Merci pour la photo Za
Alors sur la route on filait comme des locomotives "franchissant des carrés" sans nous arrêter aux gares. Les gens sur le quai nous voyaient passer. Cela les faisait rire. Les filles agitaient leur chapeau de paille.
Nous mangions sans cesse du porridge et parfois une boite de Musli volée à Félix Potin. Il m'est arrivé de dormir des jours entiers en comptant les nuits. Je me suis battu sur un trottoir à Paris et j'ai lavé des DS 21 à embrayage automatique. Je faisais des tours de cartes en Afrique en échange de cigarettes. Et toi tu escaladais les portails et tu finissais les plats. C'est si drôle.
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