En ont-ils entendu des conversations ces vieux poteaux téléphoniques ? Des confidences amoureuses, des insultes, des plaintes, des balivernes, des banalités (ô combien) et voilà que leur temps est compté. Il n'y a pas de retraite pour eux. ils sont hélas destinés à la bûche et au feu. Ils ont pourtant respecté l'obligation de confidentialité avec la plus grande abnégation. Cela mérite le respect.
Et si on fondait l'association "pour une retraite paisible des vieux poteaux téléphoniques" ? En êtes-vous ? On pourrait en faire des bancs publics, ils savent déjà tout des nécessités du secret.
Voilà tout.
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