leur maison.
Louis-Maurice-Henri-Robert fit une belle carrière dans la diplomatie.



Dessins de Louie Travis




Voilà qui ne va pas tarder





Portes ouvertes chez Nicolas

17 et 18 décembre de 11 à 18 h

samedi soir sur réservation : 06.24.63.20.75

Et aussi les Bordeaux fins de Christophe Pueyo et le Champagne subtil de Jérôme Bourgeois-Diaz, huîtres vraies, foie gras, saumon, amitiés.


Trois dessins


Bosc




Gourmelin


Reiser



L'aphorisme de la semaine


Je ne lui ai rien dit...
Mais avec tous les détails

(Balthazar Forcalquier)

mercredi 30 novembre 2016

Au clavecin


ça tourne, ça file, ça revient, ça estourbit, ça fait léviter, c'est beau comme une cheville de fille qui danse.