Dans le centre ville de Thouars remué depuis des mois jusqu'au fond de son ventre par des pelleteuses gourmandes, soudain est apparu un arbrisseau électrique avec ses rameaux de fils de cuivre. Inoffensif. Pas de sève dedans, mais l'on pense à ce courant qui passa jadis pour alimenter des lampes de chevet sous lesquels on lisait Balzac, Gracq et Blaise Cendrars. La tension qui permettait d'écouter Bach sur des disques vinyles. Et l'interrupteur que l'on manipulait le temps d'un câlin après que le téléviseur en noir et blanc avait été éteint, laissant Léon Zitrone à ses vachettes.
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