lundi 30 septembre 2019

J'ai sur rester simple (25)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Je me souviens c'est la première fois que j'ai tiré sur un pétard : mieux vaut un paradis artificiel qu'un enfer authentique. A l'époque je pensais que : quand tout est anéanti il reste la trace du désir … mais personne ne la voit. Parce que, certes, vivre c'est intéressant, mais entre nous ce n'est pas très intéressant ! Alors mon amoureuse m'a dit cette chose troublante : « dans cette lourde pierre je vais tailler un abreuvoir à oiseaux, et quand les oiseaux auront disparu , cette vasque témoignera encore de leur soif. »
 Vous pouvez applaudir, sauf les manchots bien sûr. Hoooo ça va … le mauvais goût est partout, même dans les églises. J'ai connu un gars qui puait de la gueule … une horreur. Il était flûtiste et avec lui, même Jean-Sébastien Bach avait mauvaise haleine.

(A suivre)


Blaise

A se mettre dans les oreilles

dimanche 29 septembre 2019

J'ai sur rester simple (24)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

L'autre je croise un étranger qui veut apprendre notre langue … Comment lui dire que « à jamais » cela veut dire « toujours » ? Comment lui dire que « moi non plus » cela veut dire « moi aussi » ?

Par exemple : « je ne suis pas raciste », je réponds « moi non plus » c'est à dire « moi aussi je suis comme toi … pas raciste »...,Comment lui dire que amour, orgue et délice deviennent féminins au pluriel ? Comment lui dire que dans la phrase « ils se sont donné rendez-vous » on ne met pas de « S » à « donné, » mais que dans la phrase « ils se sont donnés l'un à l'autre » il y a un « S ». Bon … je me dis qu'avant le rendez-vous ils n'ont pas fait « crac-crac » et qu'après s'être donnés l'un à l'autre, ils risquent d'être plus de deux… mais je ne suis pas sûr  que ce soit la bonne règle grammaticale, d'autant plus que la grammaire n'a rien à voir avec le sexe. Enfin je crois … sauf au pluriel … peut-être … Tout ça c'est des mystères, comme ces choses qui ne s'usent jamais, par exemple : les bénitiers. Ça c'est un truc auquel j'ai pensé quand l'été est tombé un dimanche, c'était bien parce que tout le monde a pu en profiter.
( A suivre)




samedi 28 septembre 2019

La phrase romanesque


Vous n'avez pas le temps de lire ? La phrase romanesque est là pour vous aider, elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout au long de la semaine.

Un cyclope qui est borgne on pourrait tout aussi bien l'appeler un aveugle.


(Balthazar Forcalquier)


vendredi 27 septembre 2019

L'aphorisme de la semaine

Plus on avance dans la vie, plus les souvenirs s'effacent et plus l'avenir s'estompe.
(Balthazar Forcalquier)

mercredi 25 septembre 2019

J'ai su rester simple (23)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Vous ai-je dit que Mado a inventé les sports mous, la sieste, la grasse matinée, la caresse, la langueur, l'andante, le repos, le dimanche, le répit, le congé, la relâche, la détente, la pause, l'armistice … l'armistice, la trêve, l'oisiveté, l'inertie, le farniente, la grève, la flânerie, la musarderie, l'apathie, la nonchalance, l'indolence, la cagnardise … la cagnardise, l'OISIVETE ! Je suis un lézard qui se croise les bras et glisse les jours d'été sur l'ardoise des toitures chaudes. Je baguenaude, je me relâche, je m’ankylose.

Langoureusement ! Voilà le plus bel adverbe, avec « beaucoup ».

Le labeur n'est pas mon affaire et je ne suis pas prête de décrocher la médaille du travail. LA MEDAILLE DU TRAVAIL ! Une médaille est remise à celui qui s'est usé le dos et qui a essuyé les brimades du patron ! La médaille du travail est bleu, blanc-rouge avec Marianne en bas relief. Si je croise le mec qui a inventé et dessiné ça. Je lui fous mon poing dans sa gueule... sauf si ce jour là je ne fais pas la sieste. Le travail, entre nous, on a vite fait le tour.

Cela me rappelle cette réplique : « tu as vu il a eu la médaille du travail ! » je réponds « bien fait il n'avait qu'a pas la mériter ».

Contrairement à celui-là qui ne reconnaît pas ses défauts, moi, je reconnais volontiers mes qualités.

( A suivre lundi, s'il existe)


mardi 24 septembre 2019

J'ai su rester simple (22)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Micheline qui, en plus, était bourrée rouspétait : « j'ai toujours eu des problèmes avec ma droite et ma gauche, si tu rajoutes en plus des chiffres comment veux-tu que je me retrouve dans les couleurs ? ». Et Jean-Paul en rajoutait une couche : « Parkinson c'est commode pour saler les nouilles, sinon c'est pas terrible ». Et cette nouille de Micheline aussi « ouais ben … une chauve souris qui fait pipi doit bien faire attention à ne pas se mouiller le museau … parfaitement ! Pas si simple, essayez ! ». Amis de la poésie bonjour !

Voilà les réveillons !

Jean-Paul était tellement con qu'il avait mis une sonnette à son vélo d'appartement.




lundi 23 septembre 2019

J'ai su rester simple (21)

 A lire comme une sorte de roman moderne.
A la remise des cadeaux Kevin me disait « je t'ai offert un cadeau qui te ressemble » j'ouvrais le paquet … c'était un miroir.

Après la bûche et le rhum de Marie-Galante, avec Kevin on fumait de l'herbe qui fait rire, mais lui ça le rendait plutôt poète que clown, il disait les yeux dans le vague : « j'ai braconné dans la voie lactée quelques étoiles en voie de disparition ». Moi je répliquais « je n'ai pas eu mon diplôme de paresseux, j'ai été recalé à la sieste », et Kevin ajoutait « tu sais mon amour, il faudrait que les églises modernes soient en béton désarmé » et moi « j'ai connu un copain qui est mort à table, finalement il est mort en bon vivant » .
Ah oui ça volait haut, mais cet abruti de Jean-Paul disait : « est-ce que les poissons ça pètent ? », c'est sûr qu'on redescendait vite sans sas de décompression.
 ( A suivre, y a des chances)


dimanche 22 septembre 2019

J'ai su rester simple (20)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

J'adorais me fâcher avec Kevin, et lui aussi, finalement ça nous rapprochait en quelque sorte. Ce n'est pas facile la vie de couple, par exemple il adorait jouer au puzzle mais moi je n'ai jamais compris la règle de ce jeu. Et puis je n'aimais pas trop sa famille. On était obligé de se taper sa sœur à chaque Noël, et chaque fois elle arrivait pile à l'heure ! Même pas de quoi se dire : tiens ils ont cinq minutes de retard c'est toujours ça de gagné. Elle avait un prénom de locomotive : Micheline. Elle était postière et souvent en grève. Elle n'aimait pas les talons hauts « parce que j'ai le vertige » disait-elle. Quelle conne ! Elle n'était pas gentille avec moi, elle me disait : « toi, t'es comme cette pancarte vue l'autre jour devant une église, il était écrit dessus : fermée le dimanche. » C'était pas chic de me dire ça, c'est vrai que j'ai des lacunes mais quand même, moi je n'ai jamais rien dit sur son mari, Jean-Paul qui est maître nageur. Maître-nageur ! Tu parles d'un boulot, tu passes ta vie en slip et en tongs ! Moi en tout cas je lui ai répliqué : « n'empêche, quelqu'un de ponctuel ne sera jamais en avance sur son temps ».

( A suivre sans doute)

Elle avait un prénom de locomotive

samedi 21 septembre 2019

La phrase romanesque

Vous n'avez pas le temps de lire ? La phrase romanesque est là pour vous aider, elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout au long de la semaine.

Est-ce que dans les paradis artificiels les rêves sont en carton ?
(Balthazar Forcalquier)


vendredi 20 septembre 2019

L'aphorisme de la semaine

Tu te fais entuber, ça oui ; tu te fais intuber, ça arrive ; mais tituber ... ça t'as pas l'droit !

mercredi 18 septembre 2019

J'ai sur rester simple (19)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Quand on pense que lunettes de soleil se dit « Solgleraugus » en islandais … c'est moche, à tout prendre je préfère le dire en javanais « Koco tingal Ireng ». Je pense souvent aussi à ce que me disait Tedi « je connais un dentiste à Epinal qui a fait son devoir dans le même régiment que moi... He bien, il avait le même nom que le petit bois qu'on traversait au pas pour rejoindre le champ de tir. » c'est dingue non ? Mais ce n'est rien à côté de l'an 2000, il faut bien le dire : la fin du monde a été un fiasco ! Je me souviens avant la fin du monde ils furent nombreux à vouloir faire des sous !

Je me dis toujours : attendre cela peut être remis à plus tard.

( A suivre, mais lundi si on va par là)


mardi 17 septembre 2019

J'ai su rester simple (18)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Il m'a fallu longtemps pour comprendre que les hommes étaient semblables aux femmes dans leurs différences. Kimberlé le disait souvent en ajoutant dépitée : « quand même … quand on est solitaire, on n'est pas nombreux ». Elle n'était pas si bête cette Kimberlé, c'est dommage qu'elle se soit suicidée. En vrai elle ne voulait pas mourir, elle voulait juste envoyer un message mélancolique, mais elle a cru que ce jour là, en s'allongeant sur les rails, elle a cru que la SNCF était en grève. Pas de bol. Elle disait des vérités toute simples qui nous manquent désormais, elle disait : « la belle au bois dormant quand elle se réveille, elle n'a qu'une envie : aller faire pipi. » Elle aimait bien aussi cette vérité que Gérard Moreau de La Boissière-en-Gâtine prononçait sans en rajouter : « avec un petit chien, quand il est mort, t'as moins de peine qu'avec un gros : c'est mathématique ». Et je me souviens que Balthazar enchérissait sur le thème canin en citant Alain Chany « dans mon pays la pente est si raide que les chiens aboient assis ».



lundi 16 septembre 2019

J'ai sur rester simple (17)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Je pense souvent à ce joli conte que me racontais mon grand-père devenu aveugle en 14 à cause des gaz et qui, par malheur, avait perdu ses deux bras dans un bombardement allié en Normandie avant de se faire couper les jambes après une grève de train ; de surcroît il n'avait plus toute sa tête. Bref pour m'endormir voici ce qu'il me racontait de sa jolie voix cassée par l'alcool :

« Voici l'histoire de Martine, Martine avait un curieux "doudou", c'était la tête empaillée d'un vieux domestique. Elle ne pouvait pas s'endormir sans caresser les rouflaquettes du valet qui avait été décapité pour avoir volé du sucre dans un placard. A l'époque la loi sur le sucre était très stricte. Cette vieille tête fatiguée, usée de caresses enfantines et de bisous mouillés, traînée de poussettes en landaus, s'abîma et commença à sentir très mauvais. Il fallut la jeter dans un étang et comme Martine était inconsolable on battit la campagne pour trouver un paysan un peu ressemblant. Il fut lui aussi décapité et sa tête fut aussi empaillée. Mais Martine n'en voulut pas au motif que ce n'était pas là son vrai doudou. Elle se consola avec la main séchée d'une servante qu'elle aimait beaucoup et qui fut amputée pour l'occasion... Voilà fais de beau rêve ma jolie Mado... Enfin jolie … je ne sais pas je suis aveugle, je te ferais bien un câlin mais je n'ai pas de jambes pour aller vers toi, ni de mains pour te faire une caresse … de toute façon ne pleure pas mon enfant, j'ai toujours perdu aux réussites. »


dimanche 15 septembre 2019

J'ai su rester simple (16)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

L'autre jour j'ai voulu me jeter sous un train, j'ai attendu et puis un type est venu me dire " il ne faut pas rester là, la SNCF est en grève." Hier je me suis fait un cocktail de cyanure de potassium ( conseillé par le livre "suicide mode d'emploi") mais j'ai brisé le verre en heurtant la porte du salon. Alors ... Heureusement les vendanges commencent et je vais pouvoir me faire de nouveaux ennemis.
 ( épisode court, c'est lundi ... A suivre)


samedi 14 septembre 2019

vendredi 13 septembre 2019

mercredi 11 septembre 2019

J'ai sur rester simple (15)

 A lire comme une sorte de roman moderne.

Si maintenant je passe du coq à l'âne c'est pour vous donner une recette de cuisine, pas pour le plaisir, vous pensez bien :
Steak d'Alien à la R2D2
- Prendre un alien de 3 à 5 ans.
-Prélever les deux tentacules au sommet du crâne et les faire revenir à la poêle dans une huile de vidange millésimée ( si possible celle d'un vaisseau ayant fait le voyage sur Jupiter à cause de son délicieux goût de gaz rare).
- Flamber le tout au kérosène.
Servir tiède avec un grand verre de Zarbith bleu ( si possible du 2178, ou 2254 ).
Sinon il y a plus aisé :
La recette du pot au feu "tête de con"
Trouver une belle tête de con ( ce n'est pas le plus difficile, commencez par regarder votre voisin ), ouvrez la en deux ; ne cherchez pas la cervelle il n'y en a pas ou très peu. Conservez les yeux dont le regard a toujours été vide et la langue qui relaya une pensée creuse, le goût de ces organes est peu prononcé mais assez délicat ; il n'y a d'ailleurs que cela de fin dans une tête de con. Ajoutez du chou, des navets, des pommes de terre, du poireau. Une tête de con ne sera pas dépaysée en compagnie de légumes. Laisser mijoter trois heures à feu doux, servir avec de la moutarde forte. Ne redoutez rien : bien bouillie la connerie a perdu toute sa toxicité.

Mais ce n'est pas des plats pareils qui vous redonneront le moral. Vous j'sais pas, mais moi j'ai le moral dans les chaussettes, et en plus elles sont sales les chaussettes.

Je suis en friche, et vous ? Vous êtes cultivés ?
( A suivre si ça se trouve)




arrêtez tout et regardez cela


mardi 10 septembre 2019

J'ai su rester simple (15)


 A lire comme une sorte de roman moderne.


Vladimir était un type merveilleux, il savait que je collectionnais les brouettes sans roue. Un jour qu'il voulait me plaire il en trouva une sur un chantier abandonné ( le Portugal avait retrouvé de la croissance et chez nous les maisons en construction avait été laissée en l'état) les policiers l'interpellèrent : « Hum … Vous dites que vous êtes amoureux … Mouais … mais vous avez des papiers que le prouvent ? » 

Un jour Balthazar m'a raconté ce qu'était le paradis, le vrai, voilà ce qu'il disait :

Je retrouve Blaise (Cendrars) au bistro, comme convenu. Il attaque au blanc-citron-sucre et j’enchaîne. Comme je lui demande des nouvelles de Woody (Guthrie) il répond : "tiens le voilà ce bougre de compagnon". 
En effet Woody poussela porte de l'estaminet et vient à notre table et commande lui aussi
_ Un rince cochon Monique !
Nous buvons sec au paradis, Blaise revenait de la forêt où il avait goûté à l'Ibadou l'herbe qui télétransporte, et Woody venait d'écrire sa 1.112e chansons. Il nous la chante avec cette technique de guitare qu'il avait lui-même inventée, rugueuse et vive. Le refrain parle d'un type qui a  perdu aux cartes après que sa femme est partie avec un quincaillier ... enfin un truc comme ça.
Comme Julien (Gracq) passe sur le trottoir d'en face la tête dans les épaules nous le hélâmes ( j'emploie le passé simple pour lui faire plaisir).Il décline d'abord l'invitation et accepte finalement sur l'insistance de Blaise. Il commande une tisane ( avec du rhum dedans), puis un vin cuit et ensuite un quart de chaume. Nous parlons de voyages et de Loire. Le temps qui passe est bon. Léonard (Cohen) toujours en retard nous rejoint à la nuit tombée. Il est drôle vous ne savez pas combien. Et François (Augiéras) plus fou qu'à l'ordinaire entre en vociférant, il est vêtu d'un court pagne. Dehors il gèle  à pierre fendre. Il ne veut rien commander à la patronne. Il a  sa théière, son thé, son brasero et fait sa propre infusion. Il hurle soudain : " je vous aime tous."
La pendule avance à tâtons.
_ Partons en bordée ! lance Blaise. Il est 22 h 22. Je le suis, nous prenons un bateau dans un port sans nom. Il met le cap au nord et nous débarquons en Sibérie. Ou bien il met le cap au sud ... Je ne sais plus.
On est foutrement bien au paradis.


Voilà c'est comme ça le paradis à dit Balthazar

Blaise

Julien

François

Woody

Léonard







lundi 9 septembre 2019

J'ai su rester simple (14)

  A lire comme une sorte de roman moderne.

Kevin m'a quittée pour aller vivre avec Kimberlé qui, comme vous savez avait changé de sexe...

Ce qui m'effraie c'est que je n'ai peur de rien . Je me suis dit : les cons sont bien assez nombreux, ils n'ont pas besoin de toi. Alors je me suis mis à la colle avec Vladimir, un avaleur de sabres. Pour me plaire et maigrir un peu il s'était mis au régime et évitait les métaux lourds. Il avait eu une vie assez compliqué, il avait tenté d'inventer le PQ en poudre mais il avait perdu toutes ses économies dans cette aventure. Ensuite il avait tenté de vendre au porte à porte des cimetières au point de croix. Nouvel échec. Puis des porte de secours d'occasion à peine brûlée, nouvel échec. Puis il inventa le cercueil comestible, il en vendu deux je crois, à des anthropophages. Puis des suppositoires effervescents... j'en parle même pas. Il devint homme sandwich, mais il vendait des salades. Pour attirer le chalands il criait des phrases comme celles-ci : « Par goût du paradoxe le noyé était mort de soif ! » « je ne crois pas aux coïncidences, même si elles arrivent par hasard ! ». Comme le hasard a ses habitudes il croisa un directeur de cirque qui l'embaucha, parce qu'il venait de perdre son avaleur de sabre qui s'était étouffé avec un plat de mou.
(A suivre)

dimanche 8 septembre 2019

J'ai su rester simple (13)

  A lire comme une sorte de roman moderne.

Je suis allé à un vide-grenier, par hasard j'ai trouvé une photo de moi bébé, toute nue sur une peau de bête : 1,50 €... j'ai marchandé. Le gars qui vendait n'avait pas inventé la poudre, tant mieux il se serait fait péter la gueule « c'est quelqu'un de très connu» m'a-t-il dit en montrant ma photo « ah bon qui ? » ai-je demandé. « Jean Jaurés ou Clémenceau, ou Jeanne d'Arc, j'sais plus »

Je lui ai dit « vous devriez inventer l'appeau à pognon, vous feriez fortune ». Il m'a regardé sans comprendre comme sa femme et son fils qui étaient à ses côtés, et je me suis dit : « quand même, c'est pas juste, un con a quand même plus de concurrence qu'un type intelligent ». Par chance, je n'avais pas pris de cuite alors je ne lui ai pas dit des mots crus. Mais quand même cette famille d'abrutis m'intriguait, j'ai demandé à l'épouse, une sorte de grosse pouffiasse vulgaire qui ressemblait à … attendez … je cherche dans le public.

Je lui ai demandé : « mais comment avez-vous connu votre mari ? » (sous entendu un con pareil ) elle m'a répondu : « il m'attirait, alors il m'a tirée » et elle a ri grassement… « après il est devenu insupportable, il a essayé de se pendre mais bien sûr la corde a cassé. » et leur marmot débile a rajouté « si ça trouve la merde d'extra terrestre c'est délicieux … si ça se trouve. » Le père lui a filé une tarte.
J'ai quitté leur stand pour aller acheter des fringues. Moi j'achète des fringues comme des médicaments, pour aller bosser.


samedi 7 septembre 2019

La phrase romanesque


Vous n'avez pas le temps de lire ? La phrase romanesque est là pour vous aider, elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout au long de la semaine.

Il faut se rendre à l'évidence : je reçois plus de factures que de lettres d'amour.
(Balthazar Forcalquier)





vendredi 6 septembre 2019

L'aphorisme de la semaine

Avant le premier jour de la semaine était le dimanche, on commençait la semaine par ne rien foutre !
Belle époque !
( Balthazar Forcalquier)

mercredi 4 septembre 2019

J'ai su rester simple (12)


  A lire comme une sorte de roman moderne.
Les gens cultivés m'agacent je leur demande souvent s'ils connaissent la différence entre les torchons et le serviettes ? Ils me regardent avec un air bête alors je leur réponds « he ben … la serviette ça sert à se torcher le cul connard ! ». Bon je dis ça mais un jour j'ai été invité à un dîner de con … mais j'ai pas trouvé l'adresse. Je suis rentrée à la maison et quand Kevin est rentré j'étais vêtu d'un déshabillé. Je lui ai dit « amour, j'ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. Je commence par la bonne : je n'ai pas de mauvaise. » Comme il n'est pas bête il m'a répondu du tac au tac « l'élastique est un boomerang mou ». Quel homme merveilleux !

Quand sa mère a dit à son père qu'elle était enceinte de lui - de Kevin - son père lui a répliqué : « tant pis »... ce n'est pas facile de ne pas boiter après ça. Ensuite sa tante est arrivée à la maternité « où est Kevin ? » son père a répondu « tu le reconnaîtras facilement il ne ressemble à rien ».Voilà pourquoi Kevin a boité des deux jambes. Il a tenté de devenir poète mais il mettait trop de pieds à ses poèmes qui, alors, boitaient furieusement. Alors il est devenu philosophe grâce à cette interrogation fondamentale « Pourquoi existe-t-il des questions ? », il a fait plusieurs volumes sur cette phrase : « que celui qui n'aime pas la répétition arrête de respirer . » … J'ai pas tout lu mais c'était pointu. Je lui ai dit « c'est bien ton truc on comprend qu'il vaut mieux ne pas être allergique à l'air ».
Ah ... Kevin ... je le regrette des fois.
( A suivre probablement)



mardi 3 septembre 2019

J'ai su rester simple (11)


 A lire comme une sorte de roman moderne.


Je me demande toujours : un poisson quand il rêve qu'il est un oiseau, a-t-il envie de chier sur la tête du pêcheur ?
N'empêche, n'empêche … je suis sûr que parmi vous il y a des gens qui ont fait des études. He bien qu'ils me disent : comment s 'appelait le slip kangourou avant la découverte de l'Australie ? Hein ? J'entends rien... Ouais je me doute de la réponse : « Ouiii j'ai su jadis, mais de loin en loin j'ai du mal à voir de près ».

Une telle réponde m'afflige, elle me rappelle cette annonce lue dans un journal gratuit « Amicale des gens qui se détestent cherche président » … Non mais sans blague on croit rêver. J'ai répondu à l'annonce par cette question : « et où le ver solitaire trouve-t-il son âme sœur ? »
( A suivre probablement)


lundi 2 septembre 2019

J'ai su rester simple (10)

A lire comme une sorte de roman moderne.

Bon... vous ne sais pas, mais moi dans ce monde il y a deux choses qui me dégoûtent : les huîtres et le racisme. Manger un animal vivant et cru ! Un animal qu'on démembre à vif et qu'on croque, il y en a même qui les gobent !!! Vivants !!! Et le racisme, entre nous, c'est terrible aussi. Je me dis des fois que j'aimerais bien être une fille du SAMU. Imaginez je tombe sur un type qui est en train de se vider de son sang sur le bord de la route. Sur le pare-brise je repère un autocollant facho. Alors je me penche sur sa tête de fumier pleine de sang et je lui murmure de ma voix la plus douce : « il vous faut une transfusion sanguine d'urgence, mais je n'ai là que du sang de noir, j'ai aussi une poche de sang juif, et une poche de sang arabe et enfin deux poches de sang de pédés mais ils sont noirs et juifs de père arabe … Faites votre marché. Vous prenez ? Réfléchissez il vous reste dix minutes avant de crever comme un con que vous êtes » Je me doute de la réponse … Il va dire « vite ! La poche la plus proche ». Il me dit « la plus proche ! ». Voilà qui nous amène par voie naturelle à cette leçon de morale : l'humour c'est trop sérieux pour en rire.

( A suivre probablement)


dimanche 1 septembre 2019

J'ai su rester simple (9)

A lire comme une sorte de roman moderne.

J'ai retrouvé Kimberlé beaucoup plus tard. Elle avait changé de sexe et me confia « Tu sais M , ce n'est pas facile d'être le sosie de l'homme invisible ».
Que lui répondre de pertinent ? Je ne lui ai rien répondu, mais avec tous les détails, faites moi confiance ! Puis au bout de 774 jours je lui ai écrit ce simple mot : « Kimberlé, sache que l'amour rend aveugle et la masturbation rend sourd, la bêtise laisse sans voix : mieux vaut perdre la tête c'est plus rapide. » Elle ne m'a jamais répondu la conne, il faut dire que j'avais déménagé à la cloche de bois. J'aurais pu payer le loyer, mais j'aimais trop cette expression : à la cloche de bois . C'est fou ce qu'on peut faire par amour.
Pfff... je vous le dis, mais que cela reste entre nous : je veux bien me réincarner, mais seulement en matelas... pour dormir toute ma vie. Et à mes obsèques apportez une bouteille de vin si cela peut vous donner une contenance. 
Peut-être que je me réincarnerais. Peut-être en femelle de singe hurleur ? Qui sait ?

( A suivre probablement)