jeudi 7 mai 2015

Une sorte de comme-ci comme-ça avec des choses bizarres dedans

4 commentaires:

  1. Je n'hésite pas un instant à le dire:
    Balthamodovar Forcale-pieds nous livre là une de ses oeuvres les plus abouties.

    Sans jamais tomber dans les travers inhérents à ce genre que sont la grandiloquence et une mise en scène truffeu d'artifices superflus.

    Avec la précision d'un taxidermiste il nous entraine dans une fable contemporaine anti-mondialiste où il nous incite, par l'inactivité,à prendre le chemin de la décroissance;ou il nous appelle à un sursaut écologique en remettant au centre d'une politique des transports respectueuse des enjeux environnementaux planétaires le ferroutage et la bicyclette et enfin avec la parabole des chaussettes il nous conseille avec tact et bienveillance à nous débarasser de ce carcan du culturellement-correct qui en nous faisant penser en rond nous donne les idées courbes.

    Quel plus bel hommage pouvait-on faire à la tolérance que l'étal sans voyeurisme de l'homosexualité indubitable de ce duo(denum) qui par la justesse de leur jeu relèguent au rang de cabotins les Laurel et Hardy,Sacco et Venzetti voire Bonnie and Clyde.

    Merci monsieur Balthamodovar d'etre en ce début de siècle décadent le phare salvateur qui indique aux pauvres marins égarés dans la brume,que nous sommes ,la route à suivre.

    AB ESSE AD POSSE VALET,A POSSE AD ESSE NON VALET CONSEQUENTIA
    (De l'existence d'une chose on conclut à sa possibilité,de la possibilité d'une chose on ne peut conclure à son existence)

    NB:Il est fortement recommandé ,pour apprécier "Comme-ci,comme-ça" à sa juste valeur d'ingurgiter auparavant(comme l'ont fait incontestablement l'auteur et son complice) une quantité conséquente de Duhomard....

    L'apostrolechecul-turel

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  2. Merci, mais ce film ne serait pas sans Apache et Zimboum qui sont aussi les artisans indispensables à cette immense oeuvre. Sans eux : pas d'oeuvre.

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  3. Ah Zimboum !
    Ah Balthazar !
    Ah Apache !
    Vous êtes grandioses !
    Et vous m'avez fait pleurer de rire.

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