jeudi 31 octobre 2019
mercredi 30 octobre 2019
mardi 29 octobre 2019
lundi 28 octobre 2019
Oui mais ...
... si le tabac réduit la fertilité comment peut-on avoir un enfant improbable qui serait en danger ? Il reste que le tabac, en plus, ça pue !
dimanche 27 octobre 2019
Difficile de prétendre le contraire
Vu sur "Saumur Kiosque". Dire que le meurtre pourrait être un homicide on ne peut le contester surtout si en plus l'auteur étrangle, abat, occis, immole, met à mort, assassine, étouffe, empoisonne, décapite, poignarde ...
samedi 26 octobre 2019
vendredi 25 octobre 2019
L'aphorisme de la semaine
Quand je bâille je suis soudain seul et c'est délicieux.
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 24 octobre 2019
mercredi 23 octobre 2019
Dans la tête d'un flic ( 3)
Crosses en l'air les CRS ! Surtout devant les sapeurs-pompiers !
A Béziers, le 18 juin 1907, les soldats du 17 e régiment d'infanterie refusent de tirer sur une manifestation de vignerons et mettent la crosse en l'air.
mardi 22 octobre 2019
Dans la tête d'un flic (2)
Je me demande ce qu'il se passe dans la tête d'un CRS quand il cogne sur un sapeur-pompier ... " Et demain qui d'autre faudra-t-il matraquer : des enfants ? pire des députés ?"
lundi 21 octobre 2019
Dans la tête d'un flic (1)
Je me demande à quoi pense un CRS qui gaze un sapeur-pompier ? Se dit-il : " tiens je le connais lui, c'est celui qui est venu prendre en charge ma mère quand elle s'est cassée le col du fémur et l'autre c'est celui qui a sauvé le fils de ma voisine de la noyade" ...
dimanche 20 octobre 2019
L'amour dans le foin
Oui, bien sûr, l'amour dans le foin était jadis bucolique et parfumé. Désormais l'agriculture a des dents d'acier et des rugissements de tracteurs si haut qu'il faut une échelle pour s'asseoir. Et voilà le résultat ! C'est le pompon ! Vive la France !
samedi 19 octobre 2019
vendredi 18 octobre 2019
jeudi 17 octobre 2019
mercredi 16 octobre 2019
mardi 15 octobre 2019
lundi 14 octobre 2019
dimanche 13 octobre 2019
J'ai su rester simple (31 et FIN !)
A lire comme une sorte de roman moderne.
Kevin se rappelait ce conseil : « Prenez les vents qui se lèvent se sont vos amis ». Il avait suivi ce précepte à la lettre et avait découvert que les coïncidences sont des hasards qui prétendent que tout cela n'est pas de leur faute. Plus tard Kevin s'est essayé à l'islam, une religion qui interdit le porc et l'alcool, autant dire que l'alcool de pied de porc c'est plus que prohibé. Et puis, Kevin a vite compris que la Saint-Valentin, dans cette religion, est hors de prix, quand on a un harem.
Ruiné il disait « je n'ai plus envie de rien ». Je lui répondais « c'est bien d'avoir des projets ».
A l'époque j'étais un peu perdu. J'étais ami avec un nain qui parlait à l'oreille des poneys, un type qui en avait dans la calebasse et qui se demandait des trucs comme ça « y a-t-il de mauvais vitriers ? ». Il ne mentait jamais et disait sans rougir « ne comptez sur moi pour rien ». Il aimait aussi ce genre d'énigme : « je suis à la fois très ordinaire mais aussi unique. Qui suis-je ? LA MORT ! ».
Kevin se rappelait ce conseil : « Prenez les vents qui se lèvent se sont vos amis ». Il avait suivi ce précepte à la lettre et avait découvert que les coïncidences sont des hasards qui prétendent que tout cela n'est pas de leur faute. Plus tard Kevin s'est essayé à l'islam, une religion qui interdit le porc et l'alcool, autant dire que l'alcool de pied de porc c'est plus que prohibé. Et puis, Kevin a vite compris que la Saint-Valentin, dans cette religion, est hors de prix, quand on a un harem.
Ruiné il disait « je n'ai plus envie de rien ». Je lui répondais « c'est bien d'avoir des projets ».
A l'époque j'étais un peu perdu. J'étais ami avec un nain qui parlait à l'oreille des poneys, un type qui en avait dans la calebasse et qui se demandait des trucs comme ça « y a-t-il de mauvais vitriers ? ». Il ne mentait jamais et disait sans rougir « ne comptez sur moi pour rien ». Il aimait aussi ce genre d'énigme : « je suis à la fois très ordinaire mais aussi unique. Qui suis-je ? LA MORT ! ».
De guerre lasse j'ai tout quitté, et je suis devenu artiste. Artiste contemporain avec les pieds. Un journaliste a écrit sur moi : « c'est très beau mais on ne sait pas si c'est de l'art sacré ou profane. »
Cela m'a beaucoup troublé au point d'en finir. Je vous quitte Je vais me suicider et je suis déjà en retard … Mourir ça doit être facile, tout le monde y arrive.
Cela m'a beaucoup troublé au point d'en finir. Je vous quitte Je vais me suicider et je suis déjà en retard … Mourir ça doit être facile, tout le monde y arrive.
FIN ! OUF !
samedi 12 octobre 2019
La phrase romanesque
Vous n'avez pas le temps de lire ? La phrase romanesque est là pour vous aider, elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout au long de la semaine.
A bien y penser le silence n'a guère changé depuis 1.800.000 années !
(Balthazar Forcalquier)
A bien y penser le silence n'a guère changé depuis 1.800.000 années !
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 11 octobre 2019
L'aphorisme de la semaine
La vie n'est pas simple, par exemple, la maladie de Parkinson c'est commode pour se gratter, mais impossible de se couper les ongles.
( Balthazar Forcalquier)
( Balthazar Forcalquier)
jeudi 10 octobre 2019
mercredi 9 octobre 2019
J'ai su rester simple (30)
A lire comme une sorte de roman moderne.
( la suite et fin de cette enivrante saga : lundi )
mardi 8 octobre 2019
J'ai su rester simple (29)
A lire comme une sorte de roman moderne.
En rentrant chez elle, et en posant ses courgettes dans l'évier Kimberlé soupira « décidément cela ne sert à rien d'humaniser les gens. Il est con ce Mouloud. S'il donne son corps à la science … ce sera de la science fiction. »
C'est alors que Kevin sortit des toilettes en disant : « j'y pense : est-ce qu'une désillusion d'optique c'est la réalité ? Hein ? Et un papillon qui prend un bain, eh ben il est foutu ! » Vivre avec Kevin n'était pas chose simple. Que lui répondre quand il clamait dans les manifs « je suis soumis à la libertééééé » ou bien quand il demandait au serveur du resto « sommes nous des ogres timides ? ». C'était une sorte de poète qui ne portait jamais de montre sous prétexte qu' « en dehors de donner l'heure, si on y pense bien, une montre ne sert à rien ». Des fois Kimberlé n'en pouvait plus et lui disait : « si je change d'homme un jour, ce sera une femme ». Il répliquait : « Impossible ma KIMBER si je t'embrasse, je t'embrase ! ».
Kimberlé se faisait une raison, à force d'avaler des couleuvres on ne sait plus prendre ses jambes à son cou.
En rentrant chez elle, et en posant ses courgettes dans l'évier Kimberlé soupira « décidément cela ne sert à rien d'humaniser les gens. Il est con ce Mouloud. S'il donne son corps à la science … ce sera de la science fiction. »
C'est alors que Kevin sortit des toilettes en disant : « j'y pense : est-ce qu'une désillusion d'optique c'est la réalité ? Hein ? Et un papillon qui prend un bain, eh ben il est foutu ! » Vivre avec Kevin n'était pas chose simple. Que lui répondre quand il clamait dans les manifs « je suis soumis à la libertééééé » ou bien quand il demandait au serveur du resto « sommes nous des ogres timides ? ». C'était une sorte de poète qui ne portait jamais de montre sous prétexte qu' « en dehors de donner l'heure, si on y pense bien, une montre ne sert à rien ». Des fois Kimberlé n'en pouvait plus et lui disait : « si je change d'homme un jour, ce sera une femme ». Il répliquait : « Impossible ma KIMBER si je t'embrasse, je t'embrase ! ».
Kimberlé se faisait une raison, à force d'avaler des couleuvres on ne sait plus prendre ses jambes à son cou.
ogre timide |
lundi 7 octobre 2019
J'ai su rester simple (28)
A lire comme une sorte de roman moderne.
Elle avait un amoureux caché, il s'appelait Mouloud, c'était l'épicier en bas de l'immeuble. Il la faisait rire. Un jour en lui offrant une livre de courgettes il lui confia « vous savez j'ai fait rire beaucoup de filles mais j'en ai embrassé très peu. » Alors, pour effacer la petite larme qui coulait au bord de l'oeil de Mouloud ( qui était borgne) Kimberlé tenta quelque chose de pittoresque elle dit avec un regard malicieux: « Allez Mouloud, à la louche, fais moi une fourchette de prix pour ce lot de couteaux ». Mouloud fut tout de suite réconforté : c'est pourtant vrai que l'anagrame du mot « guerison » c'est « soigneur ». Voilà un truc qu'il faudrait méditer mais je n'ai pas le temps d'y penser. Mouloud tout guilleret osa cette saillie : « ah Kimberlé ! c'est pourtant vrai cet aphorisme : « qui aime bien châtie bien … » mais quand même je préfère être embrassé. » Kimberlé en eut assez, elle tourna les talons. Mouloud pensa qu'une femme froissée et une femme à repasser « je ferai mieux la prochaine fois » se dit-il. Il s'en alla faire l'inventaire de ses stocks ; comme les sangliers, il était souvent déçu « ça ne sert à rien de faire des choses inutiles » soupira-t-il en tournant les babouches.
Elle avait un amoureux caché, il s'appelait Mouloud, c'était l'épicier en bas de l'immeuble. Il la faisait rire. Un jour en lui offrant une livre de courgettes il lui confia « vous savez j'ai fait rire beaucoup de filles mais j'en ai embrassé très peu. » Alors, pour effacer la petite larme qui coulait au bord de l'oeil de Mouloud ( qui était borgne) Kimberlé tenta quelque chose de pittoresque elle dit avec un regard malicieux: « Allez Mouloud, à la louche, fais moi une fourchette de prix pour ce lot de couteaux ». Mouloud fut tout de suite réconforté : c'est pourtant vrai que l'anagrame du mot « guerison » c'est « soigneur ». Voilà un truc qu'il faudrait méditer mais je n'ai pas le temps d'y penser. Mouloud tout guilleret osa cette saillie : « ah Kimberlé ! c'est pourtant vrai cet aphorisme : « qui aime bien châtie bien … » mais quand même je préfère être embrassé. » Kimberlé en eut assez, elle tourna les talons. Mouloud pensa qu'une femme froissée et une femme à repasser « je ferai mieux la prochaine fois » se dit-il. Il s'en alla faire l'inventaire de ses stocks ; comme les sangliers, il était souvent déçu « ça ne sert à rien de faire des choses inutiles » soupira-t-il en tournant les babouches.
( A suivre mais cela ne va pas durer)
dimanche 6 octobre 2019
J'ai sur rester simple (27)
A lire comme une sorte de roman moderne.
Dominique il a été gâté cet enfant ! tant mieux. Il en profite, tant mieux ! puisque la fin du monde n'aura pas lieu comme d'habitude. La précédente fin du monde je m'en souviens, c'était biennnn. On a beaucoup ri. Même avec le beau-frère de Kevin qui pourtant est con au point qu'il avait mis son flash pour photographier le soleil. « ça me fera un souvenir pour après la fin du monde » qu'il disait.
Kimberlé avait le sens de la poésie, après ses rêves, la nuit, elle voyait passer le générique. Elle disait aussi, le regard vague : « vivre oui … mais à corps perdu » . Elle aurait pu écrire des choses très belles. Mais elle avait oublié qu'elle avait de la mémoire la pauvre. Après avoir bu cul sec un bol de gnôle de gewurztraminer elle hurla « DEMAIN c'est quand même le mot le plus précis pour définir le futur ».
( A suivre lundi si ça se trouve)
samedi 5 octobre 2019
La phrase romanesque
vendredi 4 octobre 2019
L'aphorisme de la semaine
Anagramme de UN c'est NU
et anagramme de UNE c'est NUE
beau travail Balthazar !
jeudi 3 octobre 2019
Un livre plein de vent, d'oiseaux et de silence
Le poète Jean-François Mathé explore
dans son dernier ouvrage les rythmes apaisés de l'homme devenu sage,
et débusque aussi de fugaces et lumineux éclairs de grâce.
Ce n'est pas un testament que
ce livre, c'est beaucoup mieux, c'est un partage de flâneries
minuscules, d'éblouissements si fins qu'en temps ordinaires on les
gâche, ou pire on les piétine. La vie qui va est le privilège des
jeunes, la vie qui marque le pas est celui des êtres mûrs.
Entendons nous bien, il n'y a pas dans ce recueil une demi-phrase, ou
même un souffle de nostalgie ! Oh non ! Il n'est pas
question des temps perdus. Le dernier recueil de poésie ( en date )
de Jean-François Mathé, aux éditions « Le silence qui
roule » s'appelle « Vu, vécu, approuvé ». Les
poèmes – toujours sans titre, c'est une vieille habitude de
l'auteur depuis le milieu des années 80 – palpitent de cette
attente, sans impatience, qui habite les esprits à l'heure languide
qui blanchit les cheveux et plie les genoux. L'auteur partage des
instants fugaces, des espaces de lumière, le halo d'un feuillage
frémissant, « des ciels de plus en plus transparents d'où
tomberont des ailes fatiguées ». Alors, même les
habitudes deviennent élégantes « nous recousons chaque
fois la tendresse qui est de moins en moins l'amour. » Avec
l'âge, la vie traîne des pieds et soulève une jolie poussière :
« tu étais cambré et moi à genoux. Tu cueillais les
fruits, je ramassais l'ombre du cerisier. Tout était net quand nous
partîmes. L'échelle restée debout signe ce tableau que rien plus
n'encombre. Laissons-le là, clair, sous son vernis d'air. »
Ces poèmes ressemblent à ces instants de grâce - heureux ceux qui
les ont vécus – qui surgissent soudain dans l'ordinaire, à un feu
rouge, en attendant un ami au café, au rayon des épices du
super-marché. Soudain ni le temps ni l'espace n'ont plus une
quelconque fonction, un voile bouge et le souffle qui le soulève
nous embrasse. Voilà à quoi ressemble ce livre qu'on relit encore
et encore parce qu'il partage généreusement ces paisibles et
fantastiques sentiments. Ils sont d'autant plus forts que leur saveur
est légère. C'est un mystère certes, et le labeur du poète est de
les saisir, de les triturer sans les trahir, de les faire entrer dans
les mots sans les blesser. Dans la trentaine de poèmes qui
composent le recueil le mot « vent » apparaît dix fois,
« silence » sept fois, « oiseau » cinq fois.
Certes cette comptabilité est un peu absurde mais elle dit à sa
façon la respiration aérienne de cette aventure. « Ce
que ma voix a semblé ne pas dire tombe en flocons dans un silence de
neige. Pourtant, certains l'entendent du ciel à la terre :
oreilles fines des amis proches qui accueillent tout ce qui était
murmuré pour eux seuls, dans les parenthèses de ce que je criais à
tous. » La voix du poète n'est jamais vaine !
« Vu, vécu, approuvé »
est disponible au « Brin de Lecture » rue porte de Paris
12 €.
extrait :
« J'aime regarder
le vent qui ne se voit
pas,
j'aime poser des pierres
sur la peau de l'eau
pour qu'elles y
disparaissent,
j'aime feuilleter les
pages
dont la blancheur en dit
plus
que les mots qui y sont
écrits,
j'aime que le vide, en
tout, tienne
la porte ouverte à qui
ne veut que partir »
mercredi 2 octobre 2019
mardi 1 octobre 2019
J'ai sur rester simple ( 26)
A lire comme une sorte de roman moderne.
Ecrire c'est facile, je le sais bien, il suffit de boire de l'alcool. En ce moment je tourne à la gnôle de gewurztraminer … c'est réservé aux plus de 45 ans, huit mois et vingt-huit jours. C'est comme si vous voyagiez dans les neurones avec, dans la main, du papier de verre, et dans l'autre main une carte routière qui n'est pas à jour.
Ecrire c'est facile, je le sais bien, il suffit de boire de l'alcool. En ce moment je tourne à la gnôle de gewurztraminer … c'est réservé aux plus de 45 ans, huit mois et vingt-huit jours. C'est comme si vous voyagiez dans les neurones avec, dans la main, du papier de verre, et dans l'autre main une carte routière qui n'est pas à jour.
Finalement Kimberlé a eu fils dont le père était probablement Kevin. Je dis probablement parce que je n'étais pas là quand les planètes se sont alignées et qu'ensuite ils se sont endormis, déçus, chacun en face de leur table de nuit. C'était un garçon... enfin je crois. Si ! Si : c'était un garçon puisqu'ils l'ont appelé Dominique, si ça avait été une fille il l'aurait appelé Claude : CQFD.
( A suivre lundi ...)
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