samedi 29 septembre 2018

vendredi 28 septembre 2018

lundi 24 septembre 2018

Voilà pourquoi il faut se vouer à l'alcool






L'alcool est un compagnon durable, impertinent et exigeant. Violemment indiscipliné. La femme aussi. Saura-t-elle jamais combien nous nous cognons, nous trébuchons, nous hésitons ? Elles … Elles savent, elles meurent chaque mois et peuvent donner la vie. Nous, nous ne savons pas grand chose de ces mystères. Et puisqu'ils nous échappent, nous sommes tentés de les mépriser. Aveugles que nous sommes.
Nous foulons l'herbe menue, nous laissons le vent baigner nos tête nues … en vain. Nous ne savons rien de l'alcool qui nous rend libre et nous attache.
La vie d'homme est bien rude. Il ne faut pas lui en vouloir, il est si cabossé et ne dit jamais rien. Il n'a pas les clefs des milliers de serrures qu'on lui impose d'ouvrir. Il est seul comme jamais une femme ne le sera. Ses mains pleines de cambouis ne savent plus caresser. Il regarde ses mains sales dans le fond des sinuosités et hésite à embrasser la tête de l'enfant.

Il va partager sa solitude avec ses frères, les autres lointains. Voilà bien une destinée stupide.

L’alcool, lui aussi connaît cette transe absurde, il attend des lèvres amies pour partager un peu quelques musiques et même quelques pas de danse très tard quand la sciure éponge les crachats sur le carrelage des bistros ; à l'heure finale qui assiste impuissante au retournement des chaises vaincues sur les tables, et qu'une voix agacée dit : « allez ! Allez ! Il faut partir maintenant!A demain !»

Partir ? Oui, mais où ? Droit devant. Droit devant. Droit Devant. Ce n'est même pas triste. C'est le chemin obligé des solitaires. Parfois même, il pleut. Un peu ivre, l'homme regarde une goutte qui tombe, elle se noie dans le caniveau, elle ira dans la rivière, dans le fleuve et dans la mer. Avant lui personne n'a regardé cette goutte d'eau et personne ne le fera plus jamais désormais. Il observe la façade d'un immeuble où une fenêtre allumée laisse frissonner la luminescence d'un téléviseur. Des gens sont là, bêtes, assoupis peut-être, au chaud.
Le long des rues les murs bordent le chemin, il regarde une brique posée là il y a longtemps par une main amie. Elle dirait bien une confidence cette brique. Mais non, elle se tait et le regarde passer, comme tant d'autres.
Il pourrait mourir, ce n'est pas exclu d'ailleurs, il envisage de se pendre devant sa télé, après le journal de 20 h lors d'un reportage sur massacre lointain. Oui, voilà, il va faire cela … Demain … ou plus tard. Voilà ce qu'il se dit alors qu'il croise un chien. Et plus jamais dans sa vie il ne reverra ce chien … quelle folle expérience quand on y pense !

samedi 22 septembre 2018

vendredi 21 septembre 2018

lundi 17 septembre 2018

Alors le moral?

_ ça va Balthazar ?
_ Hummmm... L'autre jour j'ai voulu me jeter sous un train, j'ai attendu et puis un type est venu me dire " il ne faut pas rester là monsieur, la SNCF est en grève." Hier je me suis fait un cocktail de cyanure de potassium ( conseillé par le livre "suicide mode d'emploi") mais j'ai brisé le verre en heurtant la porte du salon. Alors ... Hummm ... Heureusement les vendanges commencent et je vais pouvoir me faire de nouveaux ennemis.


dimanche 16 septembre 2018

Sur les bords de la rivière

-A Saint-Jean-de-Thouars un pêcheur est passé Dr Watson.

- Vous êtes très fort Sherlock !

- Je peux même vous dire que c'est un goret.

- Ah vous m'épaterez toujours !

- Simple déduction Watson, simple déduction. Remarquez les producteurs de ces déchets ne sont pas sans reproches non plus !





samedi 15 septembre 2018

La phrase romanesque

Il était tellement menteur qu'il prétendait habiter un vallon en Hollande.
(Balthazar Forcalquier)


vendredi 14 septembre 2018

L'aphorisme de la semaine

Esprit de contradiction es-tu là ?
NON !

et un bonus  (parce que c'est septembre):

Celui qui aime ne fait pas de mal (Balthazar Forcalquier)

mardi 11 septembre 2018

vendredi 7 septembre 2018

L'aphorisme de la semaine

Les jours de mon calendrier sont comptés... Je pense qu'il finira l'année mais pas plus.
(Balthazar Forcalquier)

lundi 3 septembre 2018

Cucul Melle

Melle (Deux-Sèvres) aime l'art contemporain, tant mieux. Il y a trois ans ( car dans cette ville les biennales font parfois plus de deux ans) les expositions étaient belles, émouvantes, troublantes. Cette année on tombe de haut : quelle bêtise ! Quel ennui ! Contemporain-cucul-concon.
Le pompon est l'installation de Yoko Ono


Un tas de caillou acheté au magasin de bricolage voisin. Et jeté là. Le mode d'emploi : Yoko nous le donne : "choisissez un galet et tenez-le jusqu'à ce que la colère et la tristesse  vous aient quitté ". En voyant cela ce n'est pas la colère qui monte, c'est le rire !

samedi 1 septembre 2018

La phrase romanesque

Souvent les gens qui s'appellent Thierry on les appelle Stéphane et vice-versa
(Nicolas)

Louie Travis