lundi 16 février 2015

massacre 11








11

Résumé : Projet de lettre : « Monsieur l'éditeur. Vous aurez remarqué qu'ici c'est moi qui fais tout. J'invente, je créé, j'écris, je dessine... »suite de la lettre à l'éditeur «... non seulement je fais out ici , mais il me faut parfois aller dédicacer, et devenir comme une sorte d'animateur en tête de gondole dans les grandes surfaces. Mes amis anarchistes se moquent alors copieusement de moi...De plus on n'y sert que de l'eau !



C'était le gars de la « secrète » son pote des RG, celui avec lequel il avait appris à monter et démonter un FAMAS ( fusil d'assaut) les yeux bandés au 3e Rpima ( les paras de la coloniale).

_ Alors p'tite bitte tu joues les héros ? Tu viens de te foutre Albert Ichon à dos, et ce Pékin ( consultez le dictionnaire militaire) n'est pas un métro (politain) ( sous entendu une merde). Il a des potes haut placés, très haut placés.

_ Il est breveté colonial ? ( alors là, c'est aussi du langage de bidasse codé... et cela se situe en dessous de la ceinture mais côté dos...).

_ Ben oui plutôt... Écoute, mais je ne t'ai rien dit hein ? Il fait partie des réseaux Gladio ! C'est chaud pour toi. C'est un ancien de l'OAS. Tu es dans la merde si tu rentres pas tout de suite dans le rang.

_ Je ne suis pas un égorgeur ! ( un conseil : lisez « Les Égorgeurs » de Benoist Rey aux éditions libertaires).

_ Moi non plus ma couille. C'est pour cela que je t'appelle et t'avertis.


Note de l'éditeur : assez de parenthèse dans cet épisode.


Note de l'auteur : ah bon ?


_ Merci caporal ( Balthazar appelait par son grade son pote des RG parce que c'était son grade et que cela fait toujours plaisir à un gradé, même si c'est un grade très mineur. D'ailleurs savez-vous qu'on hurle : garde-à-vous quand un officier entre dans la chambrée. Et A vos rangs fixe ! Quand c'est un officier supérieur. Saviez-vous cela ? C'est fou ce qu'on apprend comme chose utile à l'armée... Mais avant qu'un officier supérieur n'entre dans une chambrée qui pue par nature la chaussette et la sueur, il faut un motif. Je l'ai vécu une fois... Il faut dire qu'un FM ( une mitraillette) avait disparu dans le régiment et la sécurité militaire était sur les dents !!! Bigre une parenthèse dans la parenthèse... )

Il faut là encore faire une digression.

Le réseau Gladio était une organisation secrète mise en place par les Ricains après la dernière guerre. Dans l'éventualité où les « Cocos » ( communistes) envahiraient l'Europe. Cette organisation fondée sur l'expérience de la Résistance pouvait préparer la venue des « libérateurs » Yankee. On juge aujourd'hui de la pertinence de ce jugement !

Il reste qu'un type des Gladio n'était pas un enfant de chœur, même déniaisé par un curé de campagne... pardon pour cette faiblesse mais on tape dans le dur désormais et tous les coups sont permis ainsi qu'on va le voir.



A SUIVRE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire