dimanche 19 juillet 2020

Voici venir les vacances


Alors la voilà la nouvelle annoncée depuis trois jours et tant attendue ( même la CIA a téléphoné, c'est dire ), donc : le blog part en vacances d'été. Il y aura peut-être ici et là quelques contes express, peut-être un ou deux aphorismes. Mais rien de quotidien. Il sera toujours possible d'arpenter les archives du blog: http://sapristi-balthazar.blogspot.com/
 Même les couples aimants ont besoin de quelque éloignement. Je sais que je (vous) vais (allez) vous (me) manquer. Ce temps libre me laissera peut-être le loisir de travailler à une nouvelle "Balthazarerie" ( les précédentes sont publiées - et en solde - chez Geste Editions).
Le titre de ces nouvelles aventures n'est pas encore définitif : "FOUTOIR" ou "PANIQUE DANS LE CÉRÉMONIAL ... J'hésite encore. Pour ne pas vous laisser tristes voici en exclusivité mondiale le premier épisode.




FOUTOIR OU PANIQUE DANS LE CEREMONIAL
(Car il faut bien inventer des choses
pour dire la vérité)

Chapitre 1 ( qui par habitude arrive juste avant le chapitre 2)
Résumé : « c'est la  récapitulation symbolique d'éléments importants d'un ensemble. Le veuvage, qui n'est pas sans quelques douceurs pour une femme riche, est, chez les gens qui vivent de travail, le résumé de toutes les misères (About,Grèce, 1854, p. 440). » (Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales).

Ce qui suit s'est déroulé avant l'arrivée de Balthazar à la rédaction du « Courrier de la République ». Autant dire avant la vitesse limitée à 90 et bien avant le contrôle technique. A l'époque l'alcool au volant était une circonstance atténuante au tribunal : on avait bu on n'était pas responsable ; et l'on pouvait mettre une caisse de vin en bois en guise de siège pour le conducteur d'une auto ( authentique). Pas d'ADN, pas de téléphone portable, pas de hip-hop, Gérard Depardieu était encore fréquentable et le FN comptait pour du beurre. Les magnétophone existait déjà, et l'on va voir que cela ne fut pas sans conséquence.

Avant ce n'était pas mieux … c'était plus facile.

Le temps avait passé comme il sait le faire, en traître. En traînant son gros cul. Avec, aussi, ce regard torve et maquillé lourdement. Le temps las. Le temps qui attend le client et arpente les rues sur des semelles usées, l'haleine lourde et le regard tendre, en dépit de tout.

La ville de Thouars commençait à sécher sur pied, comme un vieux plan de cannabis oublié en bas d'un mur décrépi ; comme si celui qui l'avait planté était parti loin, en taule, par exemple. Des rues entières s'émiettaient. Le mal commençait à un bout et remontait inexorablement. Le maire lâchait des fortunes en études ; et payait grassement des créateurs de logos pour relancer l'affaire. En vain … « Le logo n'est pas une loco » titrait avec subtilité le journal local « le Courrier de la République ». Et plus la municipalité dépensait, moins l'argent entrait. La population, de plus en plus pauvre, ne payait plus l'impôt. La seule entreprise prospère était Pôle Emploi qu'on appelait alors ANPE (Agence Nationale Pour l'Emploi). Celle-ci confrontée à un succès insensé, avait été obligée de changer de place. Elle avait été obligée de faire construire d'immense locaux vitrés et climatisés sur la zone industrielle vide ( la climatisation justifiait les fenêtres fixes qui décourageaient toute tentative de suicide, c'était habile il faut avouer). Ce fut un entrepreneur privé qui finança et qui loua les locaux. Ce type était l'ancien directeur de l'ANPE qui s'était reconverti dans l'immobilier. Une belle affaire. A ce train Pôle Emploi n'était pas prêt de faire faillite.
( A suivre ... mais pas demain !)

samedi 18 juillet 2020

ATTENTION DEMAIN LUNDI UN MESSAGE TRÈS TRÈS IMPORTANT
Chez les poissons jamais un mot plus haut que l'autre, jamais une scène de ménage.
(Balthazar Forcalquier)


vendredi 17 juillet 2020

L'aphorisme de la semaine

ATTENTION LUNDI UN MESSAGE TRÈS IMPORTANT

Même concentré le rien n'a aucun goût.
(Balthazar Forcalquier)

mercredi 15 juillet 2020

L'épistolier solitaire


Jamais il ne recevait de courrier, alors il s'écrivait de longues lettres chaleureuses et amicales. Il se posait parfois des questions indiscrètes comme celle-ci "l'aimes-tu ?" ou bien " te souviens-tu de M-N  ? Je pense qu'elle aurait aimé avoir un baiser de toi ? " Il ne répondait jamais à ce type d'interrogations trop intimes, il préférait parler de la pluie et du beau temps sans jamais craindre que son correspondant ne se lasse. Et puis un jour il ne reçut plus jamais de lettre.
Plus jamais.
C'est lui qui s'était lassé.
Voilà c'est tout.


lundi 13 juillet 2020

Bobo


En fermant sa portière il a sûrement oublié qu'il avait un plâtre !

dimanche 12 juillet 2020

Devant la mairie de Thouars


Place réservée aux personnes handicapées ... mais en dépit de la signalisation il n'y a pas de place pour deux.

samedi 11 juillet 2020

La phrase romanesque

Vous n'avez pas le temps de lire ? La phrase romanesque est là pour vous aider, elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout au long de la semaine.

Les homards connaissent-ils la jalousie ?
(Balthazar Forcalquier)

Le homard Européen - Oceanopolis

vendredi 10 juillet 2020

L'aphorisme de la semaine

L'avantage avec la formule "rien du tout", c'est qu'on n'en manque jamais !
(Balthazar Forcalquier)

mercredi 8 juillet 2020

D'abord une histoire de bain !

Il ne sert à rien de savoir cela.
Ce sont les édiles de Livourne (Italie) qui inventèrent le système. Ils transformèrent les caves de leurs forteresses situées sous le niveau de la mer en prisons à demi-inondées. Ce "bagno" (bain) fut utilisé ensuite par Costantinoble, Tunis, Alger, Tripoli et ... Colbert qui apprécia fort ces bagnes !



lundi 6 juillet 2020

Sous tension


Bon, y a pas de quoi allumez la lumière j'en conviens. Mais pas de quoi rester neutre  non plus.

samedi 4 juillet 2020

La phrase romanesque

Oui ...
Non ...
Je ne sais pas ...
Avec cela on peut aller très loin !

(Balthazar Forcalquier)


mercredi 1 juillet 2020

Les héros de l'aéropostale



Quand on a retrouvé l'avion de l'aéropostale  (on était en 1952)   le pilote était ... momifié, le manche à balai l'avait éventré. Vous rendez-vous compte ? Éventré ! Dans la soute on retrouva le courrier, l'une des lettres dûment timbrée avait été affranchie à la date du 12 avril 1927 à Rabat. On l'ouvrit, la feuille de papier comportait ces simples mots " je te quitte ne me cherche pas !"
L'aéropostale avait le sens du devoir, elle fit suivre la missive avec un mot d'excuse pour le retard. L’héroïsme est souvent une humble victoire.
Voilà tout.