- hum, hum dit-il on dirait que l'assassin a utilisé un truc lourd. Allons voir la maison témoin, là-bas.
- Mais la maison témoin ne peut rien nous dire elle est là pour les gens qui veulent acheter un pavillon, dit l'inspecteur stupéfait.
- Un témoin est un témoin ! vous ne savez pas encore cela ? répliqua le commissaire agacé.
Ils allèrent donc visiter la maison témoin, elle était fermée, mais un carreau était cassé.
- Tiens tiens bizarre dit l'inspecteur, il y a eu effraction.
- Mais ce n'est pas une effraction c'est une aération répondit le commissaire.
- Hein ? grogna l'inspecteur.
A ce moment là arriva l'agent immobilier :
- Je vous ouvre messieurs, ce carreau c'est moi qui l'ai cassé pour aérer un peu, la porte fenêtre est bloquée.
- Ah qu'est-ce que je disais, ricana le commissaire, une aération ! je vous le disais, les morceaux cassés sont à l'extérieur, pas à l'intérieur ... vous n'êtes pas bien malin inspecteur.
Les policiers entrèrent, dans la chambre ils trouvèrent un rouleau à pâtisserie taché de sang.
- Je parie que c'est l'arme du crime dit le commissaire.
- Sans doute un meurtre passionnel, c'est la femme de la victime qui a fait le coup, proposa l'inspecteur.
- Pas du tout répondit le commissaire, seul un pâtissier utilise un rouleau à pâtisser. Allons donc voir le charcutier.
- Le charcutier ? interrogea l'inspecteur. Mais pourquoi pas le pâtissier ?
- Parce que le charcutier veut faire accuser le pâtissier c'est évident ! vous êtes nul inspecteur !
Effectivement en voyant arriver le commissaire le charcutier s'effondra et avoua, il était jaloux du pâtissier et avait voulu l'impliquer en tuant un clochard au hasard.
- Mais comment avez-vous su que c'était le charcutier demanda l'inspecteur au commissaire.
- Parce que sur les poignées du rouleau ensanglanté il y avait des restes de boudin. Or un pâtissier ne fait pas de boudin ! Vous ne savez pas ça !
Voilà c'est tout.
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