Sapristi Balthazar
Le blog qui dit n'importe quoi et même son contraire
mercredi 20 novembre 2024
mardi 19 novembre 2024
Miam on aime
La cuisine joyeuse, avec un petit de verre de vin pour l'accompagner.
Comme dit le proverbe : "quand casserole sourit, le riz rit".
lundi 18 novembre 2024
Enquête rondement menée
"Il écrivait un truc incompréhensible ... hum ... hum ... je cite : Il semble que ce soit le sort inévitable de l'homme de ne pouvoir être libre nulle part ... hum ... hum ... et pas d'arme... hum ... hum ... elle doit être tombée dans la baignoire ... hum ... hum ... La mise en perspective laisse penser à un suicide ... hum ... hum ... c'est typique des types qui écrivent des trucs chiants ... hum ... hum ... affaire classée".
dimanche 17 novembre 2024
C'est nous
samedi 16 novembre 2024
vendredi 15 novembre 2024
jeudi 14 novembre 2024
J'ai de la chance j'habite en Thouarsais
Les chanceux habitent en Thouarsais.
mercredi 13 novembre 2024
En haut (8)
A la cave il y a trois caisse de dynamite, elles sont là depuis la guerre ( s'il avait fallu abattre le phare en cas de débarquement ennemi). Je les trouve facilement derrière le vin le plus vieux. L' explosif est emballé dans du papier gras, il est intact. Il me reste huit jours pour préparer les trous dans le minuscule quai. La veille de la date fatidique je mets les charges dans le béton. Le lendemain lorsque apparaît la vedette sensée je me conduire à terre, j'appuie sur le détonateurs. Ho c'est magnifique ! Dans une gerbe de feu le quai disparaît totalement. La vedette oscille au milieu des pierres qui tombent du ciel et fait demi-tour. J'ai débranché la radio depuis la veille. Impossible à un petit navire, même un canot d'aborder ici la roche est devenue une sorte de falaise dominée par le phare. Les vagues furieuses enlacent ce caillou. Souvent ma solitude est brisée par un bateau qui vient et tente de me convaincre en hurlant dans les haut-parleurs. Je n'entends rien, la mer est ici superbement musicienne.
Me voilà seul, plus seul que jamais et heureux follement.
FIN
mardi 12 novembre 2024
En haut (7)
La radio qui jusqu'alors me berçait mollement de ses « besoins de rien ? » m'annonce une chose insupportable : « votre retraite sera effective dans une semaine, félicitations ». Ma retraite ??? mais je n'en veux pas ? Je suis là haut depuis des lustres, je ne demande rien à personne, je veux juste chérir ma solitude, je ne coûte rien à personne, je n'ai jamais touché un salaire, ou alors il s'accumule sur un compte dont j'ai oublié les codes depuis toujours. Je m'empare du micro et je hurle qu'il n'en est pas question. A l'autre bout dans un grésillement le correspondant rit de bon cœur puis il me confirme l'information, il me dit que je suis le dernier à vivre sur ces cimes maritimes et qu'on attendait en haut lieu cette date pour me faire vider les lieux, et installer une machine automatique qui fera très bien ce que j'accomplis depuis toujours. « Votre métier n'existe plus, vous êtes le dernier. Une vedette viendra vous chercher dans huit jours. »
Il me reste huit jours. Je suis sonné et soudain je me souviens qu'à la cave il y a ce qu'il me faut.
(A suivre)lundi 11 novembre 2024
En haut (6)
J'aime par dessus tout la lumière du phare qui peint la nuit d'un trait fugace de teinte blanche. Sitôt apparue, sitôt disparue. Parfois un bateau lointain me salue de sa trompe sinistre pour me remercier de lui signaler les récifs. J'envoie alors un clignotement à ces gens audacieux qui vivent loin de leurs familles dans les odeurs de viscères, pêcheurs audacieux et tristes. Leur vie est une succession de sacrifices alors que la mienne n'est qu'un bouquet de joies simples et multiples. Je les plains ces braves gens. J'imagine qu'ils ont pour moi les mêmes compassions, mais ils ont bien tort. Ils sont ignorants comme ceux qui souvent compatissent, ils partagent leur détresse, alors qu'elle m'est inconnue.
( A suivre)