mardi 20 août 2019

J'ai su rester simple (3 suite de la suite)

A lire comme une sorte de roman.

Je vous le dis il faut se méfier des écoles.
L'école publique et obligatoire a conduit une génération de gosses dans les tranchées. « Il faut reconquérir l'Alsace et la Lorraine » ont ressassé les instituteurs à moustache et à longueur de cours ; et puis après ils ont fait chanter « et la France eniiiiivréeeee te salue Marééééchaaaaal » alors qu'on envoyait des gosses à Drancy et dans la chambre à gaz. C'est à pleurer.

Et aujourd'hui les instits puent des pieds et de la gueule ! Quand ils n'ont pas une queue de cheval ! Oui ! Parfaitement !

Si l'école doit faire des patrons et des banquiers mieux vaut la brûler! L'école doit faire des hommes libres et heureux. L'école n'est pas la discipline. Faut-il finir bûcheron pour reconnaître un chêne rouvre d'un hêtre ? C'est à chialer.

L'armée, ça oui, ça c'est la discipline. JE SUIS POUR LA CONSCRIPTION ! Un an sous les drapeaux pour toucher à l'os l'école profonde de l'absurdité absolue. On y apprend que devant la connerie il n'y a pas de noirs, pas d'arabes, pas de bourgeois, pas de juifs, pas de jaunes ; il n'y a que des bleus bites ! Plus l'adjudant est con, meilleur c'est. C'est comme un vaccin. Au début on regarde cela avec surprise, cela fait mal bien sûr, et puis on découvre que ce niveau de connerie est si rare qu'il en devient une valeur. On découvre que : « ah … mais c'est chaque jour plus con ? » Et oui ! Et chaque jour apporte sa couche de stupidité. C'est … fascinant. Comme l'univers cela n'a pas de limite...
( A suivre)


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