mercredi 4 septembre 2019

J'ai su rester simple (12)


  A lire comme une sorte de roman moderne.
Les gens cultivés m'agacent je leur demande souvent s'ils connaissent la différence entre les torchons et le serviettes ? Ils me regardent avec un air bête alors je leur réponds « he ben … la serviette ça sert à se torcher le cul connard ! ». Bon je dis ça mais un jour j'ai été invité à un dîner de con … mais j'ai pas trouvé l'adresse. Je suis rentrée à la maison et quand Kevin est rentré j'étais vêtu d'un déshabillé. Je lui ai dit « amour, j'ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. Je commence par la bonne : je n'ai pas de mauvaise. » Comme il n'est pas bête il m'a répondu du tac au tac « l'élastique est un boomerang mou ». Quel homme merveilleux !

Quand sa mère a dit à son père qu'elle était enceinte de lui - de Kevin - son père lui a répliqué : « tant pis »... ce n'est pas facile de ne pas boiter après ça. Ensuite sa tante est arrivée à la maternité « où est Kevin ? » son père a répondu « tu le reconnaîtras facilement il ne ressemble à rien ».Voilà pourquoi Kevin a boité des deux jambes. Il a tenté de devenir poète mais il mettait trop de pieds à ses poèmes qui, alors, boitaient furieusement. Alors il est devenu philosophe grâce à cette interrogation fondamentale « Pourquoi existe-t-il des questions ? », il a fait plusieurs volumes sur cette phrase : « que celui qui n'aime pas la répétition arrête de respirer . » … J'ai pas tout lu mais c'était pointu. Je lui ai dit « c'est bien ton truc on comprend qu'il vaut mieux ne pas être allergique à l'air ».
Ah ... Kevin ... je le regrette des fois.
( A suivre probablement)



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