Dans le panneau

A Thouars on aime tellement les travaux qu'on dévie même les piétons sur les trottoirs.

 

Quand tout est bancal

 

Ici le Thouarsais où tout est bancal. Heureusement ! Ici l'on se moque de filer droit, ici c'est une terre de résistance ( dès la fin 1940, cherchez d'autres lieux aussi précoces), ici on aime la liberté. Oui, oui, la protection du câble est tombé amoureux d'une pierre voisine et s'en va lui faire un bisou. La belle affaire ! Le courant passe quand même. Soyez heureux gens du Thouarsais, vous êtes des originaux. Quelle chance vous avez !

Moi si j'étais né quelque part, j'aimerais que ce soit en Thouarsais. 

La phrase romanesque

 Quand tu t'en vas cela me ressemble et ça me rend triste.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Celui qui hyper curieux du futur n'a qu'à attendre un peu.

(Balthazar Forcalquier)

Hommage au grand ciné

 

Décor de hasard

 

Pas loin, ce joli décor sur un pilier. Mais il y a un truc comme dirait un prestidigitateur.

Le truc c'est qu' en face du 6 c'est toujours le 1. Le 1 n'est jamais à côté du 6 (comme ici). En face du 2 c'est 5, et en face de 3 c'est le 4. L'addition des chiffres opposés fait toujours 7. Intéressant non ?

Bien en vue

Le "merlan" aime la mer (Expression datant du XVIIIe siècle faisant le lien entre le coiffeur et le poisson merlan. A l'époque, beaucoup de coiffeurs étaient également perruquiers. Ils avaient pour habitude de poudrer les perruques de leurs clients, si bien qu'ils avaient eux-mêmes le visage et les habits recouverts de poudre. Ils ressemblaient donc à des merlans, ce poisson qui est enfariné avant d'être cuit à la poêle.)

Alors pas besoin de se marier !

Tant mieux !

 

Pessoa (1)

 La tête dans l'herbe, la tête dans l'herbe. Et les yeux dans les nuages. Je pense à Fernando Pessoa, seul et tellement escorté. La vérité n'est pas douce ni cruelle, car les messages sont vains.  

LE GARDEUR DE TROUPEAUX

 

" Holà, gardeur de troupeaux, sur le bas-côté de la route, que te dit le vent qui passe ?."

" Qu'il est le vent, et qu'il passe, et qu'il est déjà passé

et qu'il passera encore.

Et à toi, que te dit-il ?"

"Il me dit bien davantage.

De mainte autre chose il me parle, de souvenirs et de regrets, et de choses qui jamais ne furent."

" Tu n'as jamais ouï passer le vent.

Le vent ne parle que du vent.

Ce que tu lui as entendu dire était mensonge, et le mensonge se trouve en toi."

Amour divin

 

Ce bouchon était tellement amoureux du tire-bouchon qu'il se fit tatouer la mèche en forme d'hélice sur le dos. Quand ils se sont enfin rencontrés ce fut l'extase divine, deux était devenu UN. 

Voilà tout.

Evangile de Thomas logion 22 :

Jésus leur dit :
Lorsque vous ferez le deux Un et que vous ferez l’intérieur comme l’extérieur,
l’extérieur comme l’intérieur,
le haut comme le bas,
lorsque vous ferez du masculin et du féminin un Unique,
afin que le masculin ne soit pas un mâle
et que le féminin ne soit pas une femelle,
lorsque vous aurez des yeux dans vos yeux,
une main dans votre main
et un pied dans votre pied,
une icône dans votre icône, alors vous entrerez dans le Royaume !

La phrase romanesque

 Il a un cancer du moral, mais il suit un traitement très efficace : vieux rhum de la Guadeloupe.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Y a des fois, je ne comprends pas mon cerveau.

(Balthazar Forcalquier)

Pêche en grande profondeur

 

La SNCF n'aime pas les contrebasses

 Dans le train on peut emporter sa planche de surf, ses skis, sa grand-mère, mais pas sa contrebasse ! Interdite par la SNCF ! Voilà un tracas que ne connaît pas le joueur de flûte à bec ou le virtuose du triangle ... "Pourtant la contrebasse debout dans un coin ne prend pas plus de place qu'une poussette" plaident les défenseurs de ce bel instrument. Une pétition est lancée sur internet : https://www.change.org/p/sncf-autorisez-les-contrebasses-dans-les-trains-fran%C3%A7ais?signed=true

Voilà une noble cause. La contrebasse ne mérite pas cet ostracisme.

 

Sans contrebasse la vie serait beaucoup plus grave !

Au paradis

Il y a peu Delsort Junior exposait sa vision future de Thouars ( voir le blog du 6 février). Il proposait notamment d'aménager une marelle géante dans la rue Porte de Paris. Chaque piéton étant obligé de franchir le passage à cloche pied. Merveilleuse idée. Il reste que la marelle aboutit au ciel bien sûr.

Le ciel, si l'on suit bien ce projet, aboutit à la rue Saint-Médard hélas totalement désertée. Voilà qui rappelle cette jolie histoire. 

Deux potes ( Marcel et Paul) meurent en même temps et arrivent devant Saint-Pierre. Le gardien du ciel dit à Paul " toi tu a été parfait, tu vas au paradis, mais toi Marcel tu files en enfer." Les deux amis s'embrassent et se quittent. Finalement Marcel trouve que l'enfer n'est pas si mal, il y a bien quelques corvées de temps en temps, mais l'essentiel des occupations c'est boire un coup et jouer aux cartes, et on est au chaud. Un jour Marcel demande à Satan la permission d'aller voir son pote Paul au paradis. Satan accepte à la condition que Marcel rentre à l'heure. Marcel donne sa parole. Il sonne à la porte du paradis et explique qu'il vient voir Paul. Saint-Pierre consulte ses livres et lui : "Paul est dans le quartier 120, allée A, carré 12. " Marcel arpente le paradis en quête de son pote. Il n'y a personne, à part un type parfois qui taille une haie, ou tond une pelouse. Il trouve enfin Paul qui est en train de ratisser un allée.

- " Mais on travaille au paradis ?" demande stupéfait Marcel

- " Eh oui, répond Paul, on bosse tous les jours, ici on n'est pas assez nombreux!"  

 

En toute liberté

 

J'étais perdu. J'ai croisé alors ce panneau qui n'indiquait rien et me laissait entièrement tranquille. Quelle chance de n'avoir aucune nécessité de prendre à droite ou à gauche, mieux encore de ne pas être tenté. Pas de regrets, pas de remords. La liberté grande !

Voilà tout

Un peu léger quand même

Merci Michel C.

Pal mal, quoiqu'on puisse penser que l'estrambord de l'auteur mène au gongorisme et sa pensée n'est guère anacréontique dès lors ; mais pas de quoi contemner ce livre.

 

La phrase romanesque

 Quand les Américains ont envoyé des hommes dans l'espace, il leur a fallu inventer un stylo anti-gravité ... les Russes ont utilisé un crayon de papier.

L'aphorisme de la semaine

 Quand je suis rond il m'arrive d'être carré.

(Lucas)

Le langage secret des plantes

 

Voilà qui a du sens

 Voilà qui est beau et noble, bien mieux qu'un général ou un député. A Curcay-sur-Dive dans la Vienne, pas loin de Thouars, une place rend hommage à Laurent Pellaumail, agent communal. « Laurent était agent de maîtrise à la commune de Curçay-sur-Dive depuis plus de 25 ans, a dit le maire Bruno Lefebvre lors de l'inauguration. Il aimait rendre service et était souvent l’intermédiaire entre le maire et la population pour les petits problèmes». Laurent Pellaumail s’est aussi beaucoup investi dans les manifestations communales.

A Thouars il y a une rue Thiers, celui qui a fait tirer sur les parisiens de la commune : 20.000 morts durant la semaine sanglante ! Mieux vaudrait donner le nom d'un employé communal à cette rue, un homme qui a vraiment servi.

Jo-con-con

( Merci Michel C.)

- Pousse-toi sur la gauche sinon on va voir la Joconde.

 

Pas si moyenâgeux que ça

 

Comme le dit justement Michel C. " voilà les ancêtres du QR code" .

Et toutes ces merveilles sans une goutte d'alcool !

Une marelle rue Porte de Paris avec plusieurs niveaux de difficultés.

Delsort junior.

Gilbert Gourdel, alias Delsort junior, est abstème : il ne boit pas une goutte de vin ( ni d'alcool), il ne fume rien, mange sans excès ... il aurait le droit de s'ennuyer. Ce Thouarsais d'adoption a trouvé mieux, ici, que tous les adjuvants : LA FANTAISIE. Il a puisé dans cette inépuisable réserve la source de ses créations, exposées récemment dans un local vide de la rue Saint-Médard joliment baptisé "l'épicerie artistique".  

Delsort junior a imaginé les nouveaux visages de la ville : l'église Saint-Médard désacralisée deviendra un lieu culturel démontable. On pourra entre autres choses y lire des textes coquins sur des canapés (par exemple) ou bien Claude Simon sur des chaises en paille, ou Blaise Cendrars dans des hamacs, ou bien  Kerouac au bar.

Dans la côte de Crevant un funiculaire bien sûr, le long du Thouet des passerelles immergées pour se promener le ventre mouillée. La rue Porte de Paris est pavée de marelles : on peut choisir un parcours simple ou rude selon les jours, c'est rigolo de voir passer les élus sur un pied et tenter d'arriver au paradis. Chaque dessin de la main de Junior est accompagné d'une fiche descriptive très complète. Si le touriste ne vient pas visiter cette capitale de la folie douce, c'est qu'il préfère la rigueur d'une ville voisine qu'on ne nommera pas ici, c'est impossible.

Tout cela est merveilleux, on a très envie que Thouars brode son avenir sur ce canevas coloré.

Et j'ajoute une idée personnelle : les soirs d'été on ira au festival des couchers de soleil, assis sur les gradins installés dans la cour des écuries du château en écoutant Bach ou Verchuren selon les goûts du bénévole chargé ce soir là d'accueillir le public. Un verre de vin local sera offert à chacun, sauf à Delsort junior qui prendra bien sûr un verre de jus de fruit. 

A voir encore aujourd'hui seulement de 15 à 18 h.
 

La phrase romanesque

 J'aimerais bien être un nuage.

(Balthazar Forcalquier)

L'aphorisme de la semaine

 Quand je pense que je n'ai jamais vu mon foie alors que je lui dois tant !

(Balthazar Forcalquier)

Pompois quelle émotion

 

Expo révolutionnaire

 

dans la NR

Suivre la flèche

 

On n'est plus très loin ! A deux pas de Thouars

Sous nos yeux

https://www.youtube.com/watch?v=-ViJp1Y95fI&list=RDMM&start_radio=1&rv=e4Ao-iNPPUc

L'araignée est morte mais elle a laissé sa signature, et soudain le poteau de béton est devenu très beau. L'araignée est une fée. Et le poteau l'aimait.

Voilà tout