OUF !

 

L'ours consulte les infos : OK la chasse est interdite, je peux retourner au boulot.

La phrase romanesque

 Mon ascèse : manger gras et sucré, boire plus de 10 °, rêver à démesure.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Soyez joyeux, la joie est contagieuse !

(Balthazar Forcalquier)

J'ai de la chance j'habite à Thouars

 

Une guirlande lumineuse plane sur Thouars. Elle a été posée sur la grande grue qui œuvre à la future médiathèque. C'est sympa cette note de fête sur les outils. On ne voit cela qu'ici !

Les chanceux habitent à Thouars

Le roi n'est pas notre cousin.

Après le réveillon

 

Un grand verre d'eau !

Ho c'est beau !

 

Au festival des couchers de soleil thouarsais celui de Christian Morisseau arrive en tête avec ses mille nuances tangerines et cuivrées.

Noël

Joyeux Noël à toutes et à tous ! Dans mon enfance on posait à côté d'un père Noël en plâtre une carotte pour le renne et un verre de vin pour le Père Noël. Au matin la carotte avait été entamée ( je voyais les traces des dents) et le verre de vin était bu. Le père Noël avait été heureux !
 

Pas grand chose

 J'habitais au numéro 2014, là haut. Elle logeait au 2000. On se croisait dans l'ascenseur. Un jour je lui ai dit que je la trouvais charmante, elle m'a souri joliment et a fait signe de la tête pour dire non.  Alors j'ai déménagé, j'habite désormais au 5, je ne prends plus l'ascenseur, je ne la vois plus jamais. Une histoire d'amour d'une tristesse tranquille.

Voilà tout.

La phrase romanesque

 

"La liberté n'est que l'ignorance des causes qui nous déterminent." Je ne comprends pas grand chose à ce que dit Spinoza, mais je l'aime bien quand même.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 L'avantage avec "rien du tout" c'est qu'on n'en manque jamais.

(Balthazar Forcalquier)

J'ai de la chance j'habite Thouars

Ici Thouars où le velours est beau.

Dans la boutique du travailleur, juste en face de la place du Boël, en plus de la gentillesse et de la compétence des gens, tu trouveras des choses rares : des coltins, des velours côtelés, des gilets indémodables, des vestes qui passent les décennies sans prendre une ride. Loin des modes niaises et des jeans déchirés. 

Une merveille ! Ici !

Les chanceux habitent Thouars !

Le roi n'est pas notre cousin !

Dans le vent

 

Les escales étaient heureuses et parfumées d'alcool. Après des mois de navigation là-haut dans la hune, à tirer sur les filins, à hurler dans les bourrasques, et puis aussi après ces heures obscures dans les ponts inférieurs, dans cette forêt de hamacs peuplée de ronflement et trempée de sueurs, on vivait un peu, libre enfin. Heureusement le capitaine était un bon gars. Et comme j'avais, un jour, donné un coup de couteau à un subrécargue qui refusait de nous donner notre solde, on me laissait vivre dans une paix royale. On murmurait " attention il peut devenir fou". 

Voilà tout

Modernité quand tu nous vises

De plus en plus connectées ! Les caméras ne se contente plus de filmer les cambrioleurs, elles les mettent en joue jusqu'à l'arrivée de la police. Celui qui bouge se prend une prune dans les genoux. Gare aux innocents qui ressemblent (un peu) à un voleur enregistré en archives.

Petit village

Dans ce petit village tous les commerces ont fermé depuis longtemps, et les habitants sont partis vivre dans des banlieues. Les trois derniers ont ouvert leur "bistro libre" sur la place des fumeurs. On peut boire gratuitement, celui qui verse la dernière goutte dans son verre s'engage à remplacer  la bouteille.

 

La contre attaque des arbres

Le village de G... est exclusivement habité par des bûcherons. Alors les arbres de la région ont imaginé de se révolter et de faire en sorte que les clients de ces abatteurs se perdent en chemin.

La phrase romanesque

 Imaginons que je me rencontre est ce que je deviendrais mon ami ?

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Curieux destin que celui d'un timbre qui va accompagner une lettre d'amour aussi bien qu'un courrier de rupture.

( Balthazar Forcalquier)

On a de la chance on habite à Thouars

Il y a peu la "Nouvelle République" rendait compte de l'accueil par le maire des nouveaux venus, offrant à l'occasion un panier plein de bonnes choses à savourer. C'est ça Thouars. Les plaisirs gustatifs et puis aussi la vie paisible, les gens qui se disent bonjour, les associations qui grillent des marrons et servent un verre, des tablées géantes, des apéritifs délicieux à base d'épine (inconnu en dehors du Thouarsais), des monuments beaux et gracieux. 

Un pays de Résistance et de vigne est toujours un pays où il fait bon vivre Rabelais le disait, lui qui est né tout près à la Devinière : " jamais homme noble ne hait le bon vin". 

Moi je le dis souvent : " si j'étais né quelque part j'aurais aimé que ce soit à Thouars".
 

Les chanceux habitent à Thouars

Le roi n'est pas notre cousin.

Voilà un bon conducteur

 - Ah attention, il y a un panneau : passage fréquent d'humains dans ces bois ... je ralentis !

Dépaysement

 

Sur le toit de sa cabane on voit le monde vaste et beau, c'est plus agréable que de compter le sable qui coule dans le sablier.

Amitié sans virus

 

Pique-nique d'un balcon à l'autre en période de pandémie. Le monde est toujours beau.

Poèmes diffusés dans les tuyaux.

 

-Allo ? ou je suis dispo,  je vous lis mon poème du jour : " Dans le jardin le soleil nu danse et me fait du gringue. Allez ! hop ! je consens à ses avances, mais c'est vêtu que j'avance. Ma pudeur est plus vaste que celle des étoiles audacieuses."  A demain, même heure.

Fin de la conversation "tuyautique". 

Voilà tout.

La phrase romanesque

De Marianne institutrice :

 A... élève de maternelle, qui voulait le vélo rouge (celui qui va vite) dans la cour de récréation :

- "Maitreeeeeessseeee, tu peux dire à M... que le vélo rouge c'est chacun mon tour !"

L'aphorisme de la semaine

 Il faut savoir lâcher prise tout en sachant tenir fermement la barre

(Jack LAB)

J'ai de la chance j'habite à Thouars

 

L'anecdote ancienne est authentique. La scène se déroule rue Ricard à Thouars (cela ne s'invente pas). La police contrôle un conducteur. Il a bu, il dépasse un peu la norme ( à peine ). Il plaide sa cause : " je ne suis pas dangereux monsieur l'agent j'habite là tout prés à 20 mètres".

- "Certes mais vous avez trop bu !"

- "oui mais je ne suis plus dangereux puisque je rentre chez moi, c'est juste là, à 20 mètres".

Le policier a été bienveillant, il laissé l'homme aller chez lui sans amende avec la promesse qu'il ne conduirait pas de la journée.

Les chanceux habitent à Thouars

Le roi n'est pas notre cousin.

Plus d'autos

 

Le mois d'août cette année là avait été très meurtrier. Les gens ont attrapé une maladie équatoriale en éternuant. Et comme tout le monde roulait la fenêtre ouverte, les victimes furent nombreuses. On agonisait en douze minutes. On a vu se former ainsi des embouteillages. Les rares indemnes étaient immunisés naturellement. On a compris après qu'ils étaient tous de fervents consommateurs bio, amoureux de la nature et fidèles buveurs de tisane de thym. Ils ont abandonné l'auto avec joie et ne circulent désormais qu'à pied ou à vélo. Ils vivent dans des cabanes en bois perchées dans les arbres. Les filles en robe à fleurs sont jolies. Les gars sont barbus. Voilà tout.

On the road again

 

 

J'étais trimardeur, je jouais sur ma vieille guitare les chansons de Woody Guthrie, j'allais ici et là, joyeux toujours, plein ouest. Parfois un vieux camion me chargeait sur sa remorque. J'ai rencontré mille gens qui me racontaient leurs douceurs. Je mangeais souvent un morceau de pain dur et parfois des gens riches m'invitaient dans des restaurants de luxe. Je n'ai jamais manqué de rien. Les habitants enracinés aiment les voyageurs et savourent ainsi des bribes de liberté grande. En échange d'une couchette et d'une assiette j'apportais le vent d'ouest.

Voilà tout.

Bon ... histoire de dire

 

- Hey, youpiiiii, elle m'a dit "oui", c'est la plus belle des filles kangourous sur 100.000 km 2. Je suis le plus heureux. C'est dans la poche.

Langue française

 

- Tu veux un biscuit ? Hein ? tu as dit Non ?

- Non .

- Alors c'est oui ?

Allez expliquer à un étranger que NON veut parfois dire OUI