ça tourne, ça file, ça revient, ça estourbit, ça fait léviter, c'est beau comme une cheville de fille qui danse.
mercredi 30 novembre 2016
Une lectrice ( un peu admiratrice) m'écrit :
Très cher Balthazar,
Oserais-je être indiscrète et vous demander comment travaillez-vous ? Dans quel cadre champêtre merveilleux, ou dans quelle bibliothèque toute panneautée de volumes en pleine peau et de marqueterie en bois de rose?
PS : veuillez trouver ci-joint un chèque de soutien de 50.000 €.
Réponse
Chère lectrice inconnue,
A l'exemple de Blaise Cendrars qui tenait le conseil de Guillaume Appolinaire : il faut écrire face à un mur nu. La fenêtre incite à la rêverie et non au labeur. J'ai - pour vous - photographié mon humble bureau qui est d'une simplicité monocale, comme vous pouvez le constater.
Merci de votre don. Je suis pour la gratuité totale, mais, comme le disait le père de Dédé ( un ami de Mazières-en-Gâtine) : " l'argent ne fait pas le bonheur, mais c'est bien utile pour faire les courses" Et j'ajoute, surtout au rayon du Duhomard!
mardi 29 novembre 2016
Gonflé !
Un lecteur, m'envoie cette photo. Mille mercis.
C'est vrai que je suis un peu gonflé parfois et qu'il y a longtemps que j'ai lâché du lest.
lundi 28 novembre 2016
Un compagnon de route
The Last Thing On My Mind (C'était La Dernière Des Choses Que J'aurais Voulu Faire)
It's a lesson too late for the learnin'
C'est une leçon qui vient trop tard pour que je puisse l'apprendre
Made of sand, made of sand
Faite de sable, faite de sable
In a wink of an eye my soul is turning
En un clin d'oeil mon âme se retrouve
In your hand, in your hand
Entre tes mains, entre tes mains
[Chorus]
[Refrain]
Are you going away with no words of farewell
Me quittes-tu sans un mot d'adieu
Can there be not a trace left behind
Ne restera-t'il aucune trace (de notre amour)
I could have loved you better
J'aurais pu t'aimer mieux
I didn't mean to be unkind
Je n'ai jamais voulu te faire du mal
You know that was the last thing on my mind
Tu sais que c'était la dernière des choses que j'aurais voulu faire
As we walk along my thoughts are tumblin'
Alors que nous marchons mes pensées tournent en rond
Round and round, round and round
Tournent en rond, tournent en rond
Underneath our feet the subway's rumblin'
Sous nos pieds le métro gronde
Underground, Underground
Sous le sol, sous le sol
[Chorus]
[Refrain]
You got reasons aplenty for going
Tu as des raisons en quantité pour me quitter
This I know, this I know
Oui je sais, oui je sais
For the weeds have been steadily growin'
Car les mauvaises herbes ont poussé régulièrement
Please don't go, please don't go
Je t'en prie ne pars pas, je t'en prie ne pars pas
[Chorus]
[Refrain]
[Music]
Musique
As I lie in my bed in the morning
Allongé dans mon lit le matin
Without you, without you
Sans toi, sans toi
Each song in my breast dies of abornin'
Chaque chanson dans mon coeur est mort-née
Without you, without you
Sans toi sans toi
[Chorus]
[Refrain]
Darling, that was the last thing on my mind
Chérie, c'était la dernière des choses que j'aurais voulu faire
dimanche 27 novembre 2016
Un vieux compagnon
Cette chanson se fonde sur un dialogue imaginaire entre une recrue ("Oh Sergeant i'm a draftee") et un sergant deja bien intégré dans le camp. Tout au long de la chanson Paxton dénoncera habilement les conséquences de la guerre, notamment avec l'anaphore, mise a chaque fin de couplet mais avec quelques variantes : "You must Give Me lessons Sergeant For I've Never Killed Before" ( Vous devez me donner des lecons car je n'ai jamais tué de ma vie).
Paxton, a travers sa chanson, dénonce l'absurdité de la guerre et notamment sa barbarerie. Ainsi, selon sa chanson, tuer son ennemi deviendrait donc un art plus qu'une simple besogne, qui s'apprend a raison de temps " To learn To Kill The enemy and the to slaughter more" ("Apprendre a tuer mon ennemi et puis l'abbatre encore plus")
La recrue, dans sa longue entreprise guerriere apprend donc les "rumeurs" qui courent a propos de l'ennemi, "There are rumors in the camps about our enemy", il paraitrait qu'il nous ressemble comme deux gouttes d'eau, "They say that when you see him, he looks just like you and me", la recrue apprend donc que l'ennemi est un humain, pas une machine, mais le sergent, trompeur, le nie car "c'est un homme de guerre", "You deny it sergeant, you're a man of war". La conséquence direct serait donc qu'il donne des lecons a la recrue "car il n'a jamais tué de sa vie", "So you must give me lessons for I've never Killed Before".
Les quatrieme et cinquieme couplets parlent maintenant de ce que le sergent lui instruira, la recrue se montre maladroite elle ne sait pas encore comment utiliser la bayonnette "I haven't got the hang of how to use the bayonet", puis de sa conduite face a l'ennemi, dénoncé par un simple pronom "Si il ne meurt pas tout de suite, dois-je enfoncer la bayonette encore plus loin ? ", "If he doesn't die at once, Am I to sick with it more ? " cette question souligne donc la barbarerie de la guerre, sa parfaite idiotie, et surtout le fait qu'aucun civil n'est censé pouvoir se servir de ce genre d'équipement.
Paxton, fait ensuite connaitre a sa recrue la grenade qui parait completement absurde a l'oeil de l'appelé "The hand grenade is somethin' that i just don't understand", il décrit habilement son fonctionnement, a travers les paroles du sergent "Vous devez la jeter rapidement ou vous perdrez votre main", ("you've got to throw it quickly or you're apt to lose your hand")
Enfin dans son dernier couplet, on apprend que la recrue est finalement formée et enseignée a tuer, le remerciement est évidemment ironique, "I want to thank you sergeant for the help you've been to me" (je voudrais vous remercier de l'aide que vous m'avez apportée) l'ironie est renforcée a la ligne d'apres, le sergent lui a appris a" tuer et a detester son ennemi" (You've taught me how to kill and how to hate the enemy"), la recrue s'annonce prete a faire la guerre et la chanson se conclu avec la traditionnelle anaphore "I Know that it won't matter that I've Never killed Before" (Je sais que le fait que je n'ai jamais tué n'aura aucune importance").
samedi 26 novembre 2016
La phrase romanesque
Si Mikhaïl Kalachnikov avait inventé la yaourtière au lieu d'une mitraillette, le monde en aurait été différent.
(Balthazar Forcalquier)
En compagnie de Léonard
Je me souviens que nous buvions dans une vieille bouteille d'éther remplie d'alcool. Nous écoutions "Chelsea Hotel" dans des hamacs, dans cette étrange cabine suspendue en Sologne. Tu te souviens ?
Je voulais une saharienne comme celle que portait Léonard. Et j'aurais bien aimé aussi avoir deux rides comme lui, de chaque côté de la bouche.
http://www.arte.tv/guide/fr/072182-000-A/leonard-cohen-bird-on-a-wire
Je voulais une saharienne comme celle que portait Léonard. Et j'aurais bien aimé aussi avoir deux rides comme lui, de chaque côté de la bouche.
http://www.arte.tv/guide/fr/072182-000-A/leonard-cohen-bird-on-a-wire
vendredi 25 novembre 2016
jeudi 24 novembre 2016
mercredi 23 novembre 2016
Les merlans font les malins (2)
Il y a longtemps nous avions ouvert ici une galerie d'enseignes de coiffeurs amateurs de calembours... En voici d'autres croisés au détour des coupes.
Jamais en peine les tailleurs de tifs, de l'interactif à l'addictif...
Jamais en peine les tailleurs de tifs, de l'interactif à l'addictif...
mardi 22 novembre 2016
Les merlans font les malins (1)
Jamais en peine les tailleurs de tifs
lundi 21 novembre 2016
Idées de cadeaux
Noël est à deux pas. Vous cherchez un cadeau, un vrai. Vous avez déjà offert l'an dernier un saut en parachute à mamy ? Et un jokari l'année précédente à papy ?


Et cette année vous êtes sec ? Balthazar vous aide : offrez son bouquin, ou même ses deux bouquins. On peut le lire dès 2 ans, autant dire que vous pouvez choyer toute la famille, parce que vous risquez de faire de jaloux...


Et cette année vous êtes sec ? Balthazar vous aide : offrez son bouquin, ou même ses deux bouquins. On peut le lire dès 2 ans, autant dire que vous pouvez choyer toute la famille, parce que vous risquez de faire de jaloux...
Le volume 2
Le volume 1
Pour les habitants de Thouars, allez à librairie du centre "le Brin de Lecture". Et si vous voulez une dédicace, dites le en mentionnant le nom de l'heureux destinataire et son loisir favori. On m'appellera et je ferai le nécessaire.
dimanche 20 novembre 2016
Lui d'abord
Philoxène était un grec malin. Avant le banquet, il allait voir les cuisiniers où il était invité, et leur demandait de servir les plats très très chauds. Ainsi il mangeait le premier et choisissait les meilleurs morceaux, personne d'autre que lui ne pouvait les toucher. Comment faisait-il le bougre ? Aux bains il s'habituait à mettre les mains dans l'eau très chaude et s'en gargarisait même la gorge.
La gourmandise portée à ce point devient un art
La gourmandise portée à ce point devient un art
Woody et Sharon
Une chanson de Woody Guthrie qui, avec l'arrivée de Trump, prend une nouvelle dimension. Et c'est beau
samedi 19 novembre 2016
La phrase romanesque
Vous n'avez pas le temps de lire. La phrase romanesque est là pour vous aider. Elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout le long de la semaine !
Y a-t-il plus noble et plus désintéressé qu'une courroie de transmission, laquelle fait des milliers de kilomètres sans voir un paysage ? A tout prendre mieux vaut être un nuage.
(Balthazar Forcalquier)
Y a-t-il plus noble et plus désintéressé qu'une courroie de transmission, laquelle fait des milliers de kilomètres sans voir un paysage ? A tout prendre mieux vaut être un nuage.
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 18 novembre 2016
L'aphorisme de la semaine
Je me suis réveillé fatigué ce matin...
J'ai du trop rêver.
(Balthazar Forcalquier)
J'ai du trop rêver.
(Balthazar Forcalquier)
jeudi 17 novembre 2016
mercredi 16 novembre 2016
mardi 15 novembre 2016
lundi 14 novembre 2016
dimanche 13 novembre 2016
C'est toujours mieux que d'inventer la poudre
Octave Vendange était un chic type, serviable en diable, simple de manières et souvent d'humeur joyeuse. On aimait sa présence et même, parfois, les jours de grande solitude il arriva qu'on la recherchât. Mais dans son for intérieur Octave nourrissait un complexe. Une sorte de drame intime, ces nuisances que personne ne remarque et qui, pourtant vous dévorent de l'intérieur : il n'avait jamais aucune idée originale, pas la moindre lueur de chimère, pas le plus petit souffle de fantaisie.
Aussi pour signifier qu'il pouvait, éventuellement, avoir une pensée personnelle il imagina ce procédé : il se planta une bougie sur la tête ( il avait vu dans les dessins animés qu'une idée lumineuse était illustrée par une ampoule allumée).
Ce fut sa seule et sa dernière idée. Il mourut le soir même dans l'incendie de sa maison.
Voilà c'est tout !
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| Dessin de Davis Louie |
samedi 12 novembre 2016
La phrase romanesque
Vous n'avez pas le temps de lire. La phrase romanesque est là pour vous aider. Elle est vite lue et votre imagination fait le reste tout le long de la semaine !
Un autre néant, mais en plus grand !
(Balthazar Forcalquier)
Un autre néant, mais en plus grand !
(Balthazar Forcalquier)
vendredi 11 novembre 2016
L'aphorisme de la semaine
Il m'est difficile d'imaginer des gens si différents de moi, et dès lors tellement incompréhensibles.
(Balthazar Forcalquier)
(Balthazar Forcalquier)
Léonard
Mon vieux copain. Il y a longtemps. J'étais au lycée quand nous nous sommes connus ( il est vrai que j'avais 3 classes de retard ) Nous avons partagé mille aventures. J'ai à ton sujet une grande valise pleine d'anecdotes.
jeudi 10 novembre 2016
mercredi 9 novembre 2016
Le jour ou Babutte a mis un cafard sur sa tête
Modiste à la mode, Babutte avait pignon sur rue. Son imagination et son goût étaient recherchés. Ses "bibis" faisaient fureur chez les "Bobos". Mais, savez-vous, la recherche dans le bon goût n'a pas de frontière.
Certes, mais tout de même !
Lorsque Babutte sortit sa dernière création, on s'interrogea : " est-elle tombée sur la tête", " son amant est-il parti dans d'autres bras pour qu'elle verse dans un tel abîme ?"
Du jour au lendemain Babutte fut éloignée des cercles délicats, la clientèle déserta, son amant se réfugia dans d'autres bras. On ne peut attendre trop longtemps la compassion des gens, il est plus sûr de croire en la parousie.
Elle finit pauvrement : lingère et phtisique.
Voilà c'est tout.
![]() |
| Dessin de Travis Louie. |
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